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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 10:10

 

"L'expérience d'éveil surgit. Par nature totalement impersonnelle, l'expérience n'arrive pas pour la personne. C'est le mystère. L'éveil surgit en tant qu'expérience mais n'est pas une expérience au sens où on l'entend, avec quelqu'un pour qui ça arrive. Relire cette phrase lentement jusqu'à ressentir vraiment ce qu'elle raconte...:

L'expérience d'éveil surgit. Par nature totalement impersonnelle, l'expérience n'arrive pas pour la personne. C'est le mystère. L'éveil surgit en tant qu'expérience mais n'est pas une expérience au sens où on l'entend, avec quelqu'un pour qui ça arrive....

Comment dès lors ce quelqu'un qui se croyait exister pourrait bien devenir parfait suite à l'expérience d'éveil surgit sans lui, non causé par lui. ? Et nait le mythe chez les chercheurs, que les éveillés sont parfaits parce qu'ils ont découvert quelque chose qu'eux cherchent. Et c'est très très difficile à comprendre, parce que le mental n'a pas ce qu'il faut pour viscéralement vivre ce mystère.
L'expérience d'éveil reste innommable, indéfinissable, hors du temps et de l'espace et surtout, surtout, n'est pas quelque chose qui arrive à la personne. Et c'est ce bout là qui est fort mal compris et qui engendre toutes les croyances que "les éveillés" sont parfaits, devenus des espèces de saints, n'éprouvent plus rien, ect...À croire que l'éveil s'adresse à des personnes, il est automatiquement cru que ces mêmes personnes sont transformées et n'agissent plus, ne vivent plus de la même manière qu'avant. C'est la plus grande méprise que je rencontre depuis que je parle un peu aux gens...

Je me permet, pour la justesse de la Chose, d'apporter tout de même une nuance importante. Bien sur que l'éveil change tout. Bien sur que un tas de conditionnements, de croyances tombent, mais ce n'est pas parce que la personne vit l'éveil, c'est simplement parce que la nature de la conscience éveillée est d'éclairer tout, tous les rêves, les chimères, les croyances qui sont là, incluant celle d'être quelqu'un. Comme la conscience éclaire sans cesse le rêve d'être une personne simplement parce que sa nature est d'être éclairante, il est vu que le rêve d'être quelqu'un est comme brume au soleil...et ça se voit, encore et encore....(ici le chercheur va penser : jusqu'à quand ça voit, quand est-ce que ça va être une fois pour toutes et que je vais me débarrasser de moi? ).... Pourquoi et pour qui il serait souhaité d'avoir une fin à ça ? Y en a t-il une ou pas ? La conscience claire, verticale, qui voit, va t-elle faire en sorte de mettre fin complètement au rêve d'être quelqu'un ? Qui s'en soucierait ? surement pas la conscience...elle ne se soucie de rien, elle éclaire de façon totalement neutre. C'est encore le rêveur, la personne qui s'accapare la nature éclairante de la conscience pour penser "je vais devenir parfait". Mais s'il a été bien lu et senti profondément ce que je viens d'écrire plus haut, peut naitre une évidence de l'ordre de " ce que je pense être comme personne ne change rien à tout ça, l'éveil n'est pas le changement ou la transformation d'une personne"...et lorsque les effets de l'éveil ont l'air d'apporter une sagesse de plus en plus profonde dans l'expérience d'être quelqu'un en déconditionnant tous les aspects de la personne c'est le mystère total inexplicable puisqu'il est vu en même temps qu'être quelqu'un n'existe pas...comment pourrait-il être dé-conditionné ? :)

Les enseignants qui témoignent ont, à mon sens, un rôle capital dans l'entretient de ses fausses croyances auprès de ceux qui viennent à eux. L'éveil ne peut être compris par personne, ni même par les enseignants, parce que ça n'arrive pas à une personne, c'est disons anti-matière, anti-rêve. Et dès lors que l'enseignant ne montre qu'un côté de lui parfait, toujours à la hauteur de tout, sans plus rien éprouver, il est dans la saisi d'une croyance qu'il n'a pas vu venir, celle qu'il est spécial de part le fait que cette expérience a surgit pour lui...hélas trop d'enseignants vivent ça sans même s'en rendre compte. C'est pardonnable tout de même :) parce que ça arrive inévitablement! Je n'ai vu aucun cas où l'expérience d'éveil n'a pas été saisie involontairement et inconsciemment par le mental/personnage pour se faire croire qu'il est devenu quelque chose de génial et que du coup il doit le dire et l'enseigner aux autres...Voir ça est capital pour l'approfondissement de la clarté et de l'honnêteté.

Je ne me demande même plus, depuis un bon bout de temps, s'il y aura une fin totale, si les conditionnements archétypaux vont disparaitre, ect. Ce qui demande à être vu est vu, Cela regarde consciemment dans toute cette humanité y compris la personne, et en même temps que ça change tout, ça ne change rien."

 

Christine Morency

 

http://ecritsdabsolu.blogspot.fr/

Christine Morency: "En même temps que ça change tout, ça ne change rien."
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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 12:56
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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 12:49

 

"Le créateur est celui qui se tait. Il ne cherche pas. Ne pouvant chercher que dans sa mémoire, il ne trouverait que ce qu'il projette, le connu et non le neuf. C'est le monde qui, dans son silence, le trouve. L'univers est à sa disposition.
Cela est vrai quel que soit l'art. Le poète qui réfléchit n'est pas un poète. Le poète est quelqu'un qui sait se taire. Dans ce silence, il entend sa poésie, et il écrit ce qu'il entend. La créativité naît du silence, elle ne vient pas de la pensée.
Il n'y a rien à expliquer, rien à justifier. Chaque œuvre est sans cause, sans sens. L'œuvre est à elle-même sa propre raison. Parce qu'elle vient de la créativité même, toute œuvre d'art se situe au-delà de la compréhension. Vouloir comprendre une œuvre d'art, c'est demeurer dans la mémoire.
La vie n'est pas autre chose qu'une œuvre d'art. Vous écoutez la vie, il y a une résonance en vous.

Toutes les possibilités sont là."

 

Eric Baret

 

http://ventdeveil.blogspot.fr/

Citation du jour.
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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 12:30
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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 11:31

 

« Bonne question ! Tout ce qui pourrait être suggéré, serait une autre manière de maintenir la recherche. Aussi longtemps que le « je » peut faire quelque chose, sa continuité est assurée. Le « je » se maintiendra même en disant « Eh bien, puisqu’il n’y a rien que je puisse faire, je vais abandonner la recherche ! » Et il essaiera désespérément de lâcher la recherche. Pendant ce temps, son existence est maintenue : un individu (moi) essaye d’abandonner la recherche. Donc, s’il n’y a rien que vous puissiez faire, ou ne pas faire, que faire ?
Eh non, je ne vous donne aucune réponse. La quête de réponses à vos questions est une autre partie de la quête.
Ne voyez-vous pas que le « je » – c’est-à-dire « vous » – adore poser des questions ? Aussi longtemps qu’il pose des questions, sa continuité est assurée : il y a un sens du passé, du futur, de l’individualité. Voilà une personne qui a des questions, et qui éventuellement trouvera des réponses.
Ne pensez-vous pas que s’il y avait des réponses à trouver, vous les auriez trouvées, après tout ce temps ? N’avez-vous pas déjà reçu suffisamment de réponses ? Vos étagères ne sont-elles pas déjà pleines de réponses, et ne croulent-elles pas déjà sous leur poids ?
Vous voyez, les interrogations doivent se poursuivre, car le « je » doit continuer. Les réponses à vos questions ont déjà été données et redonnées, mais le « je » ne peut les accepter en tant que réponses valides, car, alors, les questions seraient annihilées et avec elles, le « je » qui les a posées. Le questionneur apparaît et disparaît avec les questions.
Le « je » doit continuer à poser des questions et à attendre les réponses.
Son existence même est en jeu ! Et ainsi la grande recherche se poursuit : « Un jour, je serai libéré ! Un jour, je serai libre ! » Pourquoi pas aujourd’hui ? Pourquoi pas maintenant ? Et, si ce n’est pas maintenant, alors, quand ? Quelles réponses attendez-vous ? Quelles questions posez-vous ? »

Peut-être la futilité de tout cela sera perçue, et vous pourrez, alors, rire aux éclats des liens ridicules par lesquels nous nous sommes entravés, en essayant d’être libres, en essayant de nous libérer. Oui, il y a beaucoup de rires et beaucoup d’humour, lorsque le rêve de l’individualité et l’effort pour s’en libérer, sont démasqués. Et cela arrivera peut-être, ou peut-être pas, mais il n’y a rien que « vous » puissiez faire."

 

Jeff Foster

 

http://chamane.blog.mongenie.com/index/p/2011/03/990663

http://www.invitedemarc.com/2014/05/18/jeff-foster-et-le-non-centre/#more-5156

Jeff Foster: "Futilité."
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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 11:21
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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 11:13

 

"Quand on dit “il n’y a personne”, ça veut dire que notre personnage est vide, que ce n’est qu’une comédie. En fait, il n’y a jamais eu quelqu’un. Aussi, tout cela n’était qu’un jeu. À présent, combien voulons-nous l’entendre ? Car, voyez-vous, ici, tout est déjà fini avant d’avoir besoin de commencer.
Si je vous dis que le père Noël n’existe pas, qu’il s’agit d’une histoire, cela signifie que rien de ce qui le concerne n’a jamais été vrai. Il en va de même pour nous, avec l’éveil et ledit chemin qui est censé nous y conduire. Ce n’est pas dans le réel. Nous nous sommes pris pour “quelqu’un”, un personnage avec toute son histoire. Ce n’est pas arrivé ! Tout ce qui s’est produit n’a eu de réalité que celle d’un jeu relatif. Sous le masque nous n’avons jamais cessé d’être “nous”, le Soi immuable.
Alors, qu’attendons-nous encore pour laisser toute cette comédie et assumer la réalité qui Est ? Le “chemin” durera aussi longtemps que nous l’emprunterons, que nous voudrons croire en notre histoire et que nous essaierons de la faire aboutir.

 

Question : Qui est ce nous imaginaire qui va laisser toute cette comédie ? Et qui va choisir la durée du “chemin” ?

 

Je pourrai aussi demander, mais qui est “celui” qui pose cette question ?


Il n’y a pas deux. Il n’y a pas un “second”. Illusionnés, nous sommes comme un comédien qui doit clamer son rôle pour le faire “exister”. C’est l’illusion qui s’auto-alimente et qui recherche en vain sa propre confirmation. L’image que j’utilise parfois est celle du renard qui tourne sur lui en essayant d’attraper sa propre queue.
L’illusion est vide. Elle se croit existante dans la tension du devenir, dans la projection d’un aboutissement.
Nous faisons beaucoup d’effort pour maintenir l’illusion de notre personnage. Aussi, il peut également cesser cet effort, cette programmation, afin de se détendre dans sa nature tout comme le poing se détend dans la main. Cela peut prendre un instant, tout comme des années !"

 

Denis Marie

 

http://denismarie.net/journal/honnetete/l-eveil-et-son-mythe/

Denis Marie: "L'illusion est vide."
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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 13:10
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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 13:04

 

"Nul besoin de faire quoi que ce soit avec ces sentiments. Notre Soi, Présence consciente, ne nourrit aucune intention à leur sujet. Rien n’est un problème pour notre Soi. Seul un soi imaginaire chercherait à s’en débarrasser. En fait, vouloir se débarrasser du soi séparé est une des manières les plus subtiles qu’il a de se perpétuer."

 

Rupert Spira

Citation du jour.
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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 13:02
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"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

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