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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 13:12


"Le chemin intérieur est un chemin non pas de développement de soi mais de dé-construction totale de soi, de nos croyances à propos de qui nous sommes, de nos fonctionnements et de nos pensées qui voilent notre vérité la plus intime, le secret le mieux gardé, celui d’une conscience une et indivise qui habite toute la création dont nous-même.
Le chemin consiste donc à apprendre à voir au delà des apparences et de l’évidence. A apprendre à regarder vraiment, à nous observer nous-même vivre et agir. Dans cette observation fine, par notre seul regard, peu à peu nous allons nous dénuder et toucher à un vécu de plus en plus direct avec la vie. Peu à peu il n’y aura plus moi qui vit la vie, mais la vie qui se vit en moi librement."

 

Séverine Millet

 

http://www.laseve-et-lerien.com/contact-avec-la-nature.html

Séverine Millet: "Apprendre à regarder vraiment."
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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 12:22
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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 11:11
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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 11:07

 

"Il fut un temps où je croyais que je devais plaire à tout le monde, mais maintenant, cette croyance n'est plus.
Il fut un temps où je croyais que je devais être la meilleure personne que je pouvais pour être libre, mais plus maintenant.
Il fut un temps où je croyais que je devais d'abord faire tout ce que j'avais à faire dans ce monde, et que c'est seulement une fois que j'aurais fait tout cela et que j'en aurais été satisfait que je pourrais accorder mon attention à la découverte du Soi.
Il fut un temps où je croyais cela.
Il fut un temps où je croyais que quelqu'un d'autre devait me rendre heureux.
Ce temps-là me paraît bien loin.
Il fut un temps où je croyais être indigne, mais je vois maintenant que c'était n'importe quoi.
Il fut un temps où je croyais que je n'étais pas prêt, mais je vois maintenant que ce n'est pas vrai.
Il fut un temps où je croyais que je devais pratiquer plus, méditer plus longtemps, être plus sincère, mais j'ai vu que ce n'est pas le cas.
La vie n'est pas aussi éprouvante ou cruelle.
J'ai cru tant de choses qui n'étaient pas vraies.
Puis j'ai réalisé que rien ne fait obstacle à la liberté que je suis."


 Mooji


https://www.facebook.com/Mooji-Francophonie-220402271438224/?ref=py_c

Mooji: "La liberté que je suis."
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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 11:06
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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 13:21
Image-citation du jour.
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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 12:51

 

"Rien à créer, rien à détruire.
Le souffle se déplace, le sang s'écoule, le corps est au repos, les sens ouverts, spontanément.
L'harmonie règne partout.
Écoute le bruit du vent, plonge-toi au cœur de ta propre quiétude, de ton propre silence.
Rien n'a besoin de changer.
Les choses sont comme elles sont. En totale unité.
Observe ce silence intérieur, cette quiétude que tu es - elle ne manque de rien, n'a besoin de rien, ne s'oppose à rien, ne revendique rien.
A l'unisson avec tout ce qui est."


 Mooji

https://www.facebook.com/Mooji-Francophonie-220402271438224/?ref=py_c

Citation du jour.
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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 12:49
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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 12:25


 

"De fait, la mécanique est simple. Mais elle est si subtile, et nous sommes tellement pris dans son énergie qu’en général nous ne la voyons pas : le vivant, l’énergie de vie que nous sommes émerge spontanément à chaque instant à travers notre forme. Et au même instant cette énergie libre se saisit elle-même et crée alors l’illusion d’appropriation, l’illusion que « je » suis l’agissant, « je » suis celui qui opère, que j’ai un pouvoir sur la vie, et une volonté personnelle. Et ce faisant l’illusion d’identité personnelle et de séparation apparaissent. A partir de là, cette saisie se fait automatiquement à chaque émergence, et tout est récupéré pour nourrir ce « moi », et alimenter ce pouvoir de s’approprier le vivant pour en faire une affaire personnelle.
Cette « identité » se crée donc à chaque instant, à chaque émergence.

Et cette identité est une apparence, car même ce « faussaire » qui se prend pour le propriétaire de notre vécu est tout autant la vie libre, mais qui se voile à elle-même.
Car cette « personne » n’est qu’une idée mentale, une pensée, une perception, une impression.
Lorsque je dis « une idée mentale », une pensée, je ne parle pas des simples pensées qui s’expriment dans notre tête même si la plupart expriment et alimentent l’idée même du personnage. Je parle ici de la « forme mentale » du personnage, de sa racine mentale, une énergie puissante active en nous qui transforme tout vécu, toute sensation, toute perception, toute émotion, l’idée même d’avoir un corps physique, toute expérience comme appartenant au personnage : « c’est moi qui ressens », « ceci est mon corps », « c’est mon émotion, ma pensée, mon expérience », « je suis coupable », « je suis triste », etc.
« Moi » est constitué par cette saisie de l’instant, cette saisie du vivant. La multiplicité aussi : la saisie a le pouvoir de faire apparaître les objets comme séparés. Et si cette saisie est toujours ce même mouvement d’appropriation, elle va ensuite s’épanouir dans diverses formes que nous allons appeler, au choix, volonté personnelle, contrôle, pouvoir sur la vie, je suis ce corps, mes émotions et mes perceptions (pour les plus profonds), ou encore culpabilité, jugement, rejet, orgueil en tout genre, mais aussi je suis ceci ou cela, ce que je fais est bien ou mal, juste ou injuste, etc.

C’est là qu’on peut parler de notre blessure la plus profonde, la blessure de conditionnement, qui est la racine même du conditionnement humain et de l’identification aux objets : je parle de blessure, car à mon sens et dans mon expérience, pour beaucoup de personnes (et je m'inclue moi ici) ce mécanisme de saisie est une véritable sécurité, une protection de notre plus profonde vulnérabilité, cette vulnérabilité de l’enfant qui n’est que pure émergence du vivant s’exprimant dans sa forme humaine. Je reparlerais bientôt dans un autre article des blessures profondes qui alimentent et maintiennent par sécurité l’illusion d’appropriation du vécu. Mais déjà ce qu’on peut découvrir parfois, c’est que même s’il y a en nous un désir et un « oui » authentiques à se reconnaître et à connaître la vérité sur notre nature et celle du monde, un « non » profond à la vérité peut exister en parallèle. Et si ce « non » persiste même après s’être reconnu dans sa véritable nature, cette énergie du non peut nous ramener et nous ramener encore dans l’illusion du moi. 

Toute illusion puissante à propos de la vérité a se pouvoir de nous ramener dans le « moi ». Ainsi, si l’on croit que s’éveiller est un état spécifique avec des sensations spécifiques (bien-être, absence d’émotions désagréables, joie ou amour en permanence par exemple), cette croyance a le pouvoir de nous faire « chuter » à nouveau ou peuvent entraîner le mental à se fixer sur des états extatiques et transcendants qui seront confondus avec l’éveil. On peut même se fixer sur "il n'y a personne" et sur l'impersonnel pour échapper à la vie qui nous fait si peur, car dans ce "il n'y a personne" il n'y aura plus la souffrance du personnage.

C’est délicat à envisager car lorsque tout cela est vu, en réalité nous découvrons que ce qui est voilé ne l’a jamais été, que le sentiment même d’être une personne séparée est lui-même totalement impersonnel ou « non approprié », sans propriétaire. Nous pouvons alors vivre des moments où le personnage revient, mais où l’évidence demeure... ou pas. Quand je parle du personnage, je parle seulement du mécanisme qui s'approprie en vous le vécu, je ne parle pas de vous. N'ayez pas la tentative de vous débarrasser de vous-même. Vous serez toujours la même personne, avec le même tempérament, les mêmes perceptions, les mêmes émotions, mais vous ne vous prendrez plus pour votre production mentale, ce qui est un vécu très différent. La souffrance reste mais elle est vécu de façon non psychologique, comme une expérience à vivre avec un goût particulier. Vous vivrez les mêmes expériences, n'imaginez pas le contraire, il n'y a pas d'état spécifique dans le fait de ne plus saisir l'instant, seulement la vie qui se vit à travers vous de plus en plus librement. Et quand vous vous y prendrez les pieds, dans cette saisie, et il est toujours possible d'y re-gouter (je parle d'expérience :-), vous aurez de plus en plus la capacité de le voir, de le vivre pleinement et d'en rire.

Mais tant que cela n’est pas vu, que nous sommes pris dans la saisie au point de ne pouvoir la percevoir, la seule chose à envisager est d’apprendre à voir, à investiguer profondément ce que nous appelons « moi », et tous ces mécanismes et croyances qui alimentent cette idée d’un « moi ». 
On peut commencer par des investigations simples : faites l’expérience de bouger votre bras. Qui bouge ce bras? Qu’est-ce qui crée le mouvement ? Sans doute allez-vous observez assez rapidement que vous ne savez pas, mais que par habitude vous dites que ce bras vous appartient et que vous le faites bouger. Je vous invite à investiguer plus profondément ce qui est réellement présent dans ce mouvement pour dépasser les évidences. N’essayez pas de trouver « qui » bouge le bras, mais observez ce qui est présent, simplement là en cet instant. L’investigation et la découverte de la réalité se fait d’elle-même par ce regard neutre et doux posé sur notre intériorité, sur notre perception, notre vécu de l’instant.

On peut aussi investiguer ses croyances : la plus profonde est la croyance qu’il y a ici quelqu’un qui a une vie à défendre. En général elle n’est pas immédiatement accessible. D’autres sont aussi fondamentales à rencontrer : je crois que j’ai un pouvoir sur la vie, du contrôle, etc (voir aussi ici l’article sur les croyances).

Apprenez aussi à observer l’origine de l’action en vous afin de découvrir comment le mental récupère l’élan de l’action de façon grossière ou très subtile : cela se fait, puis le mental s’y implique. Cela est si rapide qu’en général nous ne voyons pas l’étape d’avant, car d’emblée le mental récupère le mouvement et en fait son affaire, déroule sa stratégie, etc. Par exemple vous avez l’élan spontané de créer un projet qui vous tient à coeur. Mais pour le réaliser, peu à peu (et parfois immédiatement) vos mécanismes de survie vont s’approprier cet élan initial : ainsi par exemple ce projet va être une nouvelle occasion d’assurer votre sécurité financière, ou de garder le pouvoir ou le contrôle sur votre vie. Alors peu à peu la spontanéité et le plaisir du projet va être englouti dans les « il faut », « je dois », la tension de la réussite et les contraintes en tout genre.

Le mental est même capable de récupérer l’élan de se reconnaître, notre chemin spirituel, nos pratiques de méditation (on peut le voir quand on veut absolument obtenir plus de tranquillité d'une pratique, c'est qu'il y a volonté et donc saisie) mais aussi l’énergie de l’éveil, de la joie, de l’amour, de la tranquillité, de « être », de l’impersonnel pour en faire quelque chose de personnel, de façon si subtile que nous ne le voyons souvent pas et parfois pendant de longues années, sauf si une personne plus mature nous l’indique. Le mental est capable de tout magnifier, de même transcender le réel pour en faire une nouvelle possession, un nouvel attachement, une nouvelle sécurité, un nouveau cadre mental au sein duquel, certes nous nous sentons tellement mieux, voire même au paradis, mais qui reste encore une cadre mental extrêmement subtil. 

Voir ces attachements même les plus fins et même se laisser prendre dedans fait partie du processus normal et naturel de maturation de l’être dans ce chemin de révélation à soi-même. Dans cette saisie, la source « s’oublie », se perd dans l’illusion qu’elle a créé elle-même. Et cette saisie est inévitable jusqu’à ce que l’on puisse en voir la racine la plus profonde. Cette saisie est inévitable tant que persistent des peurs (voire des terreurs) de se rencontrer totalement, absolument. Cette saisie est inévitable car le vie le veut ainsi, et la vie c'est vous-même.

Et là il n’y a aucune place au jugement : c’est bien la source qui joue elle-même ce jeu de se « détourner » pour créer un semblant d’identité personnelle. Pourquoi me direz-vous ? D’un certain point de vu « pour jouer » diront certains. « C’est le mystère » diront d’autres. Mais quoi qu’il en soit la vie nous veut, elle nous désire. Et tout l’inconfort créé par la saisie, la difficulté que nous pouvons ressentir à vivre à partir de cette fausse identité, nous oblige à creuser le sillon de la vérité. Je rends grâce pour ma part à la magnifique maturité et à la sagesse que la difficulté du chemin creuse en nous."

 

Séverine Millet

 

http://www.laseve-et-lerien.com/lasaisie.html

Séverine Millet: "Comment née l’illusion d’une identité personnelle."
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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 12:22
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  • : Le blog de RV
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"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
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