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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 12:39
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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 12:36

 

"Aussi longtemps que votre expérience du soi et de la vie est définie par le mouvement mécanique, conditionné et compulsif de la pensée, vous êtes contraint à une perception très, très limitée de ce qui est réel. Imaginez toutefois une relation aux pensées qui soit impersonnelle, cela voudrait dire que vous ne seriez plus défini et interprété, vous et vos expériences, par le mouvement des pensées. Dans ce cas, vous ne seriez plus limité par le mouvement conditionné des pensées, soudainement votre entière perspective se déplacerait des pensées à ce qui est la véritable base et source de toutes les pensées. Une source qui parce qu'elle ne sera pas interprétée systématiquement par la pensée, sera expérimentée telle qu'elle est pour la première fois.


Pourquoi est-ce si important ? Lorsque vous êtes capable de percevoir cette Source, vous êtes effectivement en contact direct avec, et dans l'expérience même, de la vérité de votre propre être. A partir de ce contact la possibilité est donnée de vous éveiller soudainement à qui ou ce que vous êtes : le Soi, la conscience pure."

 

Adyashanti

 

Adyashanti: "Relation aux pensées qui soit impersonnelle."
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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 12:28
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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 12:22

 

 

 

"La fugacité est une chose étonnante. Vous pouvez la comprendre conceptuellement et vous dire : « OK, tout est un peu comme un film ! Et alors ? ». Oui, mais cela ne vous libère pas en fait, parce qu’à la prochaine occasion, vous êtes à nouveau complètement pris dans ce qui arrive, complètement embarqué dans le film et vous jouez compulsionnellement votre part, votre rôle, votre schéma comportemental conditionné, vos pensées conditionnées, vos réactions conditionnées. Un moment, vous pouvez vous dire intellectuellement que c’est comme un film et vous répondez au téléphone : « Quoi ? ». Vous jouez à nouveau votre rôle alors même que vous considériez la chose. Vous avez subitement oublié que c’était un film. Et c’est seulement quand rien ne se passe, quand le téléphone ne sonne pas, quand il n’y a personne à votre porte que vous pouvez tranquillement vous asseoir et déclarer : « Oui, tout est comme un film ». Il doit donc y avoir une compréhension plus profonde qui va au-delà de la conceptualisation et c’est l’ouverture de ce que j’appelle parfois la conscience-espace en vous quand vous contemplez véritablement l’impermanence de toute chose, non pas seulement comme une idée intellectuelle avec laquelle vous êtes d’accord, mais en la regardant sans les concepts, en allant au-delà des concepts. Faites face directement au fait de l’impermanence, par exemple, lorsque l’un de vos proches décède, en restant assis près de son corps un bon moment. Vivez alors les émotions et allez peut-être au-delà des émotions. Vous pouvez également aller voir le corps de toute personne décédée. En Occident, on ne peut pas faire ça. En Inde, c’est possible. Vous ne pouvez pas aller quelque part et dire « j’aimerais voir un corps mort ». On ne vous le permettra pas. En Inde, vous vous asseyez simplement à certains coins de rue ou certains endroits et vous voyez un corps amené sur le bûcher funéraire. Et vous pouvez simplement rester assis là. Et ce qui sera plus puissant, c’est de voir le corps mort en train de brûler. Sans aucun concept, faites face directement au fait... Cela ouvre la conscience-espace, la profondeur en vous où vous commencez à vous désidentifier de la forme. Quand vous voyez en face de vous une forme qui se dissout, que vous ne conceptualisez pas et que vous y faites simplement face, c’est vraiment incroyable !"

 

Eckhart Tolle

 

http://nouvelleterre.filialise.com/pdf/CestUnReveEtAlors.pdf

Eckhart Tolle: "Faire simplement face."
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:21
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:17

 

 

« D'emblée situe-toi hors de la progression spirituelle, hors de la contemplation, hors du discours habile, hors de la recherche, hors de la méditation sur des divinités, hors de la concentration et de la récitation des textes.

Quelle est, dis-moi, la Réalité absolue qui ne laisse place à aucun doute ?

Écoute bien ! Cesse de t'accrocher à ceci ou cela et, résidant dans ta vraie nature absolue, jouis paisiblement de la réalité du monde »

 

Abhinavagupta,

grand philosophe tantrique qui vécut au Cachemire au Xème siècle

Citation du jour.
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:14
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:10

 

"L'ouverture du coeur est une vague déferlante qui balaie toutes certitudes, qui ouvre à la présence en soi, qui démontre l'accueil de ce qui se passe sans le juger, en le vivant directement sans filtre, sans personnage pour reprendre tout, sans mental analysant.

Cette brute ouverture du coeur est une puissance vivante qui n'a pas besoin d'attendre quoi que ce soit, qui n'apparait pas suite à des dispositions favorables d'un personnage qui se serait supposément "nettoyé" pour se rendre prêt. Ce personnage n'existe pas, comment pourrait-il faire quoi que ce soit pour se rendre prêt ?....et quelle serait cette ouverture du coeur si puissante s'il fallait, pour se dévoiler, que des conditions soient nécessaires...Non, c'est pas ainsi que ça se passe ici.

Cette ouverture du coeur est déstabilisante pour une parcelle de conscience qui reçoit Ça comme un tsunami, une force de vie si simple, si intime, si ordinaire puisqu'elle vie au coeur du coeur, là où tout artifices est impossible. Et tant pis s'il reste une once minuscule de résistance, elle sera balayée elle aussi en son temps."

 

Christine Morency

 

http://ecritsdabsolu.blogspot.fr/

Christine Morency: "Brute ouverture du cœur."
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:08
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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 11:03

 

"L'invitation d'un Satsang n'est pas de résoudre vos problèmes ni de tenter d'améliorer votre histoire personnelle, encore moins celle des autres ou celle du monde.

 

L'invitation d'un Satsang est de soulever le voile d'ignorance qui masque votre véritable nature.

 

Vous connaître vous-même, réaliser ce que vous êtes vraiment est (de façon un peu paradoxale pour celui qui se prend encore pour un individu séparé) le plus grand cadeau pour le monde. Il se trouve en en effet qu'au niveau relatif, un effet secondaire non obligatoire mais souvent observée à partir de cette Co Naissance de et à vous-même, est que toute aide apportée au monde deviendra le cas échéant plus directe, plus fonctionnelle et pour tout dire plus efficace.

 

Tant que vous méconnaissez votre véritable nature toute tentative d'aide apportée au monde ou aux autres sera nécessairement lésée par vos conditionnements et vos filtres d'ignorance.

 

Ce qui voile notre plénitude présente c'est justement la croyance qu'il faut résoudre les problèmes, changer ses expériences, améliorer sa situation ou celle du monde. Tant que vous demeurez obsessionnellement concentré sur le fait d'avoir une meilleure histoire, un destin plus sympathique, ou des expériences plus agréables, vous loupez l'essentiel. Vous ne remarquez pas que l'histoire n'est qu'une histoire. Vous ne pouvez donc pas réaliser que ce que vous êtes est toujours avant l'histoire. Ce que vous êtes est sans histoire. Ce que vous êtes demeure conscient et présent tout le temps alors que les histoires et les situations changent. La présence consciente en laquelle les histoires apparaissent n'a ni passé ni futur, ni localisation, ni quelqu'autre attribut ou forme particulière.

Vous êtes la Présence consciente dans laquelle les pensées et les scénarios apparaissent et disparaissent. Cette Présence sans forme que vous êtes vraiment n'évolue pas comme on le prétend dans certains cercles dits spirituels.

Vous êtes la Conscience immuable, sans direction et sans attente en laquelle le corps, le mental et le monde apparaissent. Voyez clairement que personne ne regarde les pieds sur cette photo. Ils apparaissent au sein d'un espace sans tête, dans une clarté sans limites, une ouverture consciente au-dessus de vos épaules. C'est ainsi que le monde vous est donné à chaque instant, dans le grand ouvert dont parlait Rilke dans un de ses poèmes.

 

 

 

Lorsque je découvre que l'entité séparée qui semblait avoir des problèmes n'est pas ce que je suis, il est soudain réalisé que ce que Je suis vraiment n'a jamais connu le moindre problème. Je suis la vacuité consciente accueillant les perceptions. C'est dans ce vide conscient qu'il est réalisé que le monde des formes et des êtres sont faits de la même Conscience que Je suis. C'est alors que, paradoxalement, on est dans la perspective optimale pour ne pas procrastiner et permettre au corps d'agir de façon fonctionnelle pour régler les problèmes pratiques, comme par exemple payer ses factures, divorcer, déménager, organiser un voyage, écrire, dessiner ou aider son prochain ou le monde.

 

 

Au contraire, c'est ce que je crois être, une entité personnelle, pensant ses pensées et posant des actes qui constitue la racine de toute souffrance, qui est le cœur du problème. Lorsque cela est vu il n'y a plus de problèmes psychologiques, plus de demandes, plus de sentiment de manque, plus de culpabilité, plus de honte, plus de sentimentalisme mièvre, plus de refus de ce qui est, plus de peur ou de désir. Les situations et les défis de la vie se règlent de façon impersonnelle, sans perte d'énergie inutile, de la manière la plus fonctionnelle possible.

 

Toute inquiétude, mal être ou souffrance viennent toujours d'une croyance fausse non remise en question. Nos croyances apparentes ou transparentes opèrent à chaque instant comme des résistances à ce qui est comme un refus de la réalité. C'est uniquement ce refus de la réalité qui génère la souffrance psychologique, les conflits entre les êtres et les nations ainsi que les désastres écologiques.

Le geste le plus éthique est donc celui du retournement du regard sur lui-même.

 

Comme il est dit dans la Kéna Upanishad : " De temps en temps une âme intrépide en quête de l’immortalité a regardé en arrière et s’est trouvé elle-même. »

 

En Satsang on pointe vers la source sans problème. En chemin on rencontre ce qui a recouvert en apparence et momentanément la Source, la croyance en un moi séparé. En explorant la réalité de ce prétendu moi séparé, sa nature irréelle est réalisée et notre véritable nature reconnue.

 

Cette Présence réalisée est l'ultime guérisseur dont parlent les bouddhistes. Cette Présence est véritablement guérisseuse. C'est sa reconnaissance qui permet une attention sans choix pour aider de façon optimale un être en souffrance morale ou psychologique. C'est sa reconnaissance qui permet de poser des paumes impersonnelles sur une blessure physique ou émotionnelle et la permettre de guérir si c'est cela qui doit être. Elle est susceptible de guérir à la fois les maux physiques, émotionnels et psychologiques. Sa reconnaissance transforme subitement ou progressivement, au fur et à mesure qu'elle imprègne notre corps et notre quotidien et semble également transformer nos relations avec les autres et le monde dans un sens éthique. Non pas par une injonction morale ou philosophique, mais par l'évidence que non seulement les autres êtres et le monde apparaissent en moi mais apparaissent en tant que moi, Présence consciente."

 

Dan SPEERSCHNEIDER

 

http://eclore-en-conscience.blogspot.fr/

Dan SPEERSCHNEIDER: "Soulever le voile de l'ignorance."
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Présentation

  • : Le blog de RV
  • Le blog de RV
  • : Bavardage sur le Tout en particulier et le Rien en général. Psittacisme sur Ce qui est. Textes , vidéos; citations, images sur la non-dualité (advaita védanta, shivaisme du Cachemire, soufisme, dzogchen, zen, chan, mystique chrétienne, néo advaita, éveillés sauvages, spiritualité laïque non-duelle,...)
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cequiest:

"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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