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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 11:12
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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 11:05

 

"Être libre de ne pas être libre....et c'est d'une jouissance viscérale impossible à décrire...et ca peut etre d'une souffrance impossible à décrire non plus (vraie et non vraie en même temps). La conscience qui a vu l'illusion du moi et a reconnu aussi l'accroche à une fausse liberté engendrée par cela réalise qu'elle ne peut être ailleurs que là ici maintenant et paradoxalement le monde revêt un caractère plus que réel encore car la conscience n'est pas influencée par l'histoire du monde du moi.....alors elle plonge au coeur d'elle-même et plonger au coeur d'elle-même c'est inévitablement plonger au coeur du monde peut importe ce qu'il s'y passe...elle est libre d'être libre ou pas, ca n'est même plus un questionnement...

 

Le monde n'est réel que grâce et par la conscience et lorsque cette évidence est réalisée, que ce soit un rêve ou pas n'est pas important, il est vu que le monde est impossible à séparer de la conscience et il devient caduque de le rejetter....pourtant le vivre et s'y plonger n'est pas non plus avec la même teneur que celle "pour de vrai" que vit le moi souffrant car ayant envie d'être le possesseur de tout, se croyant tantôt être à part, victime, ballotté par les aléas de la vie et tantôt heureux d'avoir réussi à obtenir, vaincre, évoluer. .....

 

...alors nous avons un moi qui pense que le monde est son monde, qui pense que la vie est sa vie, qui croit que le monde est vrai. Il se croit plongé dans le monde à fond mais le monde n'est pas réel du tout pour le moi, il ne l'est que pour la conscience qui voit l'illusion du monde....et le paradoxe est que la conscience ayant vu l'illusion du moi se plonge dans le monde encore plus pronfondement que le moi croit le faire car il est le seul lieu où elle peut se vivre, s'expérimenter....pourtant elle ne souffre pas de s'y plonger plus à fond, elle sait et reconnait le monde comme faux et vrai en meme temps et étant ce qu'elle est elle-même.Elle ne peut alors plus refuser d'y être, il n'y a plus de moi pour refuser ou pas d'y être. Le jeu est joué avec l'energie de la vie et il est encore plus prenant et véridique que celui du moi. Dans cette réalité plus vive que celle relative du moi qui pourtant souffre de penser le monde réel, elle, la conscience, ne souffre pas même s'il est vécu des choses que le moi jugerait négativement....c'est un paradoxe impossible à comprendre.

 

Je voulais sortir du monde que je pensais archi vrai et souffrant, qui selon moi me tenait en victime et je pensais qu'en toute conscience, une fois débarrassée de lui je serais sortie...mais pour aller où bordel, pour être et vivre quoi?? J'étais loin de me douter qu'il était possible de vivre les choses encore plus viscéralement que le moi, dans un monde encore plus vrai parce que vrai et non vrai en même temps.

 

À méditer: C'est de ne pas avoir trouvé de liberté possible qui rend libre et c'est d'avoir vu vraiment la fausseté du monde du moi qui le rend si vrai et beau au point que vouloir en sortir n'est même plus envisageable.

 

Je viens de saisir l'Amour vrai de la plongée volontaire au coeur de ce fabuleux monde. Je vous le dit, y a rien ailleurs. Moi, pas moi, conscience claire ou non, souffrance crue vraie ou pas, tenue à distance en se croyant ainsi libéré ou pas, rien de ça ne mène ailleurs qu'ici et maintenant."

 

Christine Morency

 

http://ecritsdabsolu.blogspot.fr/

 

Christine Morency: "Rien de ça ne mène ailleurs qu'ici et maintenant."
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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 10:54
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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 10:40

 

"M. Gurdjieff, qui par bien des aspects était très proche de Swami Prajnanpad, faisait une distinction entre « l’essence » et « la personnalité ». Il était selon lui indispensable de développer les deux. Certaines personnes peuvent avoir une « essence » exceptionnelle et une « personnalité » très défaillante. Elles peuvent faire preuve d’une innocence bouleversante, avoir de profondes intuitions métaphysiques tout en se comportant comme des gamins stupides et immatures. Est-ce idéal ? Certainement pas… Pour se développer de manière harmonieuse, un être humain doit développer sa « personnalité » tout en restant en contact avec son « essence »… Pour effectuer un tel travail, il est effectivement nécessaire de se confronter sérieusement à la psychologie humaine… Pour ce qui est de Swami Prajnanpad, j’ai souvent l’occasion de répéter que même s’il s’est effectivement beaucoup intéressé à la psychanalyse, il se considérait avant tout comme un maître spirituel s’insérant dans la plus pure tradition du Vedanta. Il était très clair à ce sujet… Quelques-unes de ses formules expriment d’ailleurs un point de vue radicalement non dualiste. Elles restent cependant rares et ne sont pas considérées comme les plus importantes. Il les a prononcées à la toute fin de sa vie à l’attention de personnes comme Arnaud Desjardins qui étaient à ce moment là suffisamment avancées pour en faire leur profit ou en tout cas pour les entendre et les méditer en leur cœur jusqu’à la fin de leur vie… Vu son éducation, son parcours et sa personnalité, Swami Prajnanpad aurait très bien pu se contenter de délivrer un enseignement purement métaphysique sans se donner la peine (et Dieu sait que c’est bien l’expression qui convient) d’entrer dans le monde compliqué, torturé, conflictuel et laborieux de ses élèves indiens et occidentaux. S’il l’a fait, c’est encore une fois que les dimensions psychologique et spirituelle sont inséparables. Elles forment un tout. Swami Prajnanpad souhaitait amener ses élèves à travailler sur leur stratégie de survie parce que c’est la seule manière de les faire émerger de leur monde pour les faire vivre dans le monde. Vivre dans le monde c’est être capable d’être un avec tout ce que l’on y rencontre. C’est ça la non dualité."

Gille Farcet

https://workprojectsassocies.wordpress.com/2016/09/01/la-strategie-de-survie/

Gille Farcet: "Les dimensions psychologique et spirituelle sont inséparables. "
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 12:52
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 12:10

 

 

« Est-ce que le personnage terrestre que nous avons choisi d’être pour vivre sur cette terre joue différents rôles pour acquérir un apprentissage ? »

Tout d’abord, personne ne choisit d’être « un personnage ». Si tel était le cas, cela voudrait dire qu’il y a une sorte d’au-delà dans lequel nous existons encore en tant qu’individualité qui fait des choix, or ce n’est pas le cas parce que l’individualité n’existe tout simplement pas. Je sais que beaucoup ont tendance à imaginer ou à croire que puisque ce que l’individu vit sur terre est difficile, il doit y avoir un autre endroit d’où nous venons et où nous retournerons qui est sans doute beaucoup plus beau, plus serein, plein d’amour,… et la liste est longue. Mais tout ça n’est qu’une pure invention. Nous ne sommes pas des individualités, même si c’est l’apparence que cela prend sur terre pour la plupart des gens.

Notre vraie nature est ce que nous sommes, ce que nous avons toujours été et ce que nous serons toujours. On peut l’appeler « pure conscience », « présence », « silence », « Êtreté », … mais ce ne sont que des mots qui tentent de parler de ce que nous sommes sans jamais pouvoir le décrire vraiment puisque cela est indéfinissable.

Étant déjà cet espace infini de conscience pure, comment pourrions-nous devoir acquérir ou apprendre quoi que ce soit pour le devenir ?

Les rôles que joue le « personnage », tout comme le personnage lui-même d’ailleurs, sont seulement des pensées émergeant au sein de cette conscience que nous sommes. Si tu y regardes de plus près, tu verras que chaque rôle est seulement une représentation mentale, une identification suite à une pensée. Si le rôle de la bonne épouse, par exemple, est joué, tu verras qu’il est né suite à une pensée à laquelle tu as cru. Lâches toutes tes pensées et plus aucun rôle ne pourra se jouer.

Les rôles ne sont que les conditionnements qui se jouent à travers le personnage.

Tu n’es ni ces rôles, ni ce personnage.

Ce que tu es vraiment c’est ce qui est conscient tant de ces rôles que de ce personnage. Remonte à la source de ce qui se joue et cherches ce qui ne joue jamais, ce qui est toujours là, conscient des jeux."

 

Caroline Blanco

 

http://www.carolineblanco.com/le-personnage-n-a-rien-a-apprendre/

Caroline Blanco:"Remonte à la Source."
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 11:41
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 11:10

 

« Les fleurs fanent même si les hommes les aiment

et la mauvaise herbe pousse

même si

l’homme ne l’aime pas. »

 

Dôgen

 

https://unriendutout.wordpress.com/

Citation du jour.
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 11:08
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 11:05

 

"Être vigilant, ne pas se laisser détourner par les rêves d'un monde meilleur. Le mental s'empare de cette perspective et nous sépare de l'instant.

Être dans l'urgence du moment, être à cet instant dans cette exaspération d'Être, afin qu'il n'y ait plus que ça et que cela soit.

Bien voir tout ce qu'on s'invente pour ne pas se retrouver Un. Toutes ces histoires qu'on se laisse raconter qui nous endorment alors que l'Eveil est là. Sans arrêt une multitude de chemins sont pris nous éloignant de ce maintenant qui est tout, nous privant de ce qui est pleinement ici. Tous ces prétextes que nous écoutons nous empêche d'entendre le Silence...

Il n'y a qu'un obstacle à cet état naturel et permanent c'est de croire en être séparé et de nourrir cette croyance par des obligations, des devoirs, des peurs, des chimères...

Regarder combien d'énergie, de temps, de pensées ne sont consacrées que pour la sauvegarde de ce corps, ou "l'épanouissement" du moi ! Ou encore pire : devenir un être spirituel ! un être réalisé !

Il n'y a pas de devenir pour le moi, il n'est qu'un voile qui s'effondre devant la splendeur de l'Unité. Il n'y a pas d'individu réalisé, il y a réalisation de l'unité. Il y a réalisation que jamais cela n'a été séparé.

Revenir à l'essentiel avec ténacité, être dans une exigence impérative et têtue, ne vouloir que ça, et maintenant ! A l'instant !

Enflammer son cœur d'un amour tel qu'il ne puisse voir que l'Aimé en tout. Chassez de tous les recoins de son cœur tout autre désir que cet Amour là. Jusqu'à redevenir l'Amour que nous sommes déjà.

Être dans une telle soif de vérité que tout l'esprit soit uni-pointé sur cela au point de ne plus pouvoir penser à rien d'autre. Qu'il n'y ait que cette pensée, même si elle devient quelque peu obsessionnelle, jusqu'à que cette ultime pensée se retourne dans l'Intelligence infinie irradiante d'elle-même, comme le rayon de soleil se résorbant en son cœur flamboyant.

Là se trouve la liberté.

Quand on lit la vie de "ceux" qui en ont terminé avec leur histoire et se vive en tant que Cela qui Est, on ne peut que constater cet acharnement à se trouver. Il n'y a pas ou peu de compromis. Chaque seconde de chaque instant y est consacré, chaque mouvement de cœur y est dévoué, chaque pensée est retournée comme un flèche visant l'inaccessible et l inaccessible se révèle dans sa plus belle simplicité.

Être dans cette intensité. Bouddha était intense, Ramdas était intense, rien d'autre que Cela ne comptait, quoi qu'il arrivait c'était Dieu qui se manifestait ainsi. Papaji était intense... Ramana était intense dans son angoisse de la mort et le questionnement que cela a généré. On est exactement là où se trouve notre intensité d'être.

Être dans ce feu, se laisser dévorer par ce feu, ce seul vouloir, cet unique amour, cette seule aspiration, qu'il n'y est plus que cela, matin, midi et soir. Jusqu'à ÊTRE CELA. Ce faisant on ne rajoute rien à ce qui est, on brûle le voile tissé de la croyance d'en être séparé.

Des qu'on veut autre chose, c'est cette autre chose qui se présente, et il nous faudra l'assumer. Des qu'on dit "demain", on s'est perdu dans la séparation. On a quitté l'instant qui est plein de l'indicible amour. On se rate dans ce présent saturé de l'éternité. On s'est rendormi et enroulé dans un autre rêve, celui de l'ailleurs. Celui de l'illusion.

On peut encore attendre un Avatar, et sans doute est-il déjà là, on peut espérer un âge d'or, et probablement qu'il viendra. Mais QUI sera là pour le vivre ? Pourquoi attendre ce qui est omniprésent ?

Se délivrer de tout espoir d'un futur merveilleux, et vivre l'instant en fusionnant avec ce qui est. Ainsi on se retrouve être l'Infiniment présent, on se retrouve être le jaillissement de l'instant. Ni passé, ni futur, tout est maintenant. Chaque instant devient un émerveillement.

Être un peu tenace, revenir encore, et encore, et encore à maintenant en ce qui est. Et y rester quelle que soit la situation jusqu'à que se dévoile le fait que: " JE SUIS TOUTE LA SITUATION"... et de là l'Unité se révèle comme ayant toujours été.

Déploiement du Silence amoureux dans son bonheur d'être.

Tranquille.

Eternel."

 

Domiji

 

http://lavieestleplusgranddesguru.over-blog.com/2016/09/c-est-maintenant.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Domiji: " Pourquoi attendre ce qui est omniprésent ?"
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"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

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