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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:57
Humour du jour.
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:52

 

"Le mot retraite véhicule le sens même du spirituel :

 

Retraite : se mettre en retrait.

 

Oui mais de quoi ?

 

Certainement pas du monde, alors ?

 

En retrait de mon monde, de l’identification au moi bien sûr.

 

Et alors :

 

Découverte de la saveur d’où est sortie le mot témoin. Oui, nous découvrons que cette saveur est en fait ce qui sous-tend un vécu que nous avons oublié :

 

Voir le réel tel qu’il est, au lieu de le passer au tamis de notre point de vue qui n’est que l’expression de notre monde. Ce n’est pas une coupure, c’est passer du fusionnel à la communion. Revenir au témoin que nous sommes au lieu d’être mu robotiquement par le personnage que nous croyons être.

 

Ainsi le jour où nous faisons vraiment une retraite nous entrons en retraite mais nous n’en ressortons jamais.

 

Alors il est vu que le point de vue quel qu’il soit, est toujours formatage et identification de la conscience à, et qu’à partir de lui il n’y a que projection de ce point de vue sur tout ce qui est rencontré. La vie est alors, d’instant en instant, passée au tamis de ce point de vue. Ce point de vue colore, pour ne pas dire plus, la vision de ce que nous rencontrons, le vécu que nous avons des situations rencontrées. Nous sommes alors 24heures sur 24 dans « notre » monde et pas dans « le » monde. Et 24 heures sur 24, nous vomissons notre monde sur le monde, et sur l’autre.

 

La retraite est donc le commencement d’une vie nouvelle, à partir d’un goût, d’une saveur, celui du témoin. Le témoin est ce qui autorise le passage du « penser » au « voir ».

 

En effet, à partir du point de vue unique « moi », nous pensons que nous voyons ce que nous rencontrons mais nous ne voyons pas qu’en fait nous voyons ce que nous pensons « de ».

 

Dans le « voir », nous voyons d’abord ce que nous pensons « de » et n’en prenons pas livraison, et nous entrons en découverte de ce qui est, du réel ; nous découvrons qu’au témoin que nous sommes, rien n’arrive ; en lui tout arrive et c’est tout. Nous découvrons qu’en tant que « témoin » nous voyons simplement ce qui est.

 

Alors la pratique commence : voir d’instant en instant que tout m’arrive à cause d’un point de vue qui me fait croire que ce que je ressens a pour cause ce que je rencontre.

C’est l’histoire de la cloche qui croyait que le son qu’elle émettait était dû au battant, jusqu’au jour où elle vit que rien ni personne n’était responsable du son qu’elle émettait, sinon elle-même. De ce jour elle vit le battant qui la frappait comme ce qui la révélait à elle-même ; et elle ne fut plus alors que gratitude pour tout ce qui la révélait. Le secret était là, au cœur d’elle-même. Elle n’était plus victime d’elle même et bourreau des autres. À chaque instant elle se quittait, et se quittant, elle se trouvait. Et se trouvant, l’aube de l’amour se levait ; un amour qu’elle n’avait jamais connu :

Non plus l’amour « de », aimer ceci plutôt que cela ; elle voyait :

l’amour est comme le soleil, il rayonne par nature.

 

Belle semaine"

 

François Malespine

 

https://lartdefrancoismalespine.wordpress.com/2018/08/04/dun-jour-a-lautre-337-faire-une-retraite/

François Malespine: "Le témoin est ce qui autorise le passage du « penser » au « voir »."
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:51
Image-citation du jour.
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:48

 

Question :

Je n'ai plus envie de participer à des stages, des retraites, des satsangs.

Je vis cela comme une galère et je ne ressens plus de motivation.

Ma carrière de chercheur spirituel touche à sa fin, et curieusement, je sens comme un soulagement...

 

Réponse :

Bonjour.

Tu es un farceur.

L'essentiel de toute cette histoire est de reconnaitre que nous sommes la Conscience ou le Soi, et que toute chose l'est aussi.

La Conscience n'est pas personnelle.

Alors ce matin, la Conscience ouvre sa boite mail et lit un message de la Conscience qui lui dit:

"La Conscience n'a plus la motivation pour rechercher la Conscience".

C'est à la fois drôle et parfait n'est ce pas?

Le problème est juste lorsqu'on fait de cette histoire une affaire personnelle.

"Je dois y arriver."

"Je dois faire des efforts."

"Je dois galérer."

Alors un jour, le "moi", le "je", en a marre, il lâche prise et dit :

"Stop, j'arrête, j'y vais plus, je veux des vacances..."

Et là, tout à coup, il se sent soulagé.

En fait, depuis le début de tout cela, il s'agissait juste du jeu de la Conscience qui souhaite s'amuser, s'ébattre, se célébrer....

Venir à un stage, à une retraite, c'est simplement prendre du bon temps avec des ami(e)s, dans la clarté de la Conscience."

 

Moine Gojo

 

http://approchenondualite.blogspot.com/

Moine Gojo: "Alors un jour, le "moi", le "je", en a marre, il lâche prise ."
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:47
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:44

 

"Ce qui signale l'homme moderne est cette volonté de toujours se fuir. 
C'est la fuite en avant dans les mirages d'un avenir radieux, mais c'est aussi la fuite latérale grâce à tous les instruments d'abrutissement que nous savons inventer, depuis la consommation des médias jusqu'à celle des neuroleptiques.

Alors que le sage, le sage antique, pense que la seule liberté est de séjourner en soi-même."

 

Marie de Solemne

Citation du jour.
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:43
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5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 13:38

 

« Tu me dis : j’ai trop de pensées.
Voilà ce que je peux te répondre : il y a une réalité qui est que plus notre attention est tournée vers le mental, l’extérieur et nos conditionnements, et plus le mental est agité. Plus notre regard se tourne vers l’intérieur et plus nous nous déposons dans cette intériorité, et moins le mental est alimenté et à de choses à dire.

Mais tu peux voir aussi que plus tu désires ne pas avoir de pensées et plus elles sont présentes et dérangeantes. Elles sont comme des enfants qui veulent pouvoir être libres (ce qu’elles sont), entrer et sortir librement de ton espace intérieur, mais elles se cognent à d’autres pensées qui disent « je ne veux pas de vous ». 
Alors vois que c’est comme dans une cours de récrée de maternelle, avec tous ces petits enfants qui courent partout. Plus tu en attends le silence et plus c’est le bordel.
C’est cette fragmentation intérieure entre ce qui pense et ce qui ne veut pas penser qui alimentent ainsi notre mental.

Alors la première chose à faire, à mon avis, c’est déjà de voir les pensées réactives : « je ne veux pas penser », « je ne devrais pas avoir toutes ces pensées », « ces pensées ne sont pas spirituelles », « je n’y arrive pas », etc.
Simplement prendre conscience de cela.
Ces pensées ne sont en réalité qu’une opportunité pour rencontrer tes conditionnements, dont celui-ci qui te juge quand tu penses.


Cela permettra déjà d’apaiser cette part de toi et donc une partie de l’agitation de ton mental.


Un mental sans jugement, sans commentaire à propos de comment cela doit être, est la fin de l’agitation.

Ces pensées sont alors une occasion majeure de découvrir que tu es sans pouvoir sur ce qui émerge en toi, quoi que cela soit.


A chaque instant, tout est libre d’émerger et de se créer.
C’est le pouvoir de la source du vivant et ce pouvoir est impersonnel, sans but, sans attentes, sans projet.
Juger ta pensée n’est qu’une tentative de maintenir une illusion de pouvoir personnel sur la vie que tu ne possèdes pas.


Alors es-tu prêt à reconnaître que tu n’as aucun pouvoir ?


Alors la pensée devient fraîche, légère, sans poids, silencieuse ».

Séverine Millet

 


www.laseve-et-lerien.com

Séverine Millet: " Pensées agitées."
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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 08:21
Humour du jour.
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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 08:08


L’empire de la conscience est à vous, et lorsque vous vous en rendez compte, vous saurez que vous n’êtes pas un individu.

Tous les concepts qu’on entretient prennent forme.
Le « je suis » ne s’éteint pas tout de suite ; il subsiste un certain temps sous la forme du corps subtil. La forme physique n’est plus, mais les désirs logés dans le corps subtil ne sont pas encore dissous. La conscience demeure jusqu’à l’extinction de la dernière particule d’essence de nourriture. Le Seigneur Krishna a dit : « J’ai hissé les multiples êtres au sommet de la machine de l’illusion ; c’est la force mécanique qui les fait tourner. » Cette force motrice est la Mâyâ, « je suis », « j’aime ».


La nature de cet amour est l’avidité, l’intense désir d’être, la force attirante pour l’être. « J’aime être » est la Mâyâ primordiale.


Que ce principe ait revêtu cet aspect-là, est le miracle suprême ; seulement vous, vous l’aimez et le prenez pour vous, vous le limitez au corps. Maintenant, nous devons découvrir l’identité du principe qui a revêtu la forme.

On a atteint l’Etat Ultime de la spiritualité quand il n’y a plus de besoins, jamais, quand rien ne sert plus à rien.

Après la dissolution de l’univers, il n’y a même plus de trace de la création, et ce qui reste est l’état parfait. Je, l’Absolu, suis resté immuable, alors même que l’univers était créé et retournait au néant.

Je suis le principe qui survit à toutes les 
créations et toutes les dissolutions.

La conscience n’est pas une propriété privée, elle est 
universelle.

Quand la conscience comprend ce qu’elle est dans sa totalité, est-ce que vous croyez qu’elle va se limiter au corps ? Elle est dans sa totalité, elle ne va pas prendre un fragment de sa manifestation et dire : « ça, c’est moi ».

En adoptant une identité séparée, on corrompt l’incorruptible. Voilà le péché originel.

 

Si le monde était réel, il pourrait exister un moyen, une sorte de traitement [pour atteindre la béatitude], mais le monde étant irréel, tout ce que vous pourrez faire ne servirait à rien. Malgré tous vos efforts vous ne distinguez qu'un chaos généralisé et vous ne pouvez pas l'arrêter car il est dans un continuel état de flux. Cet ensemble n'est pas réel. Après avoir écouté ces entretiens avez-vous acquis et mis en réserve un nouveau savoir ou au contraire celui que vous possédiez s'est-il dissous ?

La vraie connaissance, la Réalisation, ne peut se produire que lorsque tous les concepts possibles ont été abandonnés et elle ne peut venir que de l'intérieur de vous.

Je ressens les choses de la vie tout comme vous. La différence se trouve dans ce que je ne ressens pas. Je n'éprouve ni peur ni envie, ni haine ni colère, je ne demande rien, je ne refuse rien, je ne conserve rien. Sur ces questions je ne transige pas. Peut-être est-ce la différence la plus marquante qu'il y ait entre nous. Je n'accepte pas de compromission, je suis sincère avec moi-même, alors que vous avez peur de la Réalité.

Ce qui est important, ce n'est pas ce que vous faites, mais ce que vous cessez de faire. Les gens qui entament leur sadhana sont tellement fiévreux et agités qu'il faut les tenir très occupés pour les maintenir dans la voie. Une routine absorbante leur est excellente. Avec le temps, ils se calment et abandonnent l'effort. La peau du " je " se dissout dans la paix et le silence et l'intérieur et l'extérieur deviennent un. Il n'y a pas d'effort dans la vraie sadhana.

Au lieu d'attendre une réponse à votre question, cherchez plutôt qui pose la question, et ce qui l'incite à la poser. Très vite vous découvrirez que c'est le mental aiguillonné par la crainte de la douleur qui pose la question. Et dans la peur vous trouvez la mémoire et l'anticipation, le passé et l'avenir. L'attention vous ramène dans le présent, le maintenant, et la présence dans le maintenant est un état qui est toujours à portée de la main mais que l'on remarque rarement.

Avec un bon Maître, le disciple apprend à apprendre, et non à se rappeler et à obéir. Satsang, la compagnie des sages, ne forme pas, elle libère. Méfiez-vous de tout ce qui vous rend dépendant. La plupart de ces prétendus " abandons au Guru " se terminent dans le désappointement, sinon dans la tragédie. Heureusement, le chercheur sérieux se dégage à temps, rendu plus sage par son expérience.

La réalisation, c'est réaliser le fait que vous n'êtes pas une personne. Ce ne peut donc pas être le devoir de la personne dont la destinée est de disparaître. La destinée est le devoir de celui qui s'imagine être une personne. Découvrez qui il est et la personne imaginée se dissoudra. La liberté est toujours de quelque chose. De quoi serez-vous libéré ? Il est clair qu'il faut que vous vous libériez de la personne que vous prenez pour vous car c'est l'idée que vous avez de vous-même qui vous retient dans les liens.

Si vous connaissez ce que vous enseignez, vous pouvez enseigner ce que vous connaissez. Ici, la vision et l'enseignement ne font qu'un. Mais la Réalité absolue est au-delà des deux. Le Guru qui s'arroge ce titre parle de maturation et d'effort, de mérite et d'accomplissement, de destinée et de grâce ; ce ne sont que les formations et les projections mentales d'un esprit intoxiqué. Au lieu d'aide, ce sont des empêchements.

Ne faites confiance à personne jusqu'à ce que vous soyez convaincu. Le vrai Guru ne vous humiliera jamais, pas plus qu'il ne vous détachera de vous-même. Il vous ramènera constamment à votre perfection inhérente et il vous encouragera à chercher en vous, à l'intérieur. Il sait que vous n'avez besoin de rien, pas même de lui, et il ne se fatigue jamais de vous le rappeler. Mais celui qui s'est lui-même instigué Guru s'intéresse plus à lui qu'à ses disciples.

Dans la vie, on ne peut rien obtenir sans surmonter des obstacles. Les obstacles qui s'opposent à une claire perception de son être véritable sont le désir du plaisir et la peur de la souffrance. L'obstacle, c'est la motivation plaisir-douleur. L'état naturel est l'état où nous sommes libérés de toute motivation, où aucun désir ne se manifeste.


 

Je ne vous demande pas de cesser d'être, cela, vous ne le pouvez pas. je vous demande simplement d'arrêter d'imaginer que vous êtes né, que vous avec eu des parents, que vous êtes un corps, que vous mourrez, etc. Essayez, faites un pas. Ce n'est pas si difficile que vous le croyez.

Renoncez à toutes les questions sauf une : " Qui suis-je? " Après tout, le seul fait dont vous soyez sûr c'est d'être. Le " je suis " est une certitude, le " je suis ceci " n'en est pas une. Luttez pour trouver ce que vous êtes réellement.

 

"Avant l'éveil Je, Absolu, suis présent. En m'éveillant je prend conscience de ce que "je suis" et ce n'est qu'ensuite que les événements, les concepts peuvent être présents en mon esprit. Encore une fois, Je, Absolu, dois être antérieur à l'état d'éveil. Fixez-vous, maintenez-vous à ce niveau.

Il faut vous stabiliser dans cet état de présence à votre véritable nature. Il faut vous débarrasser de toutes les idées secondaires et ne porter votre attention que sur "je suis". Le processus entier d'ailleurs se révélera dans votre source. Savez-vous ce qu'est votre source... C'est "je suis" ! Emparez-vous de ce rappel profond de votre existence et demeurez plongé en lui. Il vous faut en faire votre réalité, vous réalisez vous-même. Il vous faut demeurer à la frontière. Cette "frontière" qui est à la fois "je suis" et "non-je suis

Supposons que vous n'ayez pas conscience que vous êtes, cela impliquerait-il que vous n'êtes pas ? Si ce sentiment "je suis" n'est pas présent, vous, pur Absolu, néanmoins vous êtes. Vous, pur Absolu, prédominez avant, pendant, et après l'état d'éveil. Pendant l'éveil, les sens appartenant à "je suis" perçoivent le monde tandis que vous, Absolu, êtes témoin de l'éveil du "je suis" et de ses perceptions".



Sri Nisargadatta Maharaj


"Ni Ceci, Ni Cela"


 

Sri Nisargadatta Maharaj: "Florilège de citations."
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  • : Le blog de RV
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"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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