Peu importe ce que nous entreprenons, nous ne soignerons jamais le sens de la séparation ; aussi longtemps qu’il y aura une personne, le problème persistera. En fait, la personne est le problème. (Vous êtes la prison.)
Lorsque la personne disparaît, il est vu qu’il n’y a jamais eu de prison, et que ceci a toujours été le paradis. Nous n’avons jamais quitté le paradis.
Vous pouvez donc vous relaxer maintenant, car il n’y a rien à faire ; autant donc lâcher. Vous êtes complètement impuissant. Tout choix est une illusion. Dans cette détente, cet abandon, il est possible que la libération soit vue.
La Paradis, c’est maintenant.
Le mental ne peut s’empêcher de chercher le Paradis. C’est sa fonction. Le mental est un dispositif qui permet de voiler le fait que le Paradis est déjà là, maintenant, en le repoussant sans fin grâce au phénomène de l’insatisfaction. C’est ainsi que le mental agit, c’est son rôle tant qu’il existe une personne.
Dans la libération, il est vu que c’est déjà le Paradis. Tout ce que le mental trouve ennuyeux est vu comme merveilleux.
Il n’y a que l’Un qui apparaît en toute chose et il n’y a aucune séparation.
Richard Sylvester