"C'est à chacun de nos pas que nous devons regarder où nous sommes. Sommes-nous Ici ou avons nous fait un pas de côté ? Sommes nous Ici ou avons nous quitté la réalité attirés par un monde virtuel ? celui des pensées, des hypothèses, des fantasmes, du passé, du futur, du jamais là
C'est à chaque instant que nous devons vérifier sur quoi se porte notre attention. Sommes nous présents Ici ou ailleurs dans notre tête ?
La bifurcation est possible à chacun de nos pas. Voir cela nous "repositionne" dans l'Immobilité.Voir cela est liberté.
Nos réactions sont toutes le fruit de la mémoire et si nous surprenons cela au moment même où la réaction se produit, nous en sommes libres !
En pratiquant le "flagrant-délit", nous cessons d'alimenter le même circuit, nous cessons d'emprunter le même chemin, nous court-circuitons une vieille habitude.
Nous vivons ainsi de plus en plus conscients d'être conscients !
Vérifiez"
Annie
http://aucoeurdelajoie.blogspot.fr/p/pistes-dexploration.html
"Et puis un jour je lis un article de Douglas Harding sur ce qu'il nommait "l'absence de tête", et quelque chose changea brusquement. Harding soulignait que Voir Qui Nous Sommes était simple, si facile que nous passons à côté. Et, en manquant de le reconnaître, nous érigeons des structures philosophiques et religieuses de tailles monumentales, cachant cela d'autant plus. Tout du long, cela se trouve pourtant Ici-même, plus proche que proche.
A ce moment-là je réfléchissais à l'ancienne histoire soufie à propos d'un Mollah Nasrouddin très agité, galopant en ville et s'écriant qu'il avait perdu son âne, jusqu'à ce qu'on lui indique qu'il était assis dessus."
JC Amberchele
"La Lumière que je suis" Ed Almora
"Pour que l’acceptation intellectuelle aille plus profondément, il n’y a rien de mieux que l’expérience personnelle. L’ego peut accepter le concept de Volonté Divine intellectuellement, mais cette acceptation ne peut pas atteindre l’étape finale si l’ego ne trouve pas, par sa propre enquête, que ce concept est vrai pour lui. Il faut qu’il arrive à la conclusion, en regardant un acte passé, qu’il n’a aucun contrôle sur rien. Cette conclusion doit devenir une expérience personnelle quotidienne. Cela doit être une enquête sérieuse et honnête sur ce que vous pensez être « vos actions », et ceci quotidiennement. Cette enquête va plus loin que le « Qui suis-je ? » de Ramana. Cette enquête est basée sur la question : « SUIS-JE L’ACTEUR de ce que je pense être mes actions ? »
Prenez une action de la journée à propos de laquelle vous êtes convaincu qu’elle est « votre action » et durant 20 à 30 minutes, trouvez son origine. Etait-elle sous votre contrôle ou non ? A la fin vous arrivez à la conclusion que dans chaque cas où vous pensez être l’acteur, « votre action » en fait dépendait de différents facteurs sur lesquels vous n’aviez aucun contrôle.
Pour certains, cette enquête va les conduire vers une « nuit noire de l’âme », pour d’autres, cela se passera en douceur. Cela dépend de la Volonté Divine.
Quand vous arrivez à la conclusion qu’aucune action n’est votre action, alors se pose la question de savoir qui est ce « Moi ». Cette question de savoir s’il y a un « moi » devient alors une douleur provenant du ventre (les tripes), de la Source (hara). Et la réponse finalement arrive de la Source : « Mon enfant, il n’y a jamais eu de Moi qui souffrait des douleurs de la vie et il n’y a jamais eu que le « JE », la Source de laquelle la manifestation a émergé, et seul le « JE » a fonctionné à travers les milliards d’humains.
Les actions qui arrivent, comme les conséquences qui en résultent sont dues à la Volonté Divine."
Ramesh Balsekar
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana