« Même si on examinait avec attention l’univers entier,
il serait impossible de l’y trouver.
Il n’est pas possible de découvrir la bouddhéité en dehors l’esprit.
Quand bien même, ne reconnaissant pas cela,
vous rechercheriez l’esprit à l’extérieur,
Comment pourriez-vous vous trouver vous-même en vous cherchant ailleurs ?
Ainsi d’un idiot qui, immergé dans la foule
Et fasciné par son spectacle,
se serait perdu lui-même,
Et, ne se reconnaissant plus, se chercherait lui-même partout,
Prenant à tort les autres pour lui-même.
De même, puisque vous ne voyez pas l’état naturel qui constitue la condition authentique des choses,
Vous vous diluez dans le samsara,
ne sachant pas que les apparences sont l’esprit,
Et, sans voir que le bouddha est votre propre esprit,
vous occultez l’au-delà de la souffrance.
Samsara et nirvana sont distincts,
compte tenu de la connaissance et de l’ignorance,
Mais, en l’espace d’un instant, la différence entre eux s’abolit.
En les voyant ailleurs qu’en votre esprit, vous vous illusionnez.
Or la méprise et la non-méprise sont d’une unique essence.
Comme il n’est pas établi que la série psychique des êtres est double,
La nature de l’esprit sans artifices se libère
quand on la laisse simplement en elle-même,
Mais si vous n’êtes pas conscient que l’illusion même gît dans l’esprit,
Vous ne comprendrez jamais ce sens ultime de la Réalité.
Par conséquent, observez en vous-même et par vous-même ce qui
émerge et surgit naturellement,
Ces apparences, observez d’où elles surgissent d’abord
Puis où elles résident entre-temps
Et la destination où elles se rendent pour finir.
A l’instar d’un corbeau [qui regarde dans] un puits
Puis s’envole du puits sans y retourner,
Les apparences émergent de l’esprit,
Et, étant surgies naturellement de l’esprit, s’y libèrent.
Cet esprit essentiel vide et clair connaît toutes choses,
étant conscient de tout,
Sa clarté et sa vacuité étant indivisibles depuis l’origine,
on le compare au ciel ;
Etabli définitivement en tant que claire évidence de la sagesse née : elle-même,
Il est de fait la Réalité même.
Comprendre ce qu’il est,
c’est se rendre compte que toutes les apparences phénoménales de l’existence
Sont connues au sein de votre propre esprit, et que cette nature de l’esprit
Présente et radieuse
est comme le ciel.
Toutefois, cet exemple du ciel qui illustre la Réalité
Ne peut être que partiel et provisoire, un simple signe indicateur.
Car la nature de l’esprit est un vide accompagné de présence vive,
clair en tous ses aspects,
Tandis que le ciel est un vide sans présence, une béance inanimée.
Par conséquent,
le véritable sens de l’esprit ne saurait être montré par le ciel.
Reposez donc dans cet état sans aucune distraction ! »
Le livre des morts tibétain, traduction Philippe Cornu
"La vie ne prend pas de décisions.
L'univers ne se programme pas lui-même.
Il se déploie, tout simplement. Regardez une plante.
Elle ne se fait pas de souci. Elle ne dit pas :
"Je crois que dans quelques jours, je me ferai pousser une nouvelle feuille
juste ici, à gauche." La plante ne pense pas.
Sa vie est un déploiement spontané.
Tout comme pour cette plante, nos vies peuvent
se dérouler dans la Grâce sans effort et la joie.
Soyez ouverts à ce qui est spontané.
Ayez confiance et vous verrez s'accroître votre confiance,
votre sagesse intuitive et votre joie naturelle."
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"Personne n'a le pouvoir
de vous rendre malheureux ou misérable.
Pour l'essentiel, nous nous infligeons ça tout seuls.
Le bonheur est notre vraie nature.
La tristesse vient surtout par habitude
et du fait de l'identification au soi personnel.
Nous pouvons être heureux à chaque instant
mais généralement, par habitude, nous choisissons
d'accorder notre attention à ce qui nous rend malheureux,
et ainsi nous perdons ou nous occultons notre joie naturelle.
Développez l'excellente attitude d'avoir de la gratitude
pour toute l'existence.
Ignorez les pensées, les soucis et les problèmes insignifiants,
l'amer comme le doux.
Instantanément, vous commencerez à sentir votre humeur s'améliorer
et bientôt vous commencerez à porter un regard
plus lumineux, plus sage et plus aimant sur la vie.
Commencez dès aujourd'hui."
Mooji
"L'intention du disciple est de comprendre, mais Bouddha ou Jésus parlent derrière celui qui comprend. Ils t'emmènent derrière la lumière en parlant à ce qu'est la source de la lumière, à ce qu'est la connaissance qui n'a aucun besoin de comprendre quoi que ce soit pour être ce qu'elle est. Ils parlent toujours au-delà et à travers celui qui comprend. On parle tout simplement à soi-même. Et là, il n'y a aucune nécessité de compréhension. Cela parle de soi-même à soi-même, Cela se comprend tout seul et il n'y a personne qui doive comprendre quoi que ce soit. C'est la joie qui parle et la joie qui écoute, qui ne dit rien en parlant et n'entend rien en écoutant. Il n'y a personne qui parle et personne qui dise quelque chose de signifiant à une autre personne qui écoute, laquelle comprendrait avec l'idée d'avoir un avantage. C'est l'absence absolue d'un esprit ayant la moindre utilité. Il n'y a absolument pas de futur, c'est un maintenant éternel sans intention de futur. Et le gourou qui dit : « J’ai eu cette expérience, j'en témoigne pour vous la transmettre », c’est faux ? C’est déjà trop tard. Quelqu'un a fait une expérience et la revendique : « J'ai eu cette réalisation et je peux la partager avec toi. Suis-moi, et je te promets que… ». Tout ce qu'on peut dire, c'est que l’existence n’a jamais fait d'expérience et tout ce qui fait une expérience vient trop tard. L’existence n’a pas de possession. Être celui qui connaît est encore une expérience de trop. Un jnani qui sait qu'il est un jnani est un jnani de trop. Un maître qui se prend pour tel doit encore rencontrer son maître. C’est toujours le Soi face à lui-même. Le Soi n’a pas besoin de savoir pourquoi.
L’idée de satguru signifie que toi seul peux te satisfaire, car tu es la satisfaction même et personne ne peut te la donner. Cela ne peut pas être enseigné, Cela ne peut pas être décrit, Cela ne peut pas être transmis. Cela n’a besoin d’aucune présence, Cela est l'absence totale de toute nécessité. C’est moksha, la liberté sans personne qui soit libre. C’est être libre d’un second en une fraction de seconde. En étant ce qui est sans second, l’idée de second explose. Tu dois être conscient pour être inconscient, tu dois être conscient pour jouer à l’inconscient. Tu dois être éveillé pour vouloir t’éveiller."
Karl Renz
"Quand vous vous imaginez que vous êtes le corps,
il n'est pas étonnant que vous ayez tous ces ennuis de santé.
Quand vous vous imaginez que vous êtes le mental,
il n'est pas étonnant que vous ayez tous ces soucis.
Quand vous savez que vous êtes la conscience,
il n'est pas étonnant qu'il y ait tant d'espace et de paix.
Quand vous réalisez que vous êtes la pure conscience non née,
il n'est pas étonnant que vous soyez suprêmement heureux."
Mooji
https://www.facebook.com/Mooji-Francophonie-220402271438224/?ref=py_c
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana