"Ce que foncièrement nous sommes ne peut jamais
s'objectiver.
Vous ne pouvez le localiser dans votre corps.
Cela ne peut devenir clair qu'en explorant votre
absence, votre totale absence.
Dès que vous vous prenez pour quelqu’un,
il y a contraction,
il y a localisation,
mais quand vous êtes complètement affranchi de
l’idée d’être une personne,
vous êtes en expansion,
vous êtes en méditation permanente".
Jean Klein
"N'espérez jamais que vous expérimenterez quelque chose de spectaculaire mais, honnêtement, il n'y a rien de plus étonnant que la reconnaissance de la conscience pure.
Colère, addiction, peur et toutes les autres tendances habituelles perdent leur pouvoir.
Il n'y a pas l'épaisseur d'un cheveu à créer ou à cultiver en méditant mais nous devons nous habituer à reconnaître cette conscience pure".
Tulku Urgyen
Il n’y a strictement rien à faire pour être ! Que dois-je faire ?, comment faire ?, quelle pratique ?, quelle discipline ? etc. Le seul effort que nous devons faire est l’effort de ne rien faire, absolument rien. Cela est paradoxal et difficile à saisir pour le mental. Ne rien faire ne veut pas dire ne pas être en action, cela veut dire ne rien forcer, tout prendre tel que c’est à chaque instant, ne rien tirer, ne rien repousser, pas même ce qui tire ou ce qui repousse en nous. Il y a donc des choses à faire dans la vie, des mouvements des actions, pour faire, mais il n’y a strictement rien à faire pour être. Vous êtes déjà.
"Voir sa vraie nature est simple, naturel et évident.
Nous attendons peut-être de l'extraordinaire, nous espérons peut-être des pouvoirs, nous rêvons peut-être d'extases sublimes. Mais s'éveiller c'est découvrir l'extraordinaire du banal, le pouvoir simplement d'être et la joie du moment présent.
Vivre à partir de l'espace de la conscience vide-pleine recèle bien plus que ce que nous pouvons attendre et bien moins sans doute que ce que nous fantasmions:
bien plus parce que nous n'avions pas imaginé la disparition du sujet, bien moins car l'éveil n'est pas une fuite dans un je ne sais quel paradis.
Le secret, la clé c'est le retournement de l'attention de 180°; revenir à CE qui perçoit.
Et ce qui perçoit n'est pas l'individu que nous croyons être, mais une vaste, immense conscience sans forme, vide de nature et pleine du monde.
Les choses alors se donnent à voir, à goûter dans un je-ne-sais-quoi de présence. Le monde est le même bien sûr mais en même temps radicalement différent car il a cessé d'être un objet pour quelqu'un; il est la présence du tout et du rien, pleine et vide. Alors au cœur de ce qui est ici - ce chant d'oiseau, ce reflet dans le verre, le rose de ce crayon - au cœur du plus simple et du plus banal se trouve la porte vers l'Ouvert.
Cet Ouvert est absolument simple, absolument transparent, absolument rien..voilà sans doute pourquoi les gens ne le voient pas; ils passent littéralement à côté, même souvent ceux qui cherchent l'éveil.
Pour moi, ce fut comme découvrir la vie de ma vie, le moi de moi-même. Cela l'est encore. Maintenant. Sans doute faut-il continuer de le dire : l'éveil est simple."
José Leroy
http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2014/05/05/29809305.html
Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?
Ramana