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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 09:39

 

"Parfois, nous nous sentons prisonniers de nos activités, coincés dans nos pensées, à l'étroit dans notre vie.

Stressés et angoissés.

Aucune solution ne parait à l'horizon, et le ciel est bas et lourd

Pourtant...

Pourtant, il suffit d'un seul regard pour retrouver notre liberté native.

Un seul regard dans l'immense espace de la vacuité.

D'un coup d'oeil, comme l'oiseau s'envole d'un coup d'aile, nous pouvons retrouver la liberté infinie de notre vraie nature.

Peu importe que nous n'ayons pas fait attention à notre vraie nature depuis plusieurs heures ou plusieurs jours...

Peu importe que nous ayons oublié l'espace de notre vraie nature parce que nos activités quotidiennes nous ont happés,

ou que nos pensées ont pris le dessus...

En un instant, si nous le voulons, nous pouvons prendre conscience de l'ouverture de la conscience

et basculer dans l'immensité du ciel de l'être.

Notre vraie nature est toujours disponible, toujours libre, toujours patiente

au-delà du temps et de l'espace,

attendant que le gout de la joie et du mystère nous ramène à Elle.

Là maintenant,

je m'espacifie, je me dilate, et mon cœur se réjouit à nouveau comme lors de retrouvailles avec un ami qu'on n'espérait plus...

Nous ne sommes alors plus un individu coincé dans sa vie mais nous nous éveillons à la Présence ouverte qui accueille toute la vie en Elle.

D'un coup d’œil."

 

José Leroy

 

http://eveilphilosophie.canalblog.com/

 

José Leroy: "Il suffit d'un seul regard pour retrouver notre liberté native."
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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 09:12
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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 08:40

 

 

"Lorsque l'on parle du mental en spiritualité, on parle souvent d'un espèce de diable qu'il s'agirait d'empêcher de sortir de sa boîte. Le mental semble être l'empêchement essentiel pour reconnaître notre vraie nature, réaliser notre être essentiel. Pour de nombreuses voies, dites spirituelles, le mental est donc devenu l'ennemi à abattre. 

Or, dés que l'on entre en lutte contre le mental et l'ego, on renforce l'idée que le mental est une entité agissante, dotée de pouvoirs et de conscience. En croyant que l'on peut lutter contre l'ego on renforce subrepticement la boucle auto-référentielle du moi et donc l'illusion d'être un moi séparé auteur des pensées.

Pour sortir de ce cercle vicieux, la voie   la plus directe est l'éveil de l'attention impersonnelle et l'observation. Quitter le vu ( la mémoire ) pour voir vraiment.

Commencer à Voir.

Constater.

Examinons d'abord un peu quelle est la nature du mental ? De quoi est-il constitué ? De pensées, et d'images.

Le mental semble constitué de mémoires, des cinq sens et de la pensée. Or, personne n'a jamais réellement fait l'expérience directe d'un contenant permanent des pensées ou des mémoires. Un tel contenant est en réalité lui-même une pensée. Dans les faits, le mental apparaît à nous comme une dynamique de pensées et d'images. 

Prenons la pensée "il faut que je rappelle un ami". Cette pensée n'est-elle pas une simple apparition dans la conscience au même titre que l'odeur du café, le goût de la mandarine, la sensation de chaleur dans le ventre ? Une pensée n'est-elle pas une perception comme l'est un son ou une couleur, même si elle semble être d'une nature plus subtile et plus fugace, plus insaisissable qu'une chaise ?

Si la pensée est une simple apparition-disparition au même titre que toute perception, n'est-il pas alors évident que ce n'est pas la pensée "je" ou "moi" qui est témoin ou conscient des perceptions ?

Une pensée ne peut pas elle-même être consciente ?

Elle est ce dont nous prenons conscience.

Là, il faut que vous investiguez par vous-même avec la plus grande honnêteté, car vous êtes votre propre autorité. Demandez-vous dans l'expérience directe si une pensée peut réellement voir, entendre, sentir, comprendre, ou mieux, prendre conscience des mots qui sont lus en ce moment, ou des pensées qui émergent à propos de ce qui est lu ?

Si nous laissons tomber pour un instant nos croyances et savoirs de seconde main et demeurons dans l'expérience directe pour valider ou non l'expérience, nous découvrirons que les pensées sont perçues et ne perçoivent rien en elles-mêmes. Il n'y a pas de moi personnel qui fait l'expérience des pensées, du corps et du monde.

C'est une Présence indéfinie qui est consciente des perceptions.

Découvrir que le soi, ce vers quoi pointe le mot "je" n'est pas en essence constitué de pensées ou de mémoires, mais est en réalité une Présence impersonnelle et atemporelle est une découverte majeure susceptible de bouleverser votre perception même de la réalité. C'est un changement de paradigme au même titre que la découverte que ce n'était pas le soleil qui tournait autour de la terre mais bien la terre qui tournait autour du soleil.

Ce que le langage et la société vous a dit que vous étiez, c'est à dire un moi séparé, que vous avez par manque d'attention, peur et habitude, cru comme étant vrai, n'est pas confirmé par votre investigation sincère dans l'expérience directe. 

Du point de vue subjectif ultime, vous n'êtes pas une personne autonome, l'auteur des pensées et des actes, avec une histoire particulière, des préférences et des limites, séparé des autres et du monde. Vous réalisez que Vous êtes la Présence consciente qui est témoin de toutes les perceptions, quelle que soit leur forme. Vous êtes la Présence impersonnelle dans laquelle apparaissent et disparaissent, les sensations (le corps) les pensées ( ce qu'on appelle l'esprit ou le mental) et le monde (les perceptions des 5 sens).

De plus, vous ne vous êtes pas soudain transformé en cette Présence sans forme et sans âge grâce à cette investigation directe. Vous constatez que c'est ce que Vous avez toujours été. C'est pour cela que l'on dit Tu es ce que Tu cherches.

Les perceptions n'apparaissent jamais ailleurs que dans cette Présence.

Constatez-le.

Tout l'univers, l'idée même du temps et de l'espace, apparaissent inexorablement dans cette Présence déjà présente.

Les apparitions dans la Présence ne font qu'aller et venir.

Elles n'ont aucun pouvoir de causalité.

Elles n'ont pas le pouvoir de faire quoi que ce soit. Elles ne se causent pas l'une l'autre. Elles ne se touchent pas. Elles ne se voient pas. Elles ne se réfèrent pas l'une à l'autre. Et, toute perception finit toujours par se dissoudre dans la Présence. Il peut sembler qu'une perception ait un pouvoir causal, mais c'est juste une pensée et donc une apparition qui dit cela. Ce n'est jamais votre expérience directe.
En réalisant cette Présence, vous réalisez que vous avez toujours été à la maison. Cette Présence transcende le temps.

Le corps peut mourir, l'univers entier peut finir, mais Vous, en tant que Présence, ni Vous ne naissez, ni Vous ne mourrez.

Vous êtes la Présence atemporelle et omniprésente.


Ainsi, si cela devient votre expérience voyante et directe, vous ne vous sentez plus seul ou séparé. Vous ne désirez pas vivre autre chose que ce qui vous est donné dans l'instant. Tout est parfait tel que c'est.

Si Vous demeurez en tant que cette Présence témoin, cette êtreté fusionnera naturellement avec le Soi. On pourrait dire que l'essence de la recherche spirituelle consiste à observer inlassablement l'apparition-disparition des pensées et des images mentales, avec une passion et une ferveur sans limites. Si cette investigation est menée avec un amour sans limites pour la vérité, le mental cessera alors de lui-même de lutter. Vous n'avez qu'à constater le fonctionnement des pensées avec une attention sans choix. Il y a dans ce simple constat tout le potentiel de la Réalisation.

Il n'y a rien à changer ou à devenir.

Aucun autre savoir à acquérir.

Simplement demeurer en tant que cette Présence.

Le mental lâchera prise de lui-même. À force d'être vu pour ce qu'il est, une simple apparition-disparition au sein de la Présence, une simple perception, la pensée cessera d'énoncer des fake news. Le mental cessera de proclamer qu'il est une personne, une entité séparée dotée de conscience, auteur des pensées et des actes.
Avant nous nous prenions pour un moi séparé, une personne, un corps-mental, et toutes nos expériences étaient façonnées par cette croyance racine. C'est ce qui produisait le sentiment de séparation et de distance, et donc également la souffrance et les conflits entre les personnes et avec le monde. Maintenant Vous commencez à percevoir, comprendre, agir en fonction d'un nouveau paradigme. Vous réalisez votre vraie nature de Présence impersonnelle et atemporelle. Vous n'êtes plus au service d'une entité égotique et tyrannique, source de souffrance et de conflits interminables.

Cette connaissance ne doit pas devenir une connaissance formelle. Sinon c'est la mémoire qui devient à nouveau votre référence. Le mental vous a piégé. Vous êtes retombé dans l'hypnose. Cela arrivera nécessairement au cours de cet apparent cheminement. Cela fait partie du jeu de se perdre pour se retrouver. Constatez-le simplement sans en faire une nouvelle histoire, sans jugement, sans tirer des conclusions. Constatez-le simplement sans commentaires et souriez. 

C'est une connaissance vivante qui doit être vécue directement. Il se peut que cette Présence soit à nouveau voilée en apparence par le flux des pensées, mais il suffira alors simplement de revenir encore et encore, avec ardeur et authenticité vers l'expérience directe et vous poser la question : qu'est-ce qui fait l'expérience de ces pensées ?

Vous verrez qu'à chaque investigation, se révélera une Présence sans limites, accueillant toute expérience sans résistance. Petit à petit vous tomberez amoureux de cette Présence qui accueille avec tant d'équanimité toute perception, qui inclut sans exceptions, à la fois les différents masques du personnage, les sensations, les émotions, les pensées, le monde des formes et toute l'étendue possible des expériences. 

Frédéric Moreau mon maître, me disait l'été dernier, lors d'un déjeuner au soleil. C'est tellement simple, c'est juste une question d'honnêteté. Et, l'honnêteté n'est pas ici une morale, mais plutôt une justesse du regard. Un simple regard désencombré de toute intention. Un regard vrai et sincère. Un constat sans préférences.

Vous tombez amoureux du sujet Ultime, de cette Présence que Vous êtes et qui précède toute expérience. La Présence pouvait encore sembler être un témoin subtil, une dualité subtile. Mais en demeurant en tant que cette Présence, toute idée de témoin finit pas s'éclipser. Il n'y a rien à faire pour accélérer ce processus naturel, qui ne dépend rien de connu. Juste laisser l'Inconnu nous envahir totalement. Il n'y a nulle raison de hâter ce processus, puisque la Réalisation que Vous êtes cette Présence est la douceur même et est en elle-même gratitude pour tout ce qui est.

Je vous souhaite de voir que reconnaître que Vous êtes cette Présence impersonnelle est simple.

Quand ? Maintenant

Où ? Ici.

Vous êtes l'Amour avec lequel Je Vous aime."


Dan


http://eclore-en-conscience.blogspot.com/2019/01/investigation-de-la-nature-du-mental-et.html

Dan: " La pensée cessera d'énoncer des fake news. "
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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:51
Humour du jour.
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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:48
Rien de ne peut libérer une personne de sa propre prison.Parce que la prison est l'idée même d'être une personne."

Rien de ne peut libérer une personne de sa propre prison.Parce que la prison est l'idée même d'être une personne."

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:16


"L'ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c'est la clé d'une approche spirituelle !

L'ego est le " moi je ", ce sentiment d'exister comme un individu indépendant avec les relations qui dérivent de cette impression.


L'expérience d'ego est de vivre toute perception par rapport à cet objet observateur-sujet.


L'ego a une appétence fondamentale : un désir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de répulsion ou d'indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confronté : " je " veux ce qui est bon, " je " ne veux pas ce qui est mauvais, " je " ne veut pas être exposé à ce qui m'est indifférent. Ces appétits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.
Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.

Qu'est-ce que l'ego ?


Fondamentalement , l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion.

En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " : cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent.


Les facteurs interdépendants qui constituent l'ego sont nombreux. Au départ, l'ego est une polarité sujet-objet dans laquelle, comme dans toute polarité, les deux pôles subsistent dans la relation qui les pose l'un par rapport à l'autre. Plus précisément, cette polarité qu'est l'ego se structure dans un processus de saisie, d'appréhension des expériences. En fait, l'esprit est fondamentalement une fonction cognitive dans laquelle vient se greffer la saisie de l'ego. Cette saisie constitutive de la polarité sujet-objet est une conception, une saisie conceptuelle. Ainsi, la conception conçoit le sujet et l'objet. Il est significatif de remarquer que " conception " exprime simultanément l'action de concevoir et celle de donner naissance. On pourrait dire : " le sujet se conçoit concevant l'objet qu'il conçoit " ! Il y a là matière à quelques paradoxes et méditations…
En tout cas, la conception est un processus qui pose le sujet et l'objet l'un par rapport à l'autre, dans la dualité sujet-objet. Cette saisie génère, au rythme de ses conceptions successives, des instants de conscience dualiste sujet-objet.
Ces instants se succèdent rapidement et font simultanément l'expérience de séries " d 'événements sujet " et " d'événements objet ". La fréquence élevée de ces événements donne l'impression d'une continuité du sujet et de continuité d'expérience, comme apparaît l'impression de mouvement continue du cinéma lorsque les images de la pellicule défilent suffisamment vite. C'est ainsi qu'apparaît l'impression de continuité du " moi-sujet " et de " ses expériences ". La " continuité-sujet ", n'ayant pas notion de la relation qui l'unit à la " continuité de ses expériences ", se vit comme indépendante.

L'impression d'ego individuel se développe, acquérant le sentiment d'être autonome et indépendant.

Puis, elle s'identifie à une forme avec un nom, se dotant d'un sentiment d'identité.

Le nom, ce label qui la désigne, parachève son impression d'exister et finit de réifier l'ego.


Tout ce processus constitue quelques aspects de la nature de la perception de l'ego. Décrit ainsi, cela paraît abstrait et théorique, mais c'est quelque chose qu'on découvre concrètement dans l'expérience de la méditation assise qui a ainsi un pouvoir libérateur des illusions de l'ego.

Non-violence du travail avec l'ego

Une mauvaise compréhension de la nature de l'ego peut nous faire considérer celui-ci comme un