Dans le monde du rêve, on ne rêve que de soi! Tu te lèves le matin et tu vois ton histoire personnelle se dérouler devant tes yeux. Tes relations personnelles avec les individus, les arbres, les chats, les situations complexes, émotives, les recherches... c'est tout toi, Éric le rêveur qui voit son histoire personnelle se peindre devant ses yeux. Toi : une apparition montée de toutes pièces.
Le corps peut voir sans toi. Pour ne pas prendre de risques, tu veux savoir d'avance si ce sera satisfaisant. Quel risque au juste, pour qui? Le corps, ce mirage perçu dans le monde de la forme, ne sait rien de ton histoire personnelle dans le temps.
Vois simplement que tu rêves, Éric. N'essaies pas d'imaginer ce que serait le monde sans toi, car c'est encore un concept sécurisant de plus. La Vie est l'instant et non pas un Éric qui se glisse dans l'instant. Le rêveur est encodé d'humanité : tous les règnes de la Vie sont ce que tu es. Les règnes au complet, mais pas dans le temps ni dans le mouvement de continuité. Rien n'est séparé. Élimines la sensation de l'espace-temps et tu es l'entièreté de ce qui EST, ici et maintenant! Pas une évolution dans le temps, mais l'instant uniquement.
Comme tu perçois individuellement, tu perçois ton histoire dans le temps. Voir l'illusion, de seconde en seconde, c'est constater le rêve, ne pas s'inventer un autre état à atteindre, ne pas essayer de copier-coller l'expérience d'un autre. C'est uniquement regarder Éric, la machine à produire la pensée.
« Est-ce encore une autre histoire qui se crée? » ou bien « Je ne crois pas ce scénario qui se présente » était les 2 phrases qui revenaient sans cesse, comme un regard qui prenait sur le vif, et constatait : voila un autre système de pensées conditionnées de l'égo (que je croyais être) et je voyais que chaque pensée évoluait et bâtissait ce que j’appelais ma vie : moi.
Betty
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