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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 10:20

 

 

"J'ai pu remarquer bien tardivement que chez bon nombre de personnes le retour à soi (que nous n'avons jamais quitté) s'effectue très souvent sans plaisir. On le fait parce qu'on nous a dit de le faire. C'est une des raisons essentielles qui fait que nous le quittons tout le temps. Au lieu de vivre dans le monde c'est-à-dire d'être simplement là, devant cette page d'ordinateur on retourne dans son monde. Son monde c'est nos pensées, qui nous projettent dans un passé ou un futur imaginaire et tout le fatras qui va avec, alors que vivre dans le monde est si simple. Vivre dans le monde se réduit simplement en cet instant même à : je suis actuellement assis là lisant ces mots devant cette page d'ordinateur.

On a beau regarder autour de nous, il n'y a aucun problème nulle part, ici, là où nous sommes ; il n'y a que ce qui est. Quand on se rend compte, non seulement de ce que l'on perd, mais de ce que l'on y gagne, on saute de joie. Vivre cette vision qui est, et que nous n’avons jamais quittée, est bien plus intéressant que de partir dans notre monde, qui est lui sans renouvellement, toujours en train de ressasser les mêmes choses. Comme le disait Douglas, "aussi chiant que la vue de flocons de neige tombant devant un fond blanc". Le truc c'est de saisir la joie qui est éprouvée en vivant dans cette vision intemporelle. La vie étant infiniment plus simple, on est tellement plus heureux. Le choix de vivre dans le monde plutôt que dans son monde devient alors aussi évidente que s'il on vous proposait de dormir sur un bon lit douillet ou une planche à clous ; le choix serait vite fait. Ce n'est d'ailleurs même pas un choix, c'est l'évidence même.


Quand vous êtes dans le monde, vous savez que vous êtes, et, à la fois, vous savez que vous n'êtes pas dans votre monde. Le monde, c'est les cinq sens, la réalité des perceptions s'actualisant en cet instant même. L'inverse n'est pas possible car notre monde est un état de rêve éveillé, reposant seulement sur une réalité imaginaire. Savoir s'il y a un réellement vous qui est, la réponse peut attendre, l'important actuellement est pourquoi retourner dormir sur une planche à clous alors que nous sommes déjà dans un lit douillet ?


Cette vision qui est déjà là, et a toujours été là, est là, sans aucun effort de notre part ; notre monde lui ne fait que passer par là."

Franck Terreaux

 

Site de José Leroy: Eveil et philosophie.

 

 

Franck Terreaux : « C’est l’évidence même. »
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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 10:06

 


- Q. – Bonjour. Qu’est-ce qu’il arrive au mental quand on est atteint de la maladie d’Alzheimer et y a-t-il une intelligence plus profonde là-dessous ?

 

