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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:07

"Nous vivons dans l’attente que la vie nous donne plus que ce que nous avons dans la moment présent. Pourtant, notre quête de quelque chose qui n’est pas là, et notre attente d’une vie différente, constituent justement les barrières qui nous empêchent de connaître en ce moment même le contentement et la plénitude absolue.

Nous finissons inéluctablement par être aveuglé par notre quête, et ne nous rendons pas compte qu’il suffirait de véritablement cesser de chercher pour voir ce que nous recherchons."

"Le stress survient quand nous pensons que les choses pourraient ou devraient être différentes de ce qu’elles sont.

Le degré de stress dépend de deux facteurs :

1- L’ampleur de l’écart entre "ce qui est" et "ce qui devrait être" ,

2- Le sens ou importance que nous attribuons à cet écart.

En réalité, le stress n’est pas provoqué par un conflit entre la réalité et ce que nous croyons, mais par un conflit avec nos croyances (…). Il est impossible d’être en conflit avec la réalité. La réalité est (simplement). La réalité n’est ni bonne ni mauvaise, ni désirable, ni indésirable : il est en effet impossible de s’y opposer ou de l’approuver car, en dehors de nos croyances, elle est, un point c’est tout.

Seules nos croyances sur la réalité, ou les interprétations que nous en faisons, peuvent entrer en conflit. C’est pourquoi tous les conflits ou tensions prennent automatiquement fin lorsque nous faisons l’expérience de la réalité, ou que nous sommes "vrai".

Nos croyances sont une représentation de ce qui est.

Croire que nos représentations sont ce qu’elles représentent, nous place dans l’incapacité de connaître les choses telles qu’elles sont. Donc pour leur plus grande part, nos croyances nous coupent de la réalité.

Cela signifie-t-il qu’afin de connaître les choses telles qu’elles sont, nous devons nous dépouiller de toutes nos croyances ?

Pas du tout. Il nous suffit de reconnaître nos croyances pour ce qu’elles sont. Nous devons faire l’expérience de nos croyances en tant que croyances (en tant que représentation de choses que nous ne pouvons connaître qu’en tant que représentations. Nous pouvons ressentir l’énergie ou la forme originelle qu’elles constituent. Comme pour le reste, nous pouvons connaître leur "être" (c’est-à-dire ce que sont nos croyances avant d’être des croyances)."

 

 

Peter et Penny Fenner (Le Courage de se libérer)

 

Peter Fenner: " Reconnaître nos croyances pour ce qu’elles sont."
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 14:51
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 11:09

 

 

"La meilleure façon de prendre soin du futur est de prendre soin du présent maintenant."

 

 

Jon Kabat-Zin

Citation du jour.
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 11:05
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:51

 

 

"Chercher un autre état que l'état naturel est nous condamner à devoir forcer d'une façon ou une autre pour tenir et entretenir autre chose que notre état naturel. Ce qui, à la longue, peut devenir un peu fatiguant ; forcer, se rappeler, se changer, etc. Tout ça pour être plus heureux ou pour être quelqu'un... L'état naturel est tout simplement déjà là, et surtout lorsque nous arrêtons de trafiquer la vie ou notre personnalité d'une façon ou d'une autre.

Dans notre culture, il est normal de chercher à être une autre personne que celle que l'on est déjà ; l'effort est bien vu, et c'est au combat qu'on reconnaît les braves... et qu'on gagne des médailles ! Faire la paix avec ce que nous sommes en tant qu'être humain nous permettra une grande détente et beaucoup de souplesse et de sérénité. Évidemment, nous ne tombons pas dans le panneau de nous croire parfait ou arrivé au summum de notre potentiel, loin de là. Simplement nous évoluons sans effort vers l’actualisation de notre potentiel en tant qu'être humain et individu au sein d'une civilisation qui est telle qu'elle est aujourd'hui. Donc on ne se repose pas sur ses lauriers (si on croit en avoir !) ni sur la croyance en l'impossibilité d'une vie meilleure... On suit plutôt le courant de la vie, qui, chaque année, nous mène un peu plus loin dans notre déploiement, et ce, sans aucun effort, car c'est juste naturel de grandir. Il suffit de ne pas être trop pressé en fait, même si les voies et les thérapies, les voitures et la nourriture « rapides » sont à la mode. Mais bon, pas de problème, c'est bien de faire des expériences, après tout on est là pour ça aussi.

 

L'état naturel est déjà là, bien que nous jugions « ce qui est » comme inadéquat ou pathologique. Ces notions, si utiles soient-elles à un certain niveau, dans le cadre d'un certain paradigme, peuvent à terme nous voiler la prochaine étape de notre évolution de conscience. Le passage d'un état « culturel » à un état naturel, implique d'abandonner les représentations propres à notre culture ! Déposer les croyances dualistes qui ont construit et maintiennent notre identité sociale et humaine, comme étant notre seule véritable identité, ce qui est faux. Nous pouvons avoir plusieurs identités culturelles, et donc relatives, comme notre carte d'identité, notre âge, notre sexe, notre groupe ethnique ou notre spiritualité ; ce qui est parfois pratique pour pouvoir se différencier et ne pas tout mélanger non plus. Ceci étant, nous avons également une identité « absolue », à savoir la Source de Vie, la Conscience, ou comme vous préférez l'appeler, sachant qu'elle est en dehors de toute possibilité d'être réduite à un quelconque terme ou concept. Ce que nous sommes donc en réalité, au-delà ou en deçà de toute identité relative, c'est la Conscience. De cette Conscience émane « tout ce qui est », et dans « tout ce qui est » est « contenu » l'intelligence de la Source, de la Conscience.

L'état naturel est l'expression de l'intelligence de la Conscience, et cet état ne comporte en lui aucune erreur, aucun manque, aucune « maladie ». Demandons à un arbre comment fait-il pour rester en permanence en harmonie et en unité avec son environnement (et donc l'univers) ? Il vous répondra que c'est sa nature et qu'il ne fait rien de spécial pour cela, c'est juste ce qu'il est. Pourquoi en serait-il autrement pour nous, petits frères évolutifs de nos amis les arbres ? Et bien lorsqu'en nous cesse le combat ou les tentatives de contrôle de la Vie, c'est tout simplement cet état naturel qui réémerge de lui-même, sans que nous ayons besoin de faire quoi que soit.

Lorsque, d'une certaine façon, nous quittons cet état naturel, alors va se mettre en marche en nous, un processus de recherche de cet état naturel d'unité et de spontanéité. Nous ressentirons que quelque chose manque, et nous nous mettrons en quête d'un mieux (ce qui est simplement du bon sens d'ailleurs), que ce soit au travers du travail, de la famille, du couple, de la politique, de la spiritualité, du sport, etc. Et, lorsqu'enfin l'état naturel aura été recouvré, alors ce processus de rechercher s'arrêtera de lui-même. Le processus de recouvrement de l'état naturel est lui aussi naturel, donc nous n'avons pas forcément besoin de le « booster » et de le compliquer plus que ça ; la nature sait très bien retourner à l'équilibre, d'elle-même, sans avoir besoin de se rajouter une « science de l'équilibre » de surcroît. Ces « sciences » nous aideront bien au début, mais auront leur limites au-delà desquels nous devrons passer par « l'initiation » de la confiance, voire de la foi. Nous ne pouvons pas arriver à l'état naturel par nous-mêmes, il faut laisser faire et sentir chaque jour simplement ce qu'il y a à faire ou pas. Pas de présuppositions de ce qui doit être fait, vécu ou compris ou intégré ; pas de préconception de ce qu'est l'état naturel ou le pseudo-aboutissement spirituel à la mode.

L'état naturel est naturel, sinon ce n'est pas l'état naturel !"

 

Sebastien Fargue

 

http://eveilnaturel.blogspot.fr/

Sébastien Fargue: "Arrêtons de trafiquer la Vie."
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:36
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:22

 

"Il n'y a pas d'obstacles. Il n'y a que des aides. Tout ce que l'on rencontre, ce que vous appelez le conditionné, est une expression de l'inconditionné."

"De excentrique, on arrête d’orienter notre énergie vers, pour…

A concentrique : l’énergie est orientée par l’écoute : terrain auspicieux pour pressentir ce qu’on n’est pas."

" Nous avons perdu de vue que dans les nœuds de la vie il n’y a rien d’autre que la vie, la lumière consciente. Prendre conscience de cela amorce le seul vrai dénouement."

" L’intensité qui était sur les choses, de plus en plus s’oriente sur l’écoute des choses."

"L'important, c'est de profiter lucidement de tous les évènements de la vie. Il n'y a pas de spiritualité, il faut laisser ces choses aux magazines Nouvel Age. Chaque situation est une possibilité de pressentir l'essentiel, ce que l'on ne pourra jamais nommer. Se familiariser de plus en plus avec la disponibilité à ce qui se présente dans l'instant (et non avec ce que l'on imagine être essentiel)."

"Il est inévitable de passer par ces fuites, comme il est inévitable que certain d'entre nous se rendent compte du mécanisme. A ce moment là, toutes les situations vont révéler ce que l'on cherchait, ce lieu où l'on ne peut arriver, cet être que l'on ne peut devenir, ce non état que l'on ne peut posséder. Cet espace, ce regard qui ne peut être vu, éclaire toute chose. Cela ne se trouve jamais devant, mais derrière. Un ressenti qui ne peut être senti... La compréhension mentale n'a pas sa place ici.

Se familiariser avec cette disponibilité aux instants de la vie. Je n'ai pas besoin de changer quoi que ce soit en moi : mes peurs, mon arrogance, mes prétentions, mes limites, tout cela m'est nécessaire pour pressentir le sans-limite.

Tout change, mais aucun changement autre que celui qui apparaît dans l'instant n'est nécessaire. Toutes les énergies qui étaient utilisées pour créer, pour s'approprier, vont aller s'assoir dans cette disponibilité. Là, il y aura création véritable. Cette création est célébration : une création qui rend grâce, pas une création qui affirme."

"C'est comme le petit enfant qui a reçu trente cadeaux pour Noël et qui dit "je n'ai rien eu". C'est la même chose : un manque de vision. Ce manque de vision est la porte. Donc ce n'est pas quelque chose dont je dois me débarrasser. La peur et l'émotion vont m'aider à trouver la clarté. Le manque de vision est la vision. Quand je réalise mon manque de vision, cette non vision est vision. On ne peut voir la clarté, on ne peut voir que l'obscurité. Et quand on la voit, elle disparaît. Quand vous éclairez l'ombre, il n'y a plus d'ombre (...). Voir en moi la limite est ma non-limite. Quand je me rends compte de l'arrogance qui m'habite, cette vision est l'humilité. La prétention d'humilité n'est qu'arrogance. Je ne peux voir que mon arrogance. Cette vision absorbe ce qui est vu. L'arrogance est ma porte vers cette humilité où il n'y a personne d'humble."

"Vivre dans le respect. Le respect de mon arrogance, de mon immaturité, de mes peurs, de mes prétentions, de ce qui se présente à chaque instant. Dans ce respect, la transformation se fait, les nuages se dissipent. Ce respect est un reflet du soleil, de la réalité, de ce qui est essentiel."

 

Eric Baret

Eric Baret: "Vivre dans le respect."
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:20
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:11

 

 

"Y a-t-il quelque chose à changer ? Y a-t-il quelque chose à comprendre, guérir, équilibrer, améliorer ?
Aujourd'hui il semble que non... Le présupposé selon lequel la Vie est bonne ou mauvaise étant partit, pas besoin d'aller plus loin que maintenant et être ce que l'on est ici. Quand il n'y a pas de jugement, ce qui est, est juste tel qu'il est. Ni bien ni mal, ni plus ni moins. Être ordinaire, avec ses humeurs, ses émotions, ses pensées, ses habitudes, que chercher d'autre, si c'est la Vie. Une autre vie ? Des supers pouvoirs, plus de connaissance ou de renommée ?
J'ai l'impression que tout est déjà "parfait", en l'état, pas besoin d'aller plus loin. Autrement dit, pas besoin d'aller plus loin car tout est déjà là. Je ne pourrais qu'en changer la forme, pourquoi pas, mais ce ne sera pas plus la Vie qu'ici et maintenant, ce ne sera pas plus l'éveil ou plus Dieu. Tout cela est déjà là dans sa totalité, pourquoi autre chose, si dans le fond ça revient au même. De toute façon, les formes changent, évoluent toutes seules, que je le veuille ou non; l'impermanence. Pourquoi m'accrocher à quoi que ce soit, vu que cela va disparaître de toute façon. Ne suis-je pas déjà à ma place en train d'être et de faire exactement ce qui doit l'être ? Je n'en sais rien, je ne suis pas plus persuadé de devoir ne rien changer, que de devoir changer quelque chose. Je fais ce qui vient, et ne fais pas ce qui ne vient pas. Je ne peux plus définir, saisir ce que je suis, où j'en suis, ni où je suis sensé aller. Un mystère tranquille, qui ne cherche pas à se découvrir. La fin du règne de l'amélioration volontaire, de la création volontaire. Début du règne de la providence. Que les choses viennent d'au-dedans ou d'au-dehors, ça vient du même endroit. Je suis toujours à l'intérieur de mon propre esprit, tout est l'esprit, sous différentes formes et densités. Où que j'aille, je ne fais que me rencontrer, quoi que je dise, je ne parle que de moi... A qui ou à quoi pourrais-je sérieusement en vouloir ? Toutes les directions prises amènent au même endroit, la vacuité. Toutes les études et les expériences, mènent à la vacuité. Seul le voyage est bon, la destination est toujours la même. Le voyage est drôle, douloureux, surprenant, dramatique, génial, terrible, absurde, béatifique, ordinaire. La vacuité est le mystère infini, la Vie infinie, l'éveil infini, la parfaite lumière, l'indistinction de l'ombre et de la lumière, tout ce qui est, sans commentaire.
Sans conception sur le vivant, sans idéal, la vue est pure. La conscience ne pense rien d'elle-même et des formes qu'elle prend. Tout ce qu'elle peut penser est relatif, variable, discutable. Elle sait qu'elle ne peut pas se saisir d'elle-même, tout en ayant conscience d'être ce qu'elle est, sans savoir ce qu'elle est, tout en l'étant.
Oser rester dans le mystère, c'est comme rester dans l'inconnu, dans l'insaisissable, et dans le vrai. Être dans le vrai, ce n'est pas avoir raison, c'est réaliser qu'on ne sait pas, infiniment pas. Être dans le vrai, c'est être avec ce qui est, c'est être dans le réel, et le réel est insaisissable, pas "chosifiable". On peut le chosifier infiniment, et c'est parfois bon et beau, et parfois pas; mais on ne s'en saisira pas pour autant, on n'aura pas fait un pas de plus vers lui.
Je ne trouve pas ça dommage, mais plutôt libérateur, et j'y ressens l'amour inconditionnel de la Vie pour Elle-même. Même si je n'ai pas idée de ce qu'est l'amour.
Où que l'on soit, continuons d'être et de faire ce que l'on fait, avec la confiance irrationnelle que l'univers, la conscience, la Vie sait très bien ce qu'elle est en train de faire. Pas la croyance. La confiance. Donc si nous voulons grandir, grandissons, et si nous voulons prendre des vacances, prenons-en, de toute façon, tout est bon. Il n'y a pas l'ombre de l'atome d'une énergie ennemie dans tout ce qui est."

 

Sebastien Fargue

 

http://eveilnaturel.blogspot.fr/

Sébastien Fargue: " Pas la croyance. La confiance."
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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 10:09
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Présentation

  • : Le blog de RV
  • Le blog de RV
  • : Bavardage sur le Tout en particulier et le Rien en général. Psittacisme sur Ce qui est. Textes , vidéos; citations, images sur la non-dualité (advaita védanta, shivaisme du Cachemire, soufisme, dzogchen, zen, chan, mystique chrétienne, néo advaita, éveillés sauvages, spiritualité laïque non-duelle,...)
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La Vie est ce qui est

cequiest:

"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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