"Goûter ce qui est.
Non pas seulement observer et accueillir, mais aussi goûter.
Réveiller l’esprit d’expérimentation, de jeu.
Je suis en colère. J’accueille l’émotion, puis je la goûte. Je goûte ce que ça fait d’être en colère. Pleinement.
Et si ça ne me plaît pas de ressentir de la colère, je goûte et expérimente ce que ça fait d’être en colère et de ne pas aimer ça.
Chaque ressenti qui arrive est goûté. Tout a le droit d’être là. C’est OK de ressentir ce que je ressens, puisque c’est là. Et qu’est-ce que cela fait de ressentir ça ? C’est comment ? Juste constater ce qui est vécu, sans jugement, comme ce jeu où l’on doit deviner des aliments en les goûtant les yeux bandés. Mettre l’attention sur le parfum, la saveur, la texture, la densité des émotions et des ressentis. Faire cela, c’est faire en conscience l’expérience existentielle.
Qu’est-ce qui goûte ? C’est le témoin silencieux, la Conscience.
Goûter un ressenti est un moyen habile de replacer le point de perception sur la Présence.
Car en réalité, en amont de tous les phénomènes, notre nature fondamentale est présente en permanence et totalement à tout ce qui est vécu. Elle n’en perd pas une miette. Elle est le fait même de goûter, de percevoir, d’expérimenter la vie sous toutes ses formes.
Et quand le ressenti est savoureux, ne pas se priver de savourer ! Goûter ce que ça fait de savourer. Là encore, pas de jugement, de préférence, pour Ce qui goûte. Et comme bien sûr il y a des préférences sur le plan relatif, goûter ce que ça fait d’avoir des préférences !
Tout est bon à prendre pour l’expérience existentielle."
Suyin Lamour,
« La grande paix du cœur »
"C'est facile de dire "je t'aime".
C'est facile de parler d'amour, de présence, de conscience, et
d'une profonde acceptation de ce qui est.
C'est facile d'enseigner, de dire des choses qui sonnent vrai,
bien, et spirituel. Mais ce ne sont que des mots.
Il y a un monde avant les mots.
Quand la colère monte, peux-tu rester près d'elle,
et ne pas l'endormir ou la déchaîner ?
Quand la peur envahit le corps, peux-tu respirer en elle, et ne
pas fusionner avec elle ou prendre la fuite dans des histoires ?
Quand tu te sens blessé.e, rejeté.e, pas aimé.e, abandonné.e,
peux-tu faire de la place pour ce sentiment, lui souhaiter la
bienvenue dans le corps, t'incliner devant son intensité, son
feu, sa présence, et ne pas attaquer, ou passer à l'acte ou
lancer des injures ?
Peux-tu t'engager à ne pas t'abandonner toi-même au moment
où tu as le plus besoin de ton propre amour ?
C'est facile de parler d'amour.
C'est facile d'enseigner.
Jusqu'à ce que les anciennes blessures s'ouvrent.
Jusqu'à ce que la vie ne fasse plus ce que nous voulons.
Ce qui te stimule est pour toi une invitation à t'aimer
toi-même plus profondément.
Peux-tu le voir ?
Il n'y a pas à avoir honte
de cela.
Nous avons tous des zones sensibles."
Jeff Foster
https://www.facebook.com/divinepagaille/?ref=py_c
"La grande Voie est simple,
mais les gens préfèrent les chemins détournés.
La grande Voie est simple.
C'est ce qui se révèle ici et maintenant.
Les chemins détournés sont les jugements que vous portez sur
ce que vous faites ou ne faites pas.
Vous pouvez vous disputer avec le passé autant que vous le
souhaitez et même après avoir trouvé les raisons les
meilleures, les plus persuasives et les plus humaines au
monde pour justifier qu'il aurait dû en être autrement, le passé
reste ce qu'il est.
La voie de la clarté, la grande Voie, c'est commencer
maintenant.
Les pensées que vous ne remettez pas en question
concernant la vie vous amènent à croire que quelque chose
n'est pas en ordre et cela ne peut jamais être vrai."
Byron Katie
https://www.facebook.com/divinepagaille/?ref=py_c
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana