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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 14:51

 

 

"Le bonheur reste introuvable
que l'on fasse de grands efforts ou que l'on exerce sa volonté,
car il est déjà présent, dans une relaxation simple
et abandonnée.

Ne vous efforcez pas :
il n'y a rien à faire, ni à harmoniser.
Ce qui se présente momentanément au sein du corps esprit
est sans véritable importance
et sans même la moindre réalité.
À quoi bon vous identifier et vous attacher à ceci,
l'évaluer, ou vous évaluer vous-mêmes ?

Il vaut mieux simplement
laisser la totalité du jeu se jouer d'elle-même,
s'élever et retomber telle des vagues,
sans intervenir ni pour modifier,
ni pour manipuler.
Ensuite, voir comment tout s'évanouit puis
réapparaît, comme par magie et de façon répétée,
temps sans fin.

Seule votre quête de bonheur
vous empêche de le voir.
Elle a tout de la chasse que vous donneriez
à un arc-en-ciel aux couleurs vives
que jamais vous ne pourrez attraper,
ou encore du chien qui court
après sa propre queue.
Bien que la paix et le bonheur
n'ont aucune existence
en tant qu'objets ou endroits,
ils sont disponibles en permanence
et vous accompagnent à chaque instant.

Ne croyez pas un instant que soient réelles
les expériences positives ou négatives.
Leur nature est aussi éphémère,
que celle du temps qu'il fait aujourd'hui,
ou que celle des arcs-en-ciel au dessus de nos têtes.

À vouloir saisir l'insaisissable,
vous vous épuisez en vain.
Dès que vous ouvrez et relaxez le poing serré
de l'avidité,
l'espace infini est là - ouvert, accueillant
et réconfortant.

Faîtes usage de cet espace, cette liberté
et aise naturelle.
Ne cherchez pas plus en avant,
ne pénétrez pas l'inextricable jungle
en quête de l'éléphant suprême,
qui est déjà tranquillement à la maison
devant votre propre foyer rougeoyant.

Rien à faire, ni à harmoniser,
rien à forcer,
rien à désirer
et rien ne manque.

Emaho ! Merveilleux !
Tout se déroule de soi-même."

 

 

Lama Guendun Rimpoché

Lama Guendun Rimpoché: "Tout se déroule de soi-même."
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 14:43
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 14:03

Bonjour Présence Lumineuse
Je voudrais que tu m’aides à m’éveiller
Es tu consciente de ta demande ?

Comment cela ?
Mais tu es éveillée !

Si j’étais éveillée je ne serai plus autant enchainée par mes pensées !
Tes pensées ne sont pas toi, tu acceptes qu’elles t’enchainent

Et quel est mon intérêt de rester enchainée alors?
Qu’est ce qui t’empêche de te libérer ?


Mes habitudes peut-être, et puis je ne sais pas comment sortir de cet enchainement, même si c’est moi qui semble l’avoir désiré
Qu’est ce que t’apporte ce besoin de t’enchainer à tes pensées ?

J’existe !
Donc pour toi, tu ne peux exister sans tes pensées ?

Oui ou non, en tous les cas je ne sais pas m’en détacher
Déjà ce qui est bien c’est que tu es consciente qu’elle t’enchaine, alors fais le chemin inverse pour qu’elles ne t’enchainent plus

Mais comment ?
C’est quoi pour toi être enchainée ?

C’est être esclave de ce qui m’enchaine, ne pas être libre, légère…éveillée, quitter ces pensées lourdes et inutiles !
Pourtant tu te complais à les ‘agiter’ encore, laisse les passer tout simplement, ne t’accroche pas à elle, rend les plus légères, que chacune de ces pensées soit vue par toi comme un appel à te rapprocher de ce que tu Es : un être éveillé

Arrête je ne suis pas un être éveillé
Si, tu es déjà éveillée, alors accepte de regarder que tout ce qui t’enchaine n’est pas toi

"Bonjour Présence Lumineuse."
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 13:59
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 13:54

 

 

 

"Cette puissance de la vie-une se retournant en elle-même va utiliser tous les moyens pour se rappeler de son unité.

L'exaspération que provoquent certaines situations nous donnant l'impression d'un enfermement dans des obligations sans fins est souvent l'outil dont se sert le Soi pour briser le mur de l'incompréhension et de l'illusion de la séparation.

Il arrive un moment ou tout devient tout à fait insupportable, voire inacceptable et c'est là que ça explose, ou implose. Il y a donc plusieurs voies de retour au Soi, et si l'acceptation de ce qui est, en accueillant tout ce qui est, comme cela se présente, est une des façons qui se propose en se posant simplement dans l'évidence de l'instant, l'autre voie parait aussi valable dans le sens que ce qui est est insupportable, inadmissible, frustrant, étouffant, castrant, emprisonnant, ou terriblement angoissant ou choquant, provoque un tel rejet que cela ouvre une porte de sortie et d'ouverture sur l'incommensurable.

C'est à dire que dans une situation donnée de souffrance, ou de douleur extrême, ou d'angoisse insoutenable, le retournement peut se produire instantanément, tant on ne peut pas vivre une seconde de plus dans cette situation pénible et divisée. On s'éjecte pour ainsi dire du film, ou de l'identification à la personne, de la séparation, pour se vivre océan de lumière, éternellement Un, sur lequel se déroule tous les films de l'Univers.

Très souvent, on ne peut lâcher-prise sur cette illusion qui nous colle à l'âme et nous englue dans tous ces scénarios récurrents du rêve de l'individualité qu'au bout du bout de l'exaspération découlant de ces situations pénibles ou dramatiques.

Il arrive un moment où bien loin de l'acceptation tranquille, on n'en peut plus de toute cette souffrance, de toute cette misère, de toutes ces obligations... Le refus de ce qui est donne alors l'impression de se fracasser contre un mur. Il semble plus simple d'être dans l'accueil, mais il arrive que ce ne soit pas possible; et bien, accepter de ne pas être dans l'accueil et vivre pleinement ce rejet peut être aussi salutaire. On arrive alors à l'insupportable, et on va droit se fracasser contre le mur, ainsi la coquille se fissure et se brise et vole en éclat, pour enfin laisser passer Cela qui est la seule Lumière qui soit dans une grâce amoureuse et sereine, dans un mouvement radieux et silencieux.

C'est là, et seulement là qu'il est perçu avec une acuité redoutable qu'absolument tout ramène à l'essentiel. On ne peut se forcer à être dans l'abandon et l'acceptation, et en fait aller jusqu'au bout de son rejet est une forme d'humilité en reconnaissant de ne pas pouvoir être un "béni-oui-oui" en hurlant après Dieu. On finira à genoux de toute façon, mais parfois ça fait du bien d'exprimer sa rage et son désespoir.

On finira par se rendre, et ce ne sera pas une défaite, mais la fête d'une victoire de l'être qui vient se vivre en conscience, en amour, en lumière et en joie dans la totalité de son expression de vie.

Ne jamais oublier, même au plus profond de la détresse, qu'il n'y a jamais que l'Amour qui vient se détordre de tous ces nœuds afin de rayonner de son rayonnement paisible dans la transparence de l'être."

Domiji

ps : Ceci n'est pas une invitation à se mettre dans des situations extrêmes pour provoquer une ouverture sur l'indicible, bien que certaines initiations des temps anciens contenaient effectivement ce genre d'épreuve qui entrainait parfois la mort du disciple, il est inutile aujourd'hui de se mettre volontairement en situation à risque. La vie se charge bien intelligemment de nous précipiter dans l'exacte situation qui nous ramènera en notre unité...

 

http://lavieestleplusgranddesguru.over-blog.com/

Domiji: "Accepter la non-acceptation."
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:27
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:24

"Restez où vous êtes, ne changez ni de milieu ni de manière d’être, mais devenez disponible à votre fonctionnement émotionnel, intellectuel et sensoriel. Le silence que vous cherchez ne se trouve pas quelque part, mais dans votre présence à ce qui se présente."

 

"L'écoute est le support de toutes les perceptions. C'est la lumière qui donne réalité à tout ce qui est perçu dans l'écoute, vous vivez réellement votre complète absence. C'est seulement dans cette absence complète que vous pouvez sentir votre présence."

 

Jean Klein

Jean Klein: "Disponible."
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:21
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:17

 

 

"La cause de la souffrance c'est de s'appesantir sur ce qu'on est pas: le petit soi-même et sa petite histoire, l'image de soi-même. Ce pour quoi on se prend n'est qu'une image! Quel est-il le personnage que nous nous sommes fabriqués? Nous ne sommes jamais allés y voir de près. Si nous le faisions, nous verrions qu'il n'y est pas, qu'il est nulle part, exactement comme un mirage. C'est du vent, moins que de la fumée! Nous souffrons de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas, de nous prendre pour quelque chose d'irréel, qui n'a jamais vraiment existé, sauf dans nos images.

 

La réalité n'est pas souffrante! C'est la prétention qui fait souffrir. C'est cela qu'il faut voir."

 

Jean Bouchard D'Orval 

 

  Jean Bouchard D'Orval: "C'est du vent."
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:16
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Présentation

  • : Le blog de RV
  • Le blog de RV
  • : Bavardage sur le Tout en particulier et le Rien en général. Psittacisme sur Ce qui est. Textes , vidéos; citations, images sur la non-dualité (advaita védanta, shivaisme du Cachemire, soufisme, dzogchen, zen, chan, mystique chrétienne, néo advaita, éveillés sauvages, spiritualité laïque non-duelle,...)
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La Vie est ce qui est

cequiest:

"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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