"Rien ne disparaît jamais avant de nous avoir appris et révélé ce que nous avons besoin de connaitre et d'affronter. S'il nous arrive parfois de penser que nous retombons dans une situation que nous pensions avoir réglée, c'est sans doute que certaines charges énergétiques et autres schémas récurrents continuent d'être actifs et d'attirer a eux, par résonance, les circonstances correspondantes.
A force de fuir et d'éviter certaines situations, on comprend vite , qu'elles nous rattrapent, sous un emballage différent. L'épreuve revient sous des manifestations nouvelles , là où nous nous FERMONS AU LIEU DE NOUS AUTORISER A ÉPROUVER TOTALEMENT CE QUE NOUS AVONS A AFFRONTER SANS NOUS RÉTRACTER. Il ne s'agit pas de nous imposer des conditions qui ne nous conviennent pas ou de nous forcer à faire ce qui est contraire à notre nature, mais d'apprécier les circonstances de notre vie comme un reflet utile a notre démarche d'introspection.
Une fois le "travail" accompli et la "leçon" apprise, nous nous retrouvons fréquemment dans le contexte redouté simplement pour réaliser que la charge émotionnelle a disparu , et que la situation n'a plus le pouvoir de réveiller "nos démons"; sorte de tests des cicatrices utile pour mesurer notre progression. Côtoyer ainsi les situations que nous avons rejetées revient à travailler sur les parts de nous mêmes que nous avons mises de côté et devient l'opportunité de nous libérer du passé. "
DARPAN
" L'AVENTURE INTÉRIEURE" ...
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"Penser c’est l’activité du mental qui consiste à laisser la place à l’imagination coupée de la Réalité, à projeter ses présupposés sur le monde et à l’interpréter en fonction d’un système de valeurs particulier.
C’est donc créer un monde d’irréalité et ne pas voir ce qui Est.
Les pensées naissent quand vous ne voyez pas les faits comme ils sont.
Que signifie penser ?
C’est créer quelque chose d’autre, c’est établir une liaison entre cette chose et soi-même."
Swami Prajnanpad
https://www.facebook.com/Jeff-Foster-La-Divine-Pagaille-1690744887880007/
"Dieu c’est très simple. Il a été recouvert de tant de projections, de tant de voiles !
Dieu, c’est être.
C’est le fait d’être, la conscience d’être.
Je suis Dieu. Tout est Dieu. C'est aujourd'hui pour moi une adhésion complète, à tel point que j'ai du mal à concevoir que ce ne soit pas une évidence pour tout le monde. Non pas seulement par l’expérience directe. C’est rationnel, mathématique : je suis, j’existe = je suis Dieu, puisque Dieu est ce qui est.
Nous sommes de la conscience et nous pouvons sentir cela. Nous pouvons aisément sentir que nous sommes, et que nous sommes conscients d’être. Nous pouvons donc très facilement accéder à Dieu.
[...]
Je suis Dieu faisant l’expérience d’une forme humaine et de la sensation d'un individu spécifique. Je suis l’Un faisant l’expérience du deux.
C’est ce que nous sommes tous.
Dans tous mes aspects, dans tous mes états, je reconnais que je suis Dieu.
Qu’importe « pour qui je me prends », un individu, ou Dieu, ou l’union des deux. Je suis tout cela, tout cela est Dieu.
Depuis l’individu, je reconnais que je suis Dieu et l’émotion de joie, une joie profonde, incommensurable, jaillit de mon cœur et s’élève jusqu’à Dieu.
Depuis le plan de l’Etre, je sais que je suis Dieu et cela est normal, cela est. Rien d’extraordinaire à être ce que l’on est ! Je suis Dieu, et alors ? En réalité, depuis le plan de l’Etre, la notion même de Dieu disparaît.
Je m’amuse à naviguer entre les plans, Dieu est joueur !
Depuis l’individu, je me dis : « je suis Dieu, alors je peux tout faire, j’ai tous les pouvoirs ? »
En tant que Dieu, je réponds : « que pourrais-je bien faire d’autre que ce que je suis précisément en train de faire, être ? »
[...]
Je me regarde dans la glace. Je suis à la fois la forme que je vois dans le miroir, et Dieu s’expérimentant à travers cette forme.
Depuis Dieu, je regarde cette image, cette forme, cette expérience. Aucune découverte. Je la connais très bien et je l’aime, profondément et inconditionnellement. Dans ces yeux que je contemple, une flamme se met à vibrer. Ces yeux n’avaient encore jamais vu, dans le miroir, cette flamme briller en eux. C’est une lueur vive et sautillante, une étoile qui scintille, à la fois puissante, joyeuse, aimante et paisible.
Je porte mon attention sur le ressenti de la forme.
Pour la forme, qui se reconnaît en tant que Dieu se manifestant, et qui voit dans son propre regard celui de Dieu, cet amour incroyablement lumineux et intime, c’est une joie orgasmique.
L’émotion de la forme et l’amour de Dieu s’épousent alors, dans une fusion amoureuse. La fusion s’étend au-delà de la forme, et je ne suis plus qu’Amour pour tout ce qui est. Je vois la manifestation de Dieu partout, et je suis tout cela. Matière et esprit, forme et sans-forme, temporelle et éternelle, limitée et infinie."
Suyin Lamour
La Joie d'être
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«La solitude et le silence sont hôtes d'âme. L'âme qui les possède les porte partout avec elle. Celle qui en manque ne les trouve nulle part.
Pour rentrer dans le silence, il ne suffit pas d'arrêter le mouvement de ses lèvres et le mouvement de ses pensées. Ce n'est là que se taire. Se taire c'est une condition du silence, mais ce n'est pas le silence.
Le silence est une parole, le silence est une pensée. C'est une parole et une pensée où se concentrent toutes paroles et toutes pensées. C'est donc la résultante de cette concentration; c'est le terme du recueillement, et c'en est aussi le principe, puisque toujours principe et fin correspondent.
Le silence est un amour qui commande cette concentration : amor est congregativus; il est l'amour de cette parole et de cette pensée unique, autour de laquelle se ramassent toutes les autres.
Mais pour être aimées, cette pensée et cette parole doivent précéder, être connues du silence qui les aime. Le silence précède donc parole et amour.
Le silence, c'est l'Être. La parole, c'est la connaissance ou vision qu'Il a de Lui-même. L'amour est la rentrée de la parole dans le silence (ou être), ou mieux c'est l'union (baiser, embrassement, don mutuel) de la parole au silence.
Le silence parle ou se donne. La parole répond ou se donne. L'être tout entier donné à la parole, et tout entier rentré ou recouvré de la parole, c'est l'être achevé.
Le silence est donc la parole du silence qui se donne par amour au silence.
Le Silence ! Parole ! Amour ! C'est l'être plein ! Ego sum qui sum.»
Dom Augustin Guillerand
https://www.facebook.com/notes/vivre-en-pr%C3%A9sence/dom-augustin-guillerand-silence-parole-amour/748199278677189
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana