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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:27

 

« Si vous lâchez prise un peu , vous aurez un peu de paix.

Si vous lâchez prise beaucoup, vous aurez beaucoup de paix.

Si vous lâchez prise complètement, vous aurez la paix complète. »

 

Ajahn Chah

Citation du jour.
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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:24
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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:17

 

"A part le sommeil profond sans rêve dont j'ai déjà parlé, il existe une autre porte d'accès non volontaire. Celle-ci s'ouvre brièvement au moment de la mort physique. Même si vous avez raté toutes les autres occasions de réalisation spirituelle au cours de votre vie, une dernière porte s'ouvrira pour vous immédiatement après la mort du corps.
Un nombre incalculable de gens ont rapporté avoir vu de leurs propres "yeux" cette "porte" sous forme de lumière radieuse et être revenus de ce qui est communément appelé une expérience de mort imminente.
Un grand nombre de personnes ont mentionné avoir alors ressenti une sérénité béate et une paix profonde.

Dans le Livre tibétain des morts, ce phénomène est décrit comme "la lumineuse splendeur de la lumière incolore", cette splendeur étant votre véritable moi ainsi que le dit le livre.
Ce portail au non-manifeste ne s'ouvre que très brièvement et, à moins d'avoir déjà connu la dimension du non-manifeste au cours de votre vie, il est fort probable que vous passerez à côté.
La plupart des gens ont accumulé en eux trop de résistance, trop de peur, trop d'attachement aux expériences sensorielles et trop d'identification au monde manifeste.

Alors quand ils sont sur le seuil du non-manifeste, ils s'en détournent par peur perdent ensuite conscience. Ce qui se produit  après est en grande partie involontaire et automatique. En fin de compte, il y aura un autre cycle de naissance et de mort. La présence n'était pas encore assez forte chez ces gens pour qu'ils entrent consciemment dans l'immortalité.

[...]

Comme c'est le cas avec toutes les autres portes d'accès au non-manifeste, votre véritable et rayonnante nature se perpétue, mais pas la personnalité. Dans tous les cas, tout ce qui est réel ou d'un valeur véritable dans votre personnalité appartient à votre vraie nature. Ceci ne se perd jamais. Rien de valeur ou de réel ne se perd jamais.

A l'approche de la mort et au moment de celle-ci, c'est-à-dire lorsque la forme physique se dissout, c'est toujours une occasion unique de se réaliser spirituellement. Mais la plupart du temps, les humains passent dramatiquement à côté, puisqu'ils dans une culture qui ignore presque totalement la mort et tout ce qui a vraiment de l'importance.

Chacune de ces portes donnent accès à la mort, celle du faux moi. Quand vous passez le seuil de l'une d'elles, vous arrêtez de fonder votre identité sur votre forme psychologique, créée par le mental. Vous prenez alors conscience que la mort est une illusion, tout comme votre identification à la forme en était une. La fin de l'illusion, c'est tout ce que la mort est. La mort n'est douloureuse qu'aussi longtemps que vous vous accrochez à l'illusion."

 

Eckhart Tolle

 

http://maison-ema.over-blog.fr/tag/eckhart%20tolle/

Eckhart Tolle: "La mort consciente."
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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:16
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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:13

 

"De plus en plus souvent je disparais en cette "éblouissance" , demeure le spectacle de la vie. Tout se produit sans que j'ai le sentiment d'avoir décidé de quoi que ce soit. Ce qu'il reste de "moi" de cette image "moi" semble être utilisé pour le rôle du film. Il reste le même. Sauf qu'il est nettement plus confortable puisqu'il n'a plus d'attente et ne se débat plus avec ce qui devrait être ou pas. Il ne cherche plus à changer les autres et le monde, ou lui-même. Il n'y a plus de besoin de reconnaissance, de confirmation ou de prouver quoi que ce soit.

Alors oui, il y a une réelle détente, une tranquillité puissante et joyeuse.

Cette absence d'interférence au déroulement de ce qui est donne l'impression parfois de laisser un trou, un espace à la place du "moi". Au travers de cette vacance s'étire un sourire d'une infinie tendresse, un regard-sourire qui s'ouvre sur ce monde en pleine agitation, en pleine mutation et l'accueille dans son amour inconditionnel.

Un amour incommensurable.

Mais un amour silencieux. Il se distille goutte après goutte laissant les traces d'un parfum délicieux sans qu'on puisse en nommer la fragrance.

Au fond, Dieu, le Soi, se rêve ainsi. Et c'est cela qui est absolument extraordinaire. Dieu se rêve dans l'ordinaire de la vie, son songe se fragmente en des milliards de rôles ordinaires (bêtes, plantes, hommes, rochers, mers, arbres, feu, eau, terre, ciel etc. ...) qui en font sa splendeur. Il ne s'agit pas de devenir des êtres extraordinaires, on dirait que cela veut se vivre en conscience dans l'ordinaire de chaque vie, dans la banalité de chaque moment le rendant un rien frémissant de toute la beauté de l'Être.

Cela veut se vivre en amour dans la simplicité de l'instant.

Cela cherche à se vivre en conscience dans la plus humble de ses manifestations de vie.

C'est tout, et c'est beaucoup.

Et c'est maintenant.

Cette pleine conscience d'être l'Un en manifestation multiple, apporte une joie délicieuse, une paix profonde, un lâcher-prise jubilatoire.

Cela laisse la place au jeu, à la légèreté, à l'humour.

Alors quoi maintenant ?

Maintenant : tous les possibles, à chaque instant !

Quand on ne se projette plus dans le futur, chaque instant devient intense, plein, débordant de cette Vie si Intelligente. C'est là qu'on se touche réellement en son essence, en sa vérité. On se sent enfin être vivant de la Vie-une. Non pas en tant que personne, mais en étant le mouvement même de cette Unité.

Je marchais vers le port pour aller faire les courses en passant devant quelques villas plantées sur la corniche surplombant la mer lorsque qu'un gentil miaulement de chat attira mon attention. Ce n'était pas un cri de détresse, juste un petit salut. Il insista, semblant vouloir que je lui prête plus d'intérêt et je m'arrêtais pour le saluer. C'était un joli matou blanc et noir, trônant sur une des colonnes du portail d'entrée de la maison que je venais de dépasser. Le chat, juché sur son piédestal, dardait vers moi ces yeux dorés et lança encore un petit "miaou" dans ma direction comme pour confirmer son appel. En dessous de ses pattes repliées sous son corps qui se chauffait au soleil il y avait une petite enseigne désignant le nom de la villa :

" Carpe diem "...

ça ne s'invente pas !

Plein signes ! voilà le jeu, à chaque instant, si l'on sait voir ce mystère se déroulant sous nos yeux. Se renvoyant de multiples rayons de sa splendeur, il se dévoile aux cœurs ouverts.

Bien sûr il y a toute cette cacophonie du monde, toutes ces discordances, tous ces couacs... mais, exactement comme ces musiciens qui ajustent leur instrument de musique avant de démarrer un concert, tout ce bruit n'est que la préparation à la sublime symphonie de la vie.

Le chef d'orchestre va frapper quelques coups de baguettes (magique ?) sur son pupitre appelant l'ensemble des musiciens au recueillement, un grand silence s'en suivra, chacun retiendra son souffle... et le magistral concert de la Vie-une se déploiera dans toute sa merveilleuse beauté."

 

Domiji

 

http://lavieestleplusgranddesguru.over-blog.com/2016/03/symphonie.html#ob-comment-ob-comment-87520728

Domiji: "Un amour incommensurable."
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 15:50
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 15:45

 

"Méditer est un acte de remémoration : remémoration de ce que je ne suis pas, remémoration de ce que je suis.

Dans ce souvenir qui émerge dans une conscience endormie, réside la méditation, non pas en tant qu'acte, mais en tant qu'être."

 

Jean Marc Mantel

 

Citation du jour.
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 15:44
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 15:35

 

"[N']attendez [pas] qu'un événement d'ordre temporel vienne vous sauver.
Le salut ne se trouve pas ailleurs, ni dans un lieu ni dans le temps. Il est ici et maintenant.

[...]
La plupart des gens recherchent les plaisirs du corps ou diverses formes de gratification psychologique parce qu'ils croient que ces choses les rendront heureux ou les libéreront de leur sentiment de peur ou de manque.
Ils perçoivent donc le bonheur comme une sensation accrue de vitalité engendrée par les plaisirs du corps, ou bien comme une sensation plus totale et plus forte de leur moi procurée par une gratification psychologique quelconque.

Leur recherche de salut s'effectue donc à partir d'un état d'insatisfaction ou de manque. Invariablement, la satisfaction que ces gens obtiennent est de courte durée. Par conséquent ils projettent habituellement de nouveau la condition de leur satisfaction sur un point imaginaire se trouvant loin de l'ici-maintenant.
"Quand j'aurai ceci ou que je serai libéré de cela, alors je serai bien". Voilà l'état d'esprit inconscient qui crée l'illusion que le salut se trouve dans le futur.

Le véritable salut, c'est la satisfaction, la paix et la vie dans leur plus grande plénitude. C'est être qui vous êtes, sentir en vous le bien qui n'a aucun opposé, la joie de l'Etre qui ne dépend de rien d'autre que de lui-même.
Il se ressent non pas comme une expérience passagère, mais comme une présence durable. Dans un langage religieux, on dirait que c'est "connaître Dieu" non pas comme quelque chose d'extérieur à vous, mais comme ce qui est votre essence la plus profonde.
Le véritable salut, c'est se connaître soi-même comme faisant indissociablement partie de l'Un temporel et sans forme qui confère à chaque chose l'essence qui l'anime.

C'est aussi un état de libération. Libération de la peur, de la souffrance, d'une sensation de manque et d'insuffisance, et par conséquent, libération de tout désir, besoin, attachement et de toute cupidité.
C'est se dégager de la pensée compulsive, de la négativité et surtout du passé et de l'avenir en tant que besoin psychologique. Votre mental vous dit que vous ne pouvez pas y arriver à partir  de là où vous êtes. Que quelque chose doit nécessairement se passer, sinon il vous faudra devenir ceci ou cela avant d'être comblé. Que vous avez besoin de temps et de trouver, sélectionner, faire, accomplir, acquérir, devenir ou comprendre quelque chose avant de pouvoir être libre ou complet.

Pour vous, le temps est l'instrument du salut, alors qu'en vérité il en est le plus grand obstacle. Selon vous, vous ne pouvez y accéder à partir des circonstances dans lesquelles vous vous trouvez et à partir de ce que vous êtes dans le moment parce que vous n'êtes pas encore assez accompli ou assez parfait.
La vérité, c'est que l'ici-maintenant est le seul point à partir duquel vous pouvez parvenir au salut.
En réalité vous y accédez par le fait même de prendre conscience que vous y êtes déjà. Vous trouvez Dieu dès l'instant où vous réalisez que vous n'avez pas besoin de le chercher
.

Il n'y a donc pas de chemin unique pour découvrir le salut : n'importe quelle situation peut vous y conduire, mais aucune situation particulière n'est requise. il n'existe qu'une seule porte pour y accéder : le moment présent. Il ne peut y avoir de salut en dehors de l'ici-maintenant. [...]

Rien de ce que vous pouvez faire ou atteindre ne vous rapprochera plus du salut que ce moment-ci. Un esprit habitué à penser que tout ce qui vaut la peine se situe dans le futur aura peut-être de la difficulté à saisir cela. Et rien de ce que vous avez jamais fait ou qu'on vous a fait dans le passé ne peut vous empêcher de dire oui à ce qui est, et de porter intensément votre attention sur le moment présent. Ceci ne peut se faire dans le futur. Vous le faites maintenant ou pas du tout."

 

Eckhart Tolle

 

http://maison-ema.over-blog.fr/tag/eckhart%20tolle/

Eckhart Tolle: "Le salut est ici et maintenant."
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 15:31
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  • : Le blog de RV
  • Le blog de RV
  • : Bavardage sur le Tout en particulier et le Rien en général. Psittacisme sur Ce qui est. Textes , vidéos; citations, images sur la non-dualité (advaita védanta, shivaisme du Cachemire, soufisme, dzogchen, zen, chan, mystique chrétienne, néo advaita, éveillés sauvages, spiritualité laïque non-duelle,...)
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"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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