"En tournant notre regard vers notre intimité et en nous ouvrant à la vie telle qu’elle se présente dans l’instant, nous découvrons que nous sommes la vie même, déjà complets, déjà comblés.
La vie devient douce, intense, vibrante, tranquille et simple, au cœur de l’agitation du monde.
Nous recontactons notre capacité à nous émerveiller et à aimer.
Le bonheur devient alors disponible à chaque seconde".
Séverine Millet
" Je recherche sans relâche qui je suis et, sur ce chemin, je ne vois personne pour me renseigner ni nulle part où me réfugier. Les émotions fluctuantes me maintiennent dans un état d’instabilité chronique. Je me dis : « Si je réussissais à comprendre comment fonctionne l’être humain, je pourrais trouver des moyens pour me stabiliser et être en paix. »
J’arrive à me sentir bien durant un court laps de temps, mais l’angoisse et la sensation d’être vide reprennent rapidement le dessus. À nouveau, un état de mal-être m’envahit, m’apparaissant de plus en plus comme étant mon état naturel.
Des solutions, j’en ai pourtant cherchées intensivement et expérimentées tout autant, sans aucun résultat permanent. En bout de course, je suis désespérée et confuse. Alors que je réalise de plus en plus que je ne suis pas outillée pour comprendre, une question fondamentale surgit : « Et si je me trompais sur l’entièreté de ce que je crois être? »
À l’instant même, cette interrogation s’impose comme une telle évidence qu’elle balaie d’un seul coup tout intérêt concernant la survie du personnage Betty!
Un lâcher-prise définitif s’installe de lui-même, ne laissant plus aucune place pour une éventuelle transformation. Ce total abandon à la Vie me plonge dans une grande vulnérabilité.
Dépouillée des désirs du personnage, que me reste-t-il? Un élan, une urgence pour la vérité, ce qui est la seule permanence de ma vie. "
Betty
« La Fraîcheur de l’Instant » aux Éditions
"Prendre de l'altitude...une pratique quotidienne !
Voir, voir encore et toujours, c'est le cœur de la pratique quotidienne. Il faut bien réaliser que «cela» en nous qui voit, que pour ma part j'appellerai "Être essentiel", est encore faible, voire embryonnaire, alors que le mental est très puissant.
Il y a donc à cultiver ce que l'instructeur américain E.J.Gold appelle la "volonté d'attention", qui n'a rien à voir avec ce qu'on entend habituellement par le terme "volonté" : il s'agit ici simplement d'être présent et de revenir sans cesse à cette présence.
Gurdjeff employait le terme de "rappel de soi", Arnaud Desjardins employait le terme de "vigilance", mais qu'importe le nom qu'on lui donne, cette activité, spirituelle de par sa nature même, est à pratiquer sans cesse, ou disons, le plus souvent possible...
Pour tous ceux qui ont eu un aperçu de cette "vision", à présent, la développer repose entre leurs mains, c'est en quelque sorte leur responsabilité de ne plus "dormir", mais de "voir".
Yvan Amar parlait, quant à lui, d'obligation de conscience..."
Tardieu
https://www.facebook.com/vivrenpresence/
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana