Anthony Paul Moo-Young est né le 29 janvier 1954 à Port Antonio, en Jamaïque. Il a rejoint l'Angleterre en 1969 pour y retrouver sa mère à Brixton, dans la banlieue de Londres. Il a travaillé de nombreuses années dans le « West End » de Londres comme portraitiste de rue, puis comme peintre, artiste de vitrail et enseignant. Il était connu sous le nom de « Tony Moo », mais depuis un certain temps il est affectueusement appelé « Mooji* » par les nombreux chercheurs et amis. ...
Jean Marc Mantel
(jmmantel.net/)
Après avoir terminé ses études de médecine et de psychiatrie, Jean-Marc Mantel a été attiré par les enseignements métaphysiques d'Alice Bailey, dans les années 1985-86, avant d'être touché et
radicalement transformé par les enseignements de sagesse non-duelle tels qu'ils ont été proposés notamment par Krishnamurti, Ramana Maharshi, et Jean Klein. C'est auprès de ce dernier qu'il a
étudié la connaissance de soi, le yoga et la méditation.
Lorsque ces approches ont commencé à porter leurs fruits, il a ressenti le besoin, vers 1992, d'appliquer cette compréhension à son domaine de compétence professionnelle, la psychiatrie et la
santé mentale. A travers deux associations qui se sont succédées entre 1994 et 2002, l'association Spiramed, puis l'association Essence, il a oeuvré à la mise en place d'une vaste réflexion sur
les liens unissant la santé mentale et la spiritualité. Il a ainsi organisé une trentaine de congrès sur ces thèmes, tant en France qu'à l'étranger. Ces congrès étaient des opportunités de
rencontre, d'échange et de compréhension mutuelle entre des êtres et des courants de pensée différents. Plusieurs ouvrages ont été tirés de ces congrès. D'autres ouvrages sont en préparation.
Jean-Marc Mantel réside à Vence, dans les Alpes-Maritimes, où il mène une vie contemplative, entourée par la tendresse de son épouse bien-aimée Marion, des affectueuses chiennes labrador Tara et
Malka, de la gracieuse chatte Maya, et des deux oiseaux charmeurs, Garuda et Shanti.
L'ignorance se manifeste, dans l'esprit, sous divers aspects.
Le voile est ce qui masque la réalité de l'unité transcendant le corps et l'esprit. L'esprit, identifié au corps et à ses possessions, oublie que ce corps contemplé est contenu dans une conscience d'arrière-plan, qui est regard et lui donne vie et forme. L'attention étant attirée par l'avant-plan, telle la limaille de fer attirée par l'aimant, la peur de la perte et de la mort en sont ses conséquences. L'ignorance dit "je suis le corps" au lieu de "je suis conscience".
La projection est le pouvoir qu'a le mental de créer des formes qui paraissent aussi réelles que celles émergeant dans l'esprit du rêveur endormi. Les émotions qui s'ensuivent ont alors la même réalité que celles vécues dans l'état de veille, qui n'est lui-même rien de plus qu'un rêve pris pour la réalité. L'ignorance dit "tout cela est réel", au lieu de "rien de cela n'est la réalité".
La surimposition est le fait que la forme masque le sans-forme qu'elle contient. Lorsque la chaise est regardée, le bois est oublié. Lorsque le bois est regardé, la chaise est oubliée. Lorsque le moi est regardé, le Soi est oublié. Lorsque le Soi est regardé, le moi est oublié. L'ignorance dit "je suis cela" en pointant le doigt au loin, au lieu de dire "je suis Cela", en retournant le doigt vers soi. Le doigt retourné pointe vers le Soi, et non vers le moi.
L'immensité, le silence, la joie et la paix, qui appartiennent au sans-forme, sont attribués aux formes. La confusion règne. Les formes sont investies d'un pouvoir qui ne leur appartient pas. Le moi tente de s'en saisir, et est invariablement ramené au manque qu'il cherche à fuir. L'ignorance dit "cela est ce que je cherche", au lieu de "je suis ce que je cherche".
En explorant l'ignorance dans notre propre esprit, une clarification se fait ainsi, permettant de ne plus confondre la réalité avec ce qu'elle n'est pas.
La réalité, substratum immuable de l'irréalité, peut alors dévoiler sa nature, sujet pur libre de l'objet.
Ramana : Celui qui conseille à un chercheur fervent de faire ceci ou cela n'est pas un vrai maître. Le chercheur est déjà affligé par ses activités et il désire la paix et le repos. En d'autres termes, il souhaite la cessation de ses activités. Si un enseignant lui dit de faire quelque chose en plus de ses autres activités, ou à leur place, ceci peut-il lui être une aide ? L'activité est création. L'activité est destruction de notre bonheur intrinsèque. Si l'activité est indiquée, celui qui la prescrit n'est pas un Maître, mais un tueur. De telles circonstances nous mènent à dire que soit le créateur [Brahma], soit la mort [Yama] se sont présentés sous l'apparence d'un Maître. Une telle personne ne peut pas libérer l'aspirant, elle ne peut que renforcer ce qui l'entrave.
Ceux qui ont complètement compris et étreint l'illumination n'ont absolument rien a vendre. Quand ils partagent leur compréhension, ils n'ont aucun besoin de
s'embellir, ou d'embellir ce qu'ils partagent. Ils n'ont aucun intérêt a devenir des mères, des pères ou des enseignants.
L'exclusivité entraine l'exclusion, mais la liberté est partagée par l'amitié.
Tony Parsons
« Vous voulez que les pourvoyeurs de Vérité aient une allure spéciale et agissent de façon spéciale. Vous les voulez différents, isolés et plein de pouvoirs. Vous préférer les imaginer entourés de lumière, plutôt qu'assis sur les toilettes. Vous les aimez sans passion, sans sexe, gentils et aimables. Vous aimez l'idée de miracles et vous les inventerez si nécessaire. Votre stratégie est de les garder hors d'ici, loin de vous, exotiques et mystérieux. Vous aimez le mythe de l'illumination individuelle, en espérant un jour l'être. Vous ne pouvez pas tolérer qu'ils apparaissent aussi ordinaires que vous. Ram Tzu sait que vous raterez toujours la vérité parce qu'Elle est trop près de vous »
Ram Tzu
« Maître, quel est le secret de la vie ? » demanda le disciple.
« Je ne peux te le dire », répondit le maître.
« Et pour quelles raisons ? », insista le disciple.
« Tout simplement, parce que c’est un secret ! » conclut le maître en lui donnant un coup de bâton sur la tête.
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana