"La seule mort possible est celle de l'ego (la notion de séparation). Mais comment ce qui n'existe pas peut-il mourir ? Voilà la question. Comment ce qui n'est qu'une apparence, et ne se laisse appréhender que par les sens, peut-il mourir ? Comment le mensonge de la séparation peut-il disparaître ? Pour quelle raison, ou pour qui, " ce qui n'existe pas " doit-il disparaître ?
Seulement lorsque le Soi se reconnaît absolument dans tout ce qui est, car rien n'existe que l'Etre indivisible ; la vérité et rien que la vérité, le Soi et rien que le Soi.
Lorsque la vérité ne voit qu'elle dans tout ce qu'elle perçoit, lorsque Cela et seulement Cela est ce que tu es, lorsque le rêve et le rêveur ne font qu'un dans l'absolu.
Pour l'absolu, rien ne doit disparaître, car l'absolu est la seule réalité. Reconnaître que l'ego n'est qu'une ombre éphémère dans le présent éternel annihile son apparente réalité."
Karl Renz
"On pourrait dire que la personne n’est pas illuminée, mais que la personne devient transparente et que la lumière de la conscience apparaît là où la personne se trouvait, peut-être se trouve encore pour un temps. Ce n’est pas un aboutissement, c’est une disparition de la densité, des couches mentales émotionnelles, cette identification avec laquelle se trouve la personne. La personne devient donc transparente, pour ainsi dire.
Par exemple, cela commence avec le mental. Le débit mental est entrecoupé d’espaces et c’est de cette façon que la lumière transparaît, la lumière de la conscience. Personne n’est en soi illuminé. L’illumination – si vous voulez utiliser ce terme – est un éveil de la conscience. Est-ce que la conscience était endormie ? Eh bien, d’une certaine manière, oui ! Quand il y a identification à quelque chose, la conscience rêve, le rêve de la forme."
Eckhart Tolle
"Pendant une, deux ou trois secondes soyez absolument dans la paix, absolument heureux. C'est plus qu'immense, c'est infini. C'est indicible et pourtant c'est ce qu'il y a de plus simple, de plus naturel, de plus immédiat".
"Prenez le but, c'ést à dire la plénitude, comme le point de départ. (...) Le point de départ, c'est que vous êtes la Conscience et, par-dessus, il y a les formes de consciences. C'est un retournement et c'est ce retournement qui fait le vrai chemin".
Le Vedanta et l'Inconscient. Chapitre II, Vedanta Vijnana
Arnaud Desjardins
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana