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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 10:43
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 10:38
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 09:27

 

"Dans une thérapie non duelle on ne cherche pas à améliorer la vie de la personne, à rendre la personne plus performante ou meilleure; On ne cherche pas non plus simplement à guérir les symptômes liés à la souffrance psychologique ou à la douleur physique. Si ces effets bénéfiques surviennent, ce qui arrive très souvent, ils ne sont pas un but recherché de prime abord mais assez paradoxalement des effets secondaires de la disparition de l'impression même d'être une personne séparée.

La thérapie non duelle pointe par divers outils pédagogiques et pratiques vers la réalisation que ce que nous sommes vraiment est déjà totalement libre de la personne. Ce qu'on appelle ici la guérison résulte donc d'une mise en lumière de notre ignorance qui consiste à nous prendre pour une personne séparée afin de révéler le Soi Conscience sans forme qui soutient toute la manifestation.

L'ultime guérison est toujours la révélation en nous de la Conscience Inconditionnée. Ce qui libère est toujours la reconnaissance en nous d'une attention impersonnelle, d'un espace d'écoute libre d'intentions.

Or, la difficulté face à la souffrance psychologique comme face à la douleur physique est justement d'être sans vouloir pour la laisser se manifester librement. Cela implique une écoute totalement libre d'intentions, même celle de guérir la douleur.

Je suis conscient que le sujet de la douleur peut-être éminemment douloureux. Je parle qu'à partir de ma propre expérience limitée de la douleur et de ceux des gens que j'ai pu accompagner depuis une vingtaine d'années et suis conscient qu'il y a des douleurs extrêmes et durables. Ce petit article n'est qu'une simple invitation à jouer avec la douleur, et en faire une Porte vers vous-même, une invitation à l'explorer pleinement, tactilement, vibratoirement, sensoriellement, lorsque cela est possible.

La douleur est toujours quelque part le résultat d'une friction, d'un blocage, d'une lutte, de quelque chose qui ne peut s'exprimer pleinement sur le plan énergétique. Toutes choses étant égales par ailleurs, ne plus résister psychologiquement à la douleur permet à la douleur en tant qu'onde de se déployer librement, sans résistance et in fine souvent d'en diminuer l'intensité.

Or, la plupart du temps, surtout si les gens ont déjà entendu ce message non duel d'acceptation, même s'ils essayent avec la meilleure volonté du monde d'accueilir la douleur, ils tentent en secret de s'en débarrasser. Et, tant qu'une préférence s'exprime, même subtile, c'est qu'il y a une forme de résistance à l'expérience présente. En réalité, face à la douleur, on voudrait tours être ailleurs ou plus tard. Nous ne sommes donc pas honnêtes. Nous prétendons écouter, mais au fond nous désirons être sans douleur. Dés que l'on a une intention, on n'écoute plus et la douleur n'est pas pleinement accueillie. 

Si nous sommes vraiment honnêtes, nous devons constater d'instant en instant que nous sommes en train de résister à la douleur physique ou à une émotion. Nous devons constater notre résistance sur le vif, le voir, le réaliser. Sans doute avons nous peur d'écouter pleinement ce qui pourrait remettre complètement en question notre histoire personnelle, nos idées à propos de nous-mêmes, des autres et du monde.

Plutôt que de sentir la douleur, faire l'expérience de l'unité avec elle, nous avons pris l'habitude de penser la douleur. Comme si la pensée pouvait constituer une sorte de rempart magique contre ce qui est. Nous étiquetons la douleur et nous la jugeons. Ce que nous ressentons la plupart du temps est donc en réalité notre propre jugement, c'est à dire la résistance à la douleur, et non pas la douleur elle-même. Et, comme nous l'avons dit, résister à ce qui est constitue toujours un effort, une contraction et est par conséquent douloureux.

Pour sentir la douleur pure, il faut vraiment être libre de toute préférence, toute image, tout commentaire. 

Or, par le biais de l'imaginaire nous semblons automatiquement fractionner l'expérience indivise et directe du senti en deux : Moi, le sujet et la douleur, l'objet de mon expérience. Nous pensons l'expérience et nous nous imaginons séparés de la douleur. Or, en réalité, le sujet qui perçoit la douleur et la douleur elle-même apparaissent tous deux en une même Présence Conscience sans forme.  Et, si cette division de l'expérience directe en un sujet percevant et un objet perçu est crue, la douleur ne peut qu'en être renforcée. 

Au lieu d'écouter ce qui se donne à nous dans l'instant sans jugement, soit nous nous réfugions dans une attitude distanciée et héroïque, soit nous jouons le rôle de la victime avec ses plaintes innombrables. La douleur nous semble injuste. Nous pouvons même en vouloir à l'univers entier, à Dieu à la Vie. Nous croyons qu'il y a une erreur dans le plan cosmique et le mental affabulateur se met à construire toute une série de scénarios autour de la douleur. C'est la recherche sans fin de la cause de la douleur, du coupable, d'une réflexion à propos de comment mettre fin à la douleur, qui nous amène dans un entrelacs époustouflant de scénarios qui nous éloigne encore plus de l'écoute impersonnelle de la douleur. 

Toute cette construction égotique, de justification de condamnation et d'explication de la douleur est paradoxalement exactement ce qui nous éloigne d'elle, qui l'intensifie et la fait perdurer.

Soyons réalistes et honnêtes. Certes, écouter de façon impersonnelle la douleur n'est pas toujours possible. Quand la douleur est trop forte ou que le mental est trop agité ce n'est pas toujours possible. C'est ainsi. Soyons respectueux de nos limites et de nos capacités.

Mais si vous ne pouvez pas vouloir être sans résistance vous pouvez néanmoins simplement constater qu'il y a résistance. Et, par là-même, réaliser que cela qui constate et qui est conscient de la résistance n'a aucune préférence.

Même si la douleur est une vibration variant constamment comme les vagues dans l'océan avec des crêtes et des creux, la douleur peut s'expérimenter comme un rythme. Le moment auspicieux pour entrer en intimité avec elle est évidemment celui où le rythme de la douleur se trouve dans un creux, où elle est moins intense. C'est le moment de faire l'expérience de l'unité avec elle, corporellement, vibratoirement, sensoriellement.

Sentir la douleur sans commentaires, sans images, sans histoires, sans les mots. Sentir la danse imprévisible de la douleur, faire l'expérience de l'unité avec son mouvement de contraction et d'expansion. Sentir le rythme de la douleur dans tout le corps. Être simplement espace conscient pour les vibrations de la douleur qui apparaissent et disparaissent comme autant de points plus ou moins concentrés dans un espace en trois dimensions.

Faire l'expérience de l'unité avec la fréquence sonore et rythmique de la douleur. Sentir la propagation des ondes et des courants sensoriels sans but et sans cause dans l'océan sans fond et sans rivages de la Présence que nous sommes. Entrer totalement en intimité avec la lourdeur, les piqûres aiguës et les implosions électriques, les fourmillements, les sensations de déchirement ou de torsion. Être l'éclat électrique, le fourmillement, la sensation de déchirement ou de torsion. Faire l'expérience de l'unité avec chaque sensation présente, sans la traduire en mots. Enlever même l'étiquette douleur pour apprécier pleinement la sensation. Aborder la douleur sans savoir, comme un explorateur devant une expérience absolument neuve et unique.


Ne considérez pas l'expérience de la douleur en tant que : 

"j'ai une sensation de torsion" 

qui est la vision duelle et habituelle de considérer l'expérience, mais plutôt en tant que :

 "Je suis la sensation de torsion".

Tôt ou tard le je apparent, le sujet de l'expérience 

et 

la sensation apparente de torsion, l'objet de l'expérience, 

fondent tous deux comme des glaçons dans l'océan de la Présence, suis, être.

Sachez cependant que la véritable guérison ne passe pas forcément par la dissolution de la douleur. La guérison véritable c'est réaliser le Soi, ma vraie nature transcendant toute expérience et à la fois intimement une avec elle. 

En Vérité sur un plan profond ce n'est jamais de la douleur que nous souffrons mais de l'impression d'en être séparé. 

Cette réalisation passe donc éventuellement par la déconstruction des fausses croyances qui nous maintiennent dans un sentiment de séparation par rapport à la vie et aussi de la douleur. 

Évidemment lorsque la douleur est trop forte, le corps perd connaissance ou meurt. C'est un fait. 

Tout ce que nous pouvons vraiment faire, c'est de voir combien notre refus de la douleur l'augmente. 

Il y a donc une douce invitation à réaliser combien notre prétention à savoir, nous coupe littéralement du senti direct et de la possibilité d'explorer vraiment la douleur. Nous ne pouvons pas prétendre savoir et sentir en même temps. Sentir est non duel. Quand vous sentez, il n'y a personne qui sent, il y a juste sentir. C'est seulement quand le mental avoue son impuissance à savoir que l'on commence à entrer vraiment en intimité directe avec le senti des émotions, des sensations et de la douleur. 

Ainsi, même l'épreuve de la douleur physique peut jusqu'à un certain point être une invitation à réaliser notre véritable nature. La douleur peut être une exhortation à reconnaître que vous n'êtes pas emprisonné dans la douleur mais, qu'au contraire, la douleur apparaît en vous comme un cadeau avec son immense potentiel de révélation. 

Quel que soit le niveau de douleur, il est essentiel de rappeler ce fait : Que je semble accepter ou non la douleur, qu'en tant que personne je dise oui ou non à la douleur, elle a déjà été pleinement acceptée par la Présence que Je suis en amont des pensées et des perceptions. Réaliser cela est le plus précieux des cadeaux. 

Nous pouvons reconnaître que ce que nous sommes vraiment a toujours déjà embrassé pleinement toute expérience, y compris cette douleur que la pensée qualifie peut-être d'insupportable.

Si cette réalisation survient dans l'expérience de la douleur, alors la douleur devient la porte la plus directe vers ce que je suis véritablement : Conscience sans forme. 

Si la douleur est écoutée depuis cet Espace de Présence silencieuse en nous, cet Espace qui est simplement Témoin, et qui ne demande rien, qui ne veut rien, qui dit toujours oui à tout ce qui en Lui apparaît, alors il se pourrait bien que la douleur soit reconnue comme une expression parfaite de la Vie, une expression étonnante du Soi.

La première chose à faire face à la douleur est donc de réaliser avec sincérité toutes les croyances et les préférences que avons à son égard.

Je peux croire qu'elle ne devrait pas être là, que je suis trop sensible, que cela à une raison, qu'il n'y a rien à faire ou qu'au contraire il faut agir, que la douleur m'empêche d'être ce que je suis, ou qu'elle recèle un cadeau à venir, qu'elle durera toujours ou qu'elle cessera bientôt, que les médecins ne font pas bien leur travail, que personne ne peut me comprendre, que je me sent seul et abandonné, que c'est injuste...etc...

Simplement voir toutes ces croyances passer comme des nuages dans un ciel, sans les commenter. Rester avec elles sans réagir. Les observer de façon neutre et bienveillante, sans essayer de les modifier. Peu à peu, ces pensées seront perçues comme de simples apparitions disparitions dans l'espace de Conscience sans forme que vous êtes déjà. Laisser simplement se dissoudre toutes ses fausses croyances d'elles-mêmes et, peu à peu, laisser émerger l'expérience inexorable d'unicité avec la douleur. Plongez dans la douleur pour ne faire qu'un avec elle. Ici, dans cette plongée dans l'inconnu, tous les mots sont caduques. Acceptez d'explorer sans à priori. Cela demande beaucoup de courage et de lucidité. Mais au fond nous n'avons pas le choix.

Au fur et à mesure que les étiquettes se "décréent "l'expérience d'être intimement la douleur elle-même devient notre vécu direct. Il est alors enfin possible que la douleur s'amenuise, que son rythme change et diminue en intensité, voire qu'elle se déplace et, même disparaisse. Je vois cela constamment depuis 20 années de pratique en tant que passeur-accordeur-guérisseur. 

(Je n'ai pas trouvé de mot adéquat pour décrire la pratique qui est la mienne d'imposition des mains ou de partage vibratoire en Silence dans le face à Espace qui permet un réaccordage à la présence impersonnelle et parfois des guérisons physiques. Cette pratique s'est de surcroît nourrie de l'évidence non duelle et d'une pédagogie directe visant à réaliser nos fausses croyances et du sentir pour révéler avec encore plus d'évidence notre vraie nature déjà présente.)

Il est possible aussi que pendant quelques instants ou de longs moments la douleur au contraire s'amplifie. La guérison va parfois avec une douleur qui s'amplifie momentanément ou plus rarement qui subsiste. J'ai souvent remarqué que le processus de guérison implique momentanément une intensification de la douleur. Ne serait-ce que lorsqu'il s'agit de douleurs inflammatoires (zona, tendinite, migraine, piqûre d'insecte, brûlure... etc) et que la paume se trouve au-dessus de la zone, en apposition. On peut alors souvent constater une intensification de la douleur, qui est d'ailleurs le plus souvent un prélude à la diminution ultérieure de celle-ci et voire de la guérison complète. Et cela vaut évidemment également pour les douleurs dites psychologiques et émotionnelles. 

Cependant, si la douleur devait demeurer, il nous est également possible de réaliser que nous pouvons vivre avec la douleur parce que nous réalisons qu'elle apparaît en nous, et que profondément ce que nous sommes vraiment a toujours été absolument libre de la douleur.

La douleur est une Porte très "confrontante" et intime. Voilà ce que j'ai découvert et que je tente de partager en thérapie d'accompagnement ou en satsang quand il y a ouverture à l'exploration tactile et directe. 

J'ai été à de nombreuses reprises confronté à la douleur physique lors d'accidents ou d'opérations diverses. Et donc j'ai eu l'occasion d'explorer la douleur. J'ai envie de partager ici une expérience instructive à cet égard. Il y a une dizaine d'années, j'ai participé à un stage Vipassana Goenka de 10 jours sans parler, à méditer assis de 4h du matin à 21h, presque 14 h par jour. À partir du 5eme jour, nous devions rester assis sans bouger une heure, trois fois par jour. Si une douleur survenait, nous devions la laisser apparaître telle qu'elle sans l'étiqueter, la sentir et continuer à porter l'attention sur les différentes parties du corps, tactilement, comme un lent balayage de l'attention, un scanning sensoriel et incessant des pieds à la tête. Dés la première méditation avec la règle de ne pas bouger, je me sentais très mal installé et, dés le départ une douleur atroce a commencé à envahir le bassin et le dos. Une de ces douleurs dites insupportables qui ressemblent à la torture. Cela a duré un temps infini, peut-être 45 mn avec une douleur allant crescendo, jusqu'à la rupture. J'imaginais les gens torturés, ceux comme Struensee, qui avaient été condamnés à être écartelés par deux chevaux tirant bras et jambes chacun d'un côté. Je pensais à Hallaj, au Christ sur la croix, aux millions de femmes comme Marguerite Porete, dites sorcières, brûlées au moyen âge. Les larmes coulaient en silence, le corps était au bord du malaise. Je voulais tenir, résister à tout prix, aller au bout de l'exercice.

Puis, soudain l'imaginaire s'est dissout. Il y a eu une sorte d'abandon total à la sensation pure. Un abandon du style : "fais de moi ce que tu veux douleur", "Que ta volonté soit faite". Toute résistance s'est tue et l'onde de douleur s'est répandue dans tout le corps et au-delà. Soudain, elle s'est transformée en une sorte d'onde guérisseuse, chaude, douce, lumineuse. Une expérience extatique de connexion avec l'environnement, les autres et la nature s'en est suivie. Il n'y avait plus à proprement parler de limites corporelles, plus de contours ressentis. Tout baignait dans une unité bienheureuse.

Peut-être est-ce cet abandon total à la sensation de douleur qui permit au Christ sur la croix de passer de "pourquoi m'as tu abandonné seigneur" à "ils ne savent pas ce qu'ils font".

Tant que l'énergie est figée par la résistance, toutes choses étant égales par ailleurs,  elle va augmenter la souffrance psychologique et physique. Lorsqu'elle est laissée libre, elle est simple énergie cherchant à se détendre en sa source. 

Au cours d'une séance d'accompagnement, la fonction des paumes "écouteuses" est justement de restaurer le ressenti silence en procédant à une sorte de ré-accordage à l'attention impersonnelle. C'est cet éveil de la Présence impersonnelle qui permet aux émotions cachées de refaire surface et aux douleurs de s'étaler dans toutes les directions sans résistances et finir pas se dissoudre dans la Présence dont ils ne sont qu'une temporaire modulation.

Toutes choses étant égales par ailleurs, la mise en lumière des croyances erronées liés à la douleur amènera également une acceptation plus profonde de celle-ci, ce qui a toutes les chances d'en diminuer l'intensité. 

Même si nous prenons des médicaments, et qu'il est nécessaire et légitime parfois d'utiliser des anti- douleurs de la médecine allopathique qui a fait d'étonnants progrès en la matière, cela n'enlève rien au fait que la médecine ultime demeure toujours la révélation de la Présence Conscience sans forme et sans âge en nous. 

Une vie sans douleur est purement imaginaire et n'a rien à voir avec la vraie vie. La douleur a aussi le pouvoir de révéler  l'illusion de l'ego et ses fantasmes trompeurs de toute puissance et de contrôle.

La douleur peut donc paradoxalement parfois apparaître comme un symptôme inévitable de la guérison, celle qui nous fait réaliser notre totale impuissance. Car c'est au cœur de l'impuissance que se révèle notre Plénitude, la plénitude de ne rien être en particulier mais d'être, la plénitude d'être conscient d'être conscient, Ici et Maintenant, et ce quelles que soient les circonstances et les situations relatives du moment. "

 

Dan

 

http://eclore-en-conscience.blogspot.fr/

Dan: "Thérapie non-duelle: La douleur est aussi Porte."
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 09:23
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 09:17

 

"Vous êtes naturellement conscience. Ce que nous appelons « Dieu » est conscience suprême. Vous êtes naturellement un avec Dieu. Vous êtes naturellement Vérité. Tout le reste est non naturel. Cela peut être normal, mais ce n’est pas naturel. Cela peut être habituel, mais ce n’est pas naturel. Le jeu même a son but, parce qu’avec la croyance en le jeu, et sa non-naturelle normalité, il y a une occasion de vous imaginer perdu, de faire l’expérience de la douleur et de la souffrance d’être perdu, d’être exclu, d’être séparé de Dieu. Puis de cette imagination, de ce jeu avec toutes ses douleurs, peut s’élever l’envie de la réunion avec la Vérité dans toutes ses gloires.

Si vous découvrez que vous prenez comme acquis la vérité que vous êtes conscience, que vous êtes un avec Dieu, que vous êtes Vérité, alors cette vérité que vous considérez comme acquise est une sorte de transe ou d’état de sommeil dans lequel vous imaginerez un jour que vous êtes séparé, que vous êtes perdu, et la quête recommencera à nouveau.

Dans l’invitation qui nous vient de Ramana (Maharshi), l’invitation à une interrogation personnelle directe, vous avez l’occasion de tourner votre attention vers qui est perdu, qui est séparé.
Vous ne trouverez personne. Personne n’est perdu. Celui qui est perdu a été fabriqué dans l’esprit pour commencer à jouer. Si votre résolution est d’enquêter intensément, fraîchement, complètement, de ne pas vous endormir en continuant à pratiquer la croyance basée sur l’hypothèse de la séparation, alors vous vous rencontrerez comme cette conscience même dans laquelle joueur, chercheur, séparation et union apparaissent et disparaissent."

 

Gangaji

 

http://kerisahel.blogspot.fr/2011/02/le-choix-est-votre.html

Gangji: "Personne n'est perdu."
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26 juillet 2017 3 26 /07 /juillet /2017 08:49
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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 09:51

 

"Quand nous rions, nous nous vidons et le vent passe en nous, remuant portes et fenêtres, introduisant en nous la nuit du vent." 

 

Paul Eluard

Humour du jour.
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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 09:50
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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 09:46
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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 09:42

 

« En réalité, le processus d’éveil est présent en permanence mais, peu soucieux de découvrir notre véritable nature, nous sommes trop peu réceptifs pour qu’il agisse en nous. »

 

Yvan Amar

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"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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