"Ce qui importe, c’est de retrouver et garder notre relation avec le concret. Nous perdons le “contact” en nous tournant vers l’abstrait et nos projections mentales.
Arriver et rester ici, dans la présence et le monde tangible, est ce qui contrecarre notre rêverie et nous libère des mondes artificiels.
–
Parce que nous nourrissons nos chimères et nos vues erronées, nous les maintenons. Nous leur donnons une place et du pouvoir. Pourtant, ici, il n’y a rien de vrai. Il n’y a rien de concret à voir !
Nous parlons et vivons avec des phénomènes, des “choses” qui en vérité n’existent pas. C’est pour cela qu’il est nécessaire que nous contactions le monde tangible. Changer notre regard et le tourner sur la vérité de “ce qui EST”, permet de nous libérer de notre illusion et de notre interprétation. Toutefois, sans un engagement de notre part envers la vérité, c’est notre propre perception ainsi que toutes nos projections que nous continuerons de servir.
–
Afin de contempler, il nous faut retrouver le “contact”, la relation élémentaire avec le monde et notre environnement.
Tout est là, prêt, qui nous attend… Cependant, pour le constater et en profiter, il nous faut nous simplifier dans nos projections et nos élaborations mentales. Il nous faut dégonfler le “ballon”.
Pour cela, nous devons porter notre attention et nos sens sur le monde concret.
Soit nous regardons l’univers de nos pensées, soit nous regardons le monde qui nous entoure.
La relation à l’environnement extérieur est très simple, très directe. Elle est à la portée d’un jeune enfant. C’est d’adopter cette vision première qui nous simplifie et nous libère de notre agitation mentale et de notre confusion.
Par le contact qu’offrent vos sens, garder la relation au monde réel et revenez-y autant qu’il le faut.
Sinon, c’est toujours fasciné par l’abstrait et dépendant de vos pensées que vous resterez."
Denis Marie