"Les problèmes que nous avons, dis-tu - et avec raison - tendent à obstruer la vision de qui nous sommes, mais ils sont aussi des routes vers qui nous sommes ; ils nous ramènent vers qui nous sommes.
Alors je dis... je suppose que vous avez des problèmes dans votre vie ; merci à Dieu pour ces problèmes. Je dis que j’ai des problèmes et je pense que Mauren et John ont aussi des problèmes. Ces problèmes peuvent obstruer ce dont nous parlons ici ou ils peuvent nous conduire à l’endroit qui est libre des problèmes.
Parce que ce que vous êtes vraiment, vraiment, vraiment le centre de clarté ici est l’œil du cyclone, l’œil de la tempête, la tranquillité au centre du monde.
Là il y a la paix absolue au cœur des choses .
Nous arrivons à cet endroit grâce aux tempêtes.
Et si nous n'avons pas de problèmes..Bien sûr tout le monde a des problèmes et je pense qu’on peut dire qu’ils nous conduisent à la maison."
Douglas Harding
« J'ai accompagné jusqu'au bout amer ma propre solitude, mon propre abandon.
Il est bon et juste d'accompagner jusqu'au bout tout ce qu'on ressent, d'aller au plus aigu de la pointe.
Pour être délivré de quelque chose, surtout le rejoindre de si près, de si près qu'on sente le souffle du dragon dans la nuque !
Oui seulement si je suis capable d'accompagner ma misère, de l'admettre, de la reconnaître, elle prendra fin;
mais si je tente de surmonter, de succomber à l'héroïsme ou à la seule indignation « c'est horrible », alors tout se durcit et se prolonge.
En prenant dans notre responsabilité ce que nous vivons, ce que nous faisons, ce que nous disons, nous avançons sur un chemin de paix. »
Christiane Singer
Derniers fragments d'un long voyage
"La véritable liberté n'est pas de fuir le personnel pour
l'impersonnel - elle est à trouver au cœur même de
l'expérience humaine la plus intime.
Quel soulagement d'être à nouveau un être humain qui
vit, respire, de permettre à la vie de s'exprimer à travers
ce nom et cette forme humaine, à travers cette
magnifique expérience personnelle et de savoir que ce
n'est rien d'autre que l'impersonnel, qui joue, danse et
se réjouit à chaque instant."
Jeff Foster
"Question : Je n'avais pas dans l'idée de ne pas avoir de pensées, mais de ne pas m'y identifier, ce qui est pour moi difficile.
Douglas : "Comment faire cela?
Comment se désidentifier?
Je vous suggère de commencer par des choses faciles. Comme lorsque vous regardez dans le miroir et vous voyez là-bas votre visage, et vous voyez qu'ici, au-dessus de vos épaules, il y a absence de visage. Visage à espace.
Et lorsque vous vous promenez dans la campagne, vous voyez que vous êtes l'espace pour toute cette nature. Nous disons la vérité sur des choses simples. Et alors, je pense que vos pensées cesseront d'être un problème. Et nous commencerons même à être reconnaissant pour nos pensées.
Faisons ce que nous pouvons faire avec des choses simples; comme par exemple, regardons nos pieds, nos jambes, notre poitrine et voyons enfin qu'au-dessus il y a... le monde !
Nous essayons de manipuler nos pensées, de corriger nos pensées. Pourquoi ne pas simplement les accepter et les voir? Nous essayons de corriger nos pensées au niveau de la pensée. Mais acceptons les sans chercher à les améliorer.
Commençons par nous dire la vérité : nous sommes éclatés, grand ouvert pour tout.
Et alors les pensées seront de moins en moins un problème. Et elles seront peut-être même très utiles car elles surviennent quand on en a besoin. Si ce sont des pensées tristes ou des pensées qui concernent de graves problèmes, elles vont nous ramener ici. Problème là-bas, absence de problème ici."
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana