"Quoiqu'il se produise dans les circonstances de ta vie, arrête-toi.
Commence à reconnaître ce qui est ici, en ce moment.
Sors de tes conclusions à propos de la vie, de tes idées à propos du passé et du futur, et commence à noter les sensations, les sentiments, les pensées qui sont présents, ici et maintenant. Laisse ton expérience présente - les choses vues, les sons et les odeurs - devenir totalement fascinante, la danse la plus curieuse dans tout l'univers. C'est ton Jardin d'Eden, et tu en es enfin conscient."
Jeff Foster
"Peut-être est-il temps de ne plus essayer de " réparer " celui qui est en face de toi, de ne plus essayer de lui donner des réponses ou de résoudre ses problèmes.
Mon ami, tu n'es pas très bon à cela.
Ta nature n'est pas la manipulation, mais la présence; elle n'est pas la division, mais la plénitude.
Peut-être est-il temps de ne plus prétendre être cette autorité qui sait tout, cet enseignant infaillible, cet expert complètement guéri. Même avec la meilleure des intentions, tu peux, sans le savoir, interférer avec son processus de guérison naturel. Tu peux le maintenir dépendant de toi, en l'empêchant de prendre vraiment conscience de son expérience directe.
Rappelle-toi, il peut avoir besoin de se sentir encore plus mal avant de se sentir mieux. Il peut avoir besoin de ressentir sa douleur plus profondément avant de s'ouvrir à la véritable source de guérison qui lui est propre. Il peut avoir besoin de mourir à ce qu'il pensait être, avant de pouvoir vraiment vivre. Ce qui est vrai pour lui est vrai pour toi.
Alors détends-toi.
Respire.
Sors du drame.
Reconnais ton désir de le changer, de le guérir ou même de l'apaiser.
Écoute simplement, maintenant, sans jugement et essaie de comprendre où il en est maintenant.
Vois clairement ce qui est et qui est en face de toi.
Peut-être la plus grande aide que tu puisses offrir en ce moment est-elle ta clarté et ton attention sans jugement - ta compassion naturelle.
Transmets cela : sois cette présence; offre cette ouverture.
Reste largement ouvert aux solutions qui ne sont pas encore nées.
Aie confiance dans le processus étrange de la vie.
Sois une intention silencieuse... et les bons mots, les bonnes actions, les bonnes interventions, les bonnes décisions, surviendront sans effort.
Sanctifie son moment en ne fuyant pas. Reflète sa propre capacité à être présent.
Aie confiance dans l'ancien mystère de la guérison.
Peut-être que le véritable remède peut fonctionner quand « tu » ne te mets pas en travers du chemin. Oui, les remèdes et les bons conseils peuvent engourdir ou même supprimer les symptômes, mais une invitation à une guérison spirituelle plus profonde peut se tapir juste sous la surface des choses."
Jeff Foster
"Après des éons à choisir de raconter une histoire de séparation de Dieu, l’histoire semble sans choix. Elle semble sans choix, mais elle ne l’est pas. Vous avez simplement continué à choisir l’histoire qui vous a été transmise par vos ancêtres, par vos vies passées, par vos erreurs passées, par vos désirs passés.
Ce qui est sans choix est la vérité de qui vous êtes.
Le choix réside dans la capacité de l’esprit à dénier cette réalité ou à l’embrasser.
Ce choix relève du libre-arbitre – la liberté de choix. Vous n’avez aucun libre-arbitre au niveau de qui vous êtes. Vous êtes cela pleinement et complètement. Mais vous avez un libre-arbitre concernant les pouvoirs de l’esprit et de l’imagination. Vous pouvez jouer à faire comme si vous n’êtes pas qui vous êtes. Vous pouvez jouer à faire comme si vous l’êtes déjà, mais pas encore complètement. Vous pouvez jouer toutes les variations et permutations de choisir ou dénier être ce que vous êtes déjà.
Vous avez joué à ça pendant des éons. Finalement, une lassitude est apparue dans le jeu, car le jeu est limité. Par toutes ses expressions, par toutes ses beautés, par toutes ses douleurs, le jeu est limité car il est basé sur l’hypothèse que vous êtes quelque chose séparé de la Vérité, de la compréhension, de l’amour, de Dieu. Le jeu tout entier est basé sur l’hypothèse de la séparation, et l’hypothèse est rarement remise en question. L’hypothèse est considérée comme vraie, et à partir de cette croyance, le jeu devient très compliqué.
Je vous invite à voir qui est réellement en train de jouer.
Vous êtes naturellement conscience. Ce que nous appelons « Dieu » est conscience suprême. Vous êtes naturellement un avec Dieu. Vous êtes naturellement Vérité. Tout le reste est non naturel. Cela peut être normal, mais ce n’est pas naturel. Cela peut être habituel, mais ce n’est pas naturel. Le jeu même a son but, parce qu’avec la croyance en le jeu, et sa non-naturelle normalité, il y a une occasion de vous imaginer perdu, de faire l’expérience de la douleur et de la souffrance d’être perdu, d’être exclu, d’être séparé de Dieu. Puis de cette imagination, de ce jeu avec toutes ses douleurs, peut s’élever l’envie de la réunion avec la Vérité dans toutes ses gloires.
Si vous découvrez que vous prenez comme acquis la vérité que vous êtes conscience, que vous êtes un avec Dieu, que vous êtes Vérité, alors cette vérité que vous considérez comme acquise est une sorte de transe ou d’état de sommeil dans lequel vous imaginerez un jour que vous êtes séparé, que vous êtes perdu, et la quête recommencera à nouveau.
Dans l’invitation qui nous vient de Ramana (Maharshi), l’invitation à une interrogation personnelle directe, vous avez l’occasion de tourner votre attention vers qui est perdu, qui est séparé.
Vous ne trouverez personne. Personne n’est perdu. Celui qui est perdu a été fabriqué dans l’esprit pour commencer à jouer. Si votre résolution est d’enquêter intensément, fraîchement, complètement, de ne pas vous endormir en continuant à pratiquer la croyance basée sur l’hypothèse de la séparation, alors vous vous rencontrerez comme cette conscience même dans laquelle joueur, chercheur, séparation et union apparaissent et disparaissent."
Gangaji
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana