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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 17:17
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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 17:10

 

"Vous - Conscience apparaissez comme l'ensemble de votre jeu maintenant.
Votre jeu n'est pas une création séparée visionnées et présidée par vous. Vous apparaissez comme votre jeu à l'instant, complètement conscient, absolument éveillé, dans l'impossibilité donc de vous réveiller. Vous êtes toujours apparent à vous-même; jamais caché.

Les personnages joués par vous dans votre jeu n'ont pas d'existence distincte, seulement apparente. Vos personnages sont vous, vous célébrant, immergé dans votre grand jeu de la vie, jouant le jeu de se chercher vous-même, parfois vous voyant comme apparition dans votre pièce de théâtre.

Cette communication sur la lucidité n'a pas d'intérêt particulier ou de signification sur toute autre partie de la pièce. Elle ne comporte aucun mérite et n'a pas de raison. Il y a la aucune invitation a vous trouvez.

La personne lucide apparaît ici avec toutes ces évidences, voyant avec clarté le jeu dans toutes ses formes multiples, reconnaissant la non-nécessité de tout.

En ce moment même, vous êtes la conscience, apparaissant comme personnage dans votre pièce. Peut-être que vous pensez avoir besoin de confirmation. Oubliez ça. Détendez-vous. Vous êtes déjà cela

Avec beaucoup d'amour pour vous de votre part."

Nathan Gill

Nathan Gill: "Vous êtes déjà cela."
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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 17:09
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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 17:04

 

"Ne plus pouvoir se jouer des tours à soi-même sans en être conscient. Ne plus être capable de se cacher des choses à soi-même, de sombrer dans la somnolence...être la vigilance en action, sans effort, sans personne qui soit vigilant, sans but...juste parce que ça voit, ça se sait, ça existe tel un phare qui éclaire loin en soi. L'éveil n'est pas de tout repos, c'est en quelque sorte un genre de nouvelle faculté naturelle qui nous remet sur les rails de la claire vigilance intérieure. Les dénis, projections, mécanismes de défenses, etc. sont non seulement vu chez soi (et c'est utile car ça les empêche d'opérer - du moins la grande majorité du temps) mais sont vu aussi chez les "autres".

 

C'est l'art d'être nu. Face à soi-même d'abord et ensuite, pour le peu que la véritable saine authenticité et vulnérabilité soient acceptées, face aux autres, dans les interactions, etc...Dans les rêves éparpillés que je fais parfois pendant mon sommeil, je suis toujours nue. Je suis étonnée de constater que les gens sont habillés..je vais vers ma garde-robe, l'ouvre et constate étonnée qu'il n'y a rien dedans. Je ne garde rien pour me vêtir, je n'ai rien à ne mettre. Je referme et continue mes occupations en me demandant pourquoi faut-il se protéger avec des vêtements...quelle belle analogie pour illustrer le degrés de nudité intérieur en soi. Stephen Jourdain disait qu'il vient un temps, dans l'éveil, ou se mentir devenait impossible, ou tout était vu, parfois avec certaines difficultés par rapport à ce qui est amené à la conscience. Oui, c'est pas toujours le paradis des bisounours mais ( si je peux parler en ces termes), je préfère de loin ÇA à ma vie d'avant...

 

Cette nudité pour soi-même est véritable ! dans le sens qu'elle est ce que nous sommes, purs, limpides, clairs avec nous-mêmes. Le sans-cachette est un pur bonheur, tout se délie, se détache, circule aisément. Une nouvelle rencontre et tout en moi est absolument naturel, comme si cela faisait de lunes que nous nous connaissions. Il n'y a plus ce petit quelque chose qui avant était à l'avant plan pour protéger je ne sais quoi et qui filtrait tout, pensées, paroles, comment agir, quoi dire, faire attention à ceci, ect...fiou ! Non, c'est maintenant la Nudité de la claire conscience ! et nul besoin que cela paraisse pour les autres, en soi quand c'est clair, chaque rencontre, chaque événement, chaque situation vécue est une découverte de sa propre véritable nature, ouverte, unique et pourtant non-séparée, fluide.

 

L'éveil c'est une mise à nu, et je bénie le ciel de toutes les richesses intérieures reçues en retour."

 

Christine Morency

 

http://ecritsdabsolu.blogspot.fr/

Christine Morency: "Nudité."
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 09:42
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 09:37

 

"Beaucoup de souffrance, beaucoup de malheur

surviennent lorsque vous prenez chaque pensée qui vient dans votre tête

pour la vérité."

 

Eckhart Tolle

Citation du jour.
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 09:36
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 09:27

 

"Il peut sembler paradoxal de parler du silence, mais le silence dont il est question ici n'est pas une absence de pensées, de mots ou de bruits. Il est la substance même de l'univers et englobe tout. Il est un espace vide, qui ne peut être atteint comme un objet. Toujours présent, il n'y a rien de particulier à faire pour le trouver. Celui qui le cherche est l'obstacle.
Car le silence est ce que nous sommes. C'est un autre mot pour dire la conscience.
Plus le silence croît en nous, plus la conscience se déploie, s'élargit, occupe la place prise par le mental. Chacun de nos actes est alors éclairé par la lumière de la conscience.

Tous les êtres sont capables de laisser croître le silence en eux. Il s'agit simplement d'avoir confiance en sa propre capacité. La méditation peut être une aide pour percevoir notre capacité à nous fondre dans le silence, le corps et le mental naturellement en repos.
Lorsque, ainsi, nous sommes réceptifs aux sensations du corps, aux perceptions de l'esprit et que nous les accueillons avec un regard et une écoute neutres, nous nous ouvrons à notre être profond qui est silence.
L'existence nous offre à chaque instant maintes occasions, si nous voulons bien être attentifs à chaque intervalle de silence qui apparaît subrepticement au milieu de notre vacarme mental ou du brouhaha extérieur, à ce fond immuable sur lequel se surimpose tout bruit.

Le silence n'est donc pas une absence de sons. D'ailleurs, certains sons nous révèlent le silence sous-jacent, le soulignent, et parfois nous y conduisent. Observons comme des notes de musique ou des chants d'oiseaux ne le dérangent pas, mais le rehaussent…
Le silence n'a rien à voir avec le fait de ne pas penser ou de ne pas parler. Il est ce qui sous-tend la pensée pleine d'humilité et la parole juste. La vie jaillit de ce fond et y retourne, la pensée ou la parole qui n'a nulle part où aller consent à y retourner… Que des mots soient utilisés ou non, que des actes jaillissent spontanément ou non, tout revient au silence. Quand aucune volonté personnelle n'intervient pour cristalliser le mouvement énergétique du mental, la perception pure se dissout naturellement dans le silence… Cela ne laisse aucun résidu, car il n'y a personne pour s'approprier la pensée ou l'action. L'énergie y est puissante, sans personne pour la tordre ou la dissiper, une grande créativité y est à l'oeuvre, sans aucune pensée pour la restreindre ou la manipuler.

Le silence n'est pas non plus juste une notion de bien-être. Comme la paix, il est la nature de notre être véritable. Nous devons arriver à le sentir à l'arrière-plan, à vivre constamment avec cette subtile attention qui transcende le temps. Les pensées ne sont plus alors projetées à partir de la mémoire, les actions surviennent spontanément, sans peur.
Comment pourrons-nous le percevoir si nous ne calmons pas l'hyperexcitation de nos cerveaux, ce mal dont souffre l'homme contemporain et qui le coupe de son fond ? Nous ne comprenons plus ce que la vie, jaillissant perpétuellement de ce fond, a à nous dire. Nous ne nous entendons plus les uns les autres. La vraie communication est une interconnexion au sein de ce silence.

Seul l'être au cœur purifié, à l'âme dépouillée par sa marche dans le désert, est digne de rencontrer Cela qui l'attend de toute éternité et qui lui fera entendre ce qui naît du silence.
C'est par le son d'un silence subtil, par le souffle d'une brise légère, un murmure doux et léger, qu'Elie eut la révélation du divin, après une marche de 40 jours et 40 nuits dans le désert. Sur le mont Horeb, celui-là même où eut lieu la rencontre de Moïse avec Je Suis, Elie entendit l'Eternel… Il n'était ni dans le vent violent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, est-il écrit…
Le contact avec la vraie réalité ne se produit que dans le silence, lorsque le mental est calme, lorsque ce n'est plus le moi qui agit. La nature de la pensée et de l'ego ayant été perçue, il est dès lors possible que soit franchi le seuil menant au silence originel, cette vibration éternelle qui continue de tout envelopper et de tout pénétrer à chaque instant. Ce n'est que dans ce silence que le saut en notre profondeur peut se produire… Un espace vide, où il n'y a personne, pas de moi, donc pas d'objet à nommer."

 

Nicole Montineri

 

(http://www.laconscience-espace.com/textes/FR/silence.html)

Nicole Montineri: "Silence."
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 09:26
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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 09:08

 

"Jusqu'à ce que je reconnaisse qui je suis vraiment, ma vie peut être grandement conduite par ce que je crains.

Cela peut être ma peur qui engendre ma conviction d'un commencement et d'une fin.

C'est ma peur de me perdre moi-même qui peut perpétuer et soutenir mon action pour survivre et continuer et ce dont j'ai très envie et que je crains est l'absence de mon moi.

Ayant peur de la faiblesse, je m'efforce de me contrôler, en craignant l'intimité que je m'efforce être distant, en craignant la servilité je m'efforce être dominant et si je crains d'être quelconque j'essaie d'être spécial.

Les choses dont je peux avoir peur sont sans fin, parce que si une peur est surmontée une autre prend sa place.

S'il y a la conscience présente, la peur est vue clairement comme une abstraction ... une anxiété future née des empreintes de la mémoire. Si l'histoire qui engendre la peur est abandonnée, je découvre que tout ce qu'il me reste est une sensation physique brute et vivante. Maintenant elle cesse de me dépasser et prend calmement sa place dans l'existant. Il en est de même avec la douleur physique ou émotionnelle. Quand je cesse de me l'attribuer, je me libère de son emprise et la vois simplement comme elle est.

Si je cesse d'étiqueter la souffrance comme mauvaise et mienne, il est possible de la voir comme une simple énergie et elle peut alors commencer à avoir son propre goût qui peut m'entraîner profondément dans la présence.

La nature de la souffrance est qu'elle me parle intimement d'une autre possibilité. En désirant le plaisir et en évitant la douleur je coupe en deux la racine de cette possibilité."

 

Tony Parsons

Tony Parsons: "La peur est une abstraction."
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"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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