"La non-dualité n'est pas une négation de la dualité, mais une célébration de celle-ci."
"Commencez là où vous êtes.
EST-il un autre lieu ?
Si la douleur, le chagrin, le regret, la confusion ou la peur apparaissent dans votre expérience présente en ce moment même, ne vous détournez pas, n’utilisez pas les étiquettes "noir" ou "négatif", ne présupposez aucun type de déviance cosmique ou de "péché". Car ce sont des mouvements de vie intelligents et sacrés, tous, non séparés de l’immensité de la création, des vagues de l’océan sans limites du Soi. Ce sont vos enfants bien-aimés, tous, des mouvements de vous-même oubliés, espérant votre chaleureuse présence – un moment d’attention indivise.
"Souviens-toi de moi !", pleurent-ils, une dernière fois ; les ignorerez-vous aujourd’hui ?
Ou accepterez-vous enfin votre droit de naissance ?
Vous rappellerez-vous que tout ce à quoi vous aspirez apparaît déjà, sous les traits de tout ce que vous rejetez ?
Vous rappellerez-vous que vous ne pouvez être ailleurs qu’à la Maison ?
Vous n'atteindrez jamais un point dans votre vie où tout est résolu, où tout est soigneusement ficelé.
C'est ça.
Il n'y a pas de "scène finale", seulement le film d'aventure en cours, à jamais irrésolu. Vous apprenez à aimer le désordre de votre vie, sa nature en constante évolution, son imprévisibilité.
Et vous vous tenez là, tel le silence immuable au milieu de la tempête, tel l'espace grand ouvert où la joie et la douleur, l'extase et l'agonie, l'ennui et le bonheur, peuvent survenir et disparaître comme les vagues de l'océan.
Il n'y a aucun problème lorsque vous vous reconnaissez vous-même comme étant l'espace pour tout cela.
La paix ne peut arriver par l’accomplissement ou le perfectionnement de l’« histoire » de votre vie.
Elle est antérieure à l’histoire.
C’est la présence constante sans laquelle aucune histoire n’est tout d’abord possible.
C’est l’océan déjà en paix, un, avec ses vagues bien-aimées."
Jeff Foster