- E. Merci. C’est bien sûr lié à ce dont nous avons parlé. La conscience s’exprime, devient cette formation temporaire et la conscience se retire ensuite, ce qui s’appelle généralement la mort. Avec la maladie d’Alzheimer, il semble que la conscience se retire du mental avant de se retirer également du corps. La lumière de la conscience ne s’écoule plus par la prison du mental et elle se retire. Peut-être en a-t-elle assez. Elle en a assez et s’en va. Le corps finit bien sûr par s’en aller également.
Pour l’essentiel, la même chose se produirait si une brique tombait sur ma tête maintenant. Espérons que ça n’arrive pas ! On doit parfois faire attention avec la manifestation. En particulier quand vous êtes connectés et présents, vous devez faire très attention. Si une brique tombait sur ma tête maintenant, la conscience ne serait plus capable de circuler à travers la prison du mental. Elle se retirerait et il vous apparaîtrait que je suis devenu inconscient. L’essence de qui je suis se retire . . .
Pourquoi est-ce que cela arrive avec Alzheimer, nous ne savons pas vraiment, mais j’ai lu une étude très intéressante il y a quelques années. On a tendance à regarder ça d’un point de vue purement chimique, parce que la science se base sur des choses chimiques, matérielles, un changement dans la chimie cérébrale ou une détérioration des cellules du cerveau. Je suis sûr que cela arrive aussi.
Il y a des études qui ne sont pas vraiment poursuivies qui pourraient être très utiles. Il y a quelques années, quelqu’un a étudié la maladie d’Alzheimer dans une communauté de religieuses, un grand couvent où vivent environ deux cents religieuses dont un certain pourcentage contractent la maladie d’Alzheimer, un pourcentage équivalant à celui de toute la population.
Un chercheur a eu l’idée d’examiner les lettres de candidature que les religieuses avaient dû écrire pour leur admission. La plupart étaient encore plutôt jeunes. Elles devaient parler de leur vie, dire pourquoi elles voulaient devenir religieuses, ce qu’elles avaient fait jusque-là, etc. Il examina donc toutes ces lettres qu’elles avaient écrites et juste en considérant les lettres, il a pu déterminer avec seulement une ou deux erreurs qui allait développer la maladie d’Alzheimer.
Il a observé l’écriture, la façon dont elles s’exprimaient. Certaines avaient une façon créative de s’exprimer. La façon dont elles disaient les choses présentait un élément de créativité, une façon nouvelle de regarder les choses. C’était vivant. D’autres lettres n’avaient pas cette étincelle créative. Avec peu d’erreurs, il pouvait donc dire lesquelles allaient ou non contracter la maladie d’Alzheimer. On ne lui avait bien sûr rien dit. Personne n’a poursuivi
cette étude, parce que les scientifiques ne s’intéressent principalement qu’à la chimie du cerveau.
Il semble donc, pour les religieuses qui n’allaient pas contracter la maladie, qu’il y avait une connexion profonde avec la source de la créativité en elle, avec l’être. Celles qui avaient développé la maladie n’étaient pas aussi profondément reliées à la source de la créativité en elles. C’est quelque chose qui pourrait être poursuivi. Autrement dit, je chercherais la solution à la maladie d’Alzheimer, non pas au niveau de la chimie cérébrale, la chimie cérébrale accompagnant bien sûr cette maladie, mais dans le domaine de l’état de conscience. Bien que je n’aie pas de preuve scientifique, je crois qu’à mesure que la présence se développe chez l’être humain, la probabilité de développer la maladie diminue. C’est quelque chose qui devrait être vérifié.
J’aimerais travailler un jour avec des gens âgés, peut-être dans des communautés de personnes âgées, parce que la vieillesse est une occasion magnifique pour se désidentifier de la forme, mais notre civilisation ne le sait pas encore. La vieillesse est vue comme quelque chose qui doit être enduré. La vieillesse n’est pas reconnue spirituellement, du point de vue de l’éveil, comme la plus grande occasion. Il y a un sentiment d’inutilité autour de la vieillesse en Occident. Il est très répandu. Et peut-être cela a-t-il beaucoup à voir avec l’apparition de cette maladie, ce sentiment d’inutilité qui vient avec la vieillesse, le sentiment du manque de buts, de vrais buts, de buts intérieurs, l’éveil.
Autant que possible, j’aimerais donc porter cet enseignement également dans les maisons de retraite et autres de sorte que les maisons de retraite deviennent des ashrams. Toute maison de retraite devrait vraiment être un ashram. The greatest place is on earth, they should be ! où la conscience humaine se désidentifie de la forme, parce qu’à quoi d’autre cela aurait-il à voir quand on arrive à la fin de cette forme de vie. À quoi cela a-t-il à voir d’autre que de profiter de cette occasion pour se désidentifier de la forme ? Personne ne connaît cette possibilité. ON ne la connaît pas !
Il est question d’un grand changement. Vous en parler maintenant me donne un nouvel élan pour poursuive cela un peu plus désormais. D’habitude, j’attends que les choses viennent à moi où je dis alors « OK, allons-y ! » Il y a tant de tristesse autour des communautés où vivent les personnes âgées. Ce ne sont que des salles d’attente de la mort. C’est une perte tragique, l’occasion de la vieillesse !
Certaines civilisations anciennes savaient encore qu’il y avait quelque chose de sacré concernant la vieillesse, parce qu’ils pouvaient voir que c’était le début de l’abandon de la forme. Dans les anciennes civilisations, on respectait et vénérait encore la vieillesse. Les personnes âgées étaient considérées comme respectables. Dans des cultures anciennes, les gens âgés sont les gardiens de l’être pour toute la culture, parce qu’ils sont davantage enracinés dans le sans-forme que ceux qui croient encore que seules importent les formes. Ils maintiennent donc ça. L’Occident n’a plus ça.
Il y a bien sûr le début d’un éveil en Occident, c’est vrai, mais cela pourrait être une énorme accélération du processus d’éveil si nous nous rendions compte de l’importance de la vieillesse. À partir de là, la maladie d’Alzheimer ne se produira plus autant.
Mais ultimement, il nous faut connaître la vérité des mots qui résument « Un cours en miracles », ces mots qui introduisent le résumé de tout le cours et c’est en fait le résumé de
tous les enseignements spirituels : « Rien de réel ne peut être menacé. Rien d’irréel n’existe. En cela règne la paix de Dieu ». Donc, même pour ceux qui ont la maladie d’Alzheimer et pour leurs proches, la vérité ultime s’applique toujours : « Rien de réel ne peut être menacé. Rien d’irréel n’existe. » Quand vous savez cela, la paix émerge. "

 

Eckhart Tolle

 

 

Eckhart Tolle: "Qu'arrive-t-il au mental quand on a la maladie d'alzheimer?
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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 09:52
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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 12:23
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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 12:05

 

"Cherchez quelqu’un qui démolisse tous vos systèmes de croyances et qui vous ramènera en permanence vers « ce qui est » ici même. Tout enseignement qui met l’accent sur la nécessité d’être sérieux, honnête, purifié ou transformé par un processus quelconque n’est tout simplement pas pertinent.

L’éveil n’est pas amené à être. Rien ne peut l’amener à être. Et une fois qu’il est vu que rien ne peut l’amener à être, il y a un abandon, un lâcher prise. Vous ne pouvez pas le « faire », mais il peut se produire. Un « ah enfin, je réalise qu’après toutes ces années de lutte et de tentatives pour être meilleur ou encore lâcher l’ego, soudain je réalise que cela n’a aucun sens ». Il n’est que ceci, simplement la vision de ceci.

Vous êtes déjà « ce qui est ». Mais votre mental a peur de lâcher prise et nourrit encore l’idée que quelque chose de spécial devrait arriver.

Voir le monde tel qu’il est réellement, et non tel qu’on le pense, c’est la liberté. Aucune philosophie ne vous amènera ici. Aucun guide de développement personnel. Aucun enseignant, aucune école de pensée. Aucune méditation. Aucune prière, charité, amour. Rien. Vous ne pouvez être conduit ici parce que vous y êtes déjà."

Citation du jour.
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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 11:57
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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:47

 

"Soyons très clair à ce propos. Ce qui est communiqué ici, en ce moment même, ne sera jamais très populaire, ni n’attirera des foules de gens. L’esprit a besoin d’un objectif, d’un lieu vers où se diriger, d’une sorte de voyage qui permet d’espérer. Or ce que je vous suggère ici, c’est d’accepter le fait que vous êtes impuissant, car quelque chose d’autre peut alors se présenter. Il n’y a rien que vous puissiez faire pour vous rapprocher de l’éveil. Comment un « agissant » supposé peut-il pratiquer le non-agir ? Je dis qu’il n’y a nulle part où aller, parce que c’est déjà là."

 

Tony Parsons

Tony Parsons: "Il n’y a rien que vous puissiez faire pour vous rapprocher de l’éveil."
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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:44
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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 09:25

 

 

"Il n'y a pas d'ego. C'est une image comme une autre. La souffrance, le cataclysme, c'est la beauté qui se cherche, c'est la joie qui se cherche. C'est ce qui peut arriver de plus profond et c'est ce que l'on refuse constamment, parce que cela gêne l'image que l'on a de soi-même, que l'on devrait être libre de cela, que l'on ne devrait plus être comme cela. Alors on refuse toutes ces aides constantes, qui sont le seul moyen de profondément se libérer.

C'est un peu comme une farce tragique: on est constamment entrain de dire non à ce qui peut nous montrer nos limitations, pour vivre dans une hypothétique de sagesse, de liberté. Alors on ne veut surtout pas se voir dans la peur, dans l'incertitude, surtout pas se rendre compte que l'on ne sait rien, que l'on ne peut rien. Donc on ajourne constamment ces opportunités pour vivre dans une image spirituelle, de méditer, de devenir comme ceci et comme cela, d'être libre de ceci et de cela. Mais un jour on se rend compte du mécanisme; alors il y a changement. On ne cherche plus à devenir quoi que ce soit, à éviter quoi que ce soit."

 

Eric Baret

Eric Baret: "Mais un jour on se rend compte."
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7 octobre 2016 5 07 /10 /octobre /2016 09:24
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  • : Le blog de RV
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  • : Bavardage sur le Tout en particulier et le Rien en général. Psittacisme sur Ce qui est. Textes , vidéos; citations, images sur la non-dualité (advaita védanta, shivaisme du Cachemire, soufisme, dzogchen, zen, chan, mystique chrétienne, néo advaita, éveillés sauvages, spiritualité laïque non-duelle,...)
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"Et ceci est ce qui arrive… lire ces mots, entendre des sons, ressentir, penser « alors, et après ? ». Et bien « après » est encore ceci ! la Vie étant simplement ce qui est… l’avènement dans l’anéantissement, la fin dans le commencement, le rien dans le tout."
                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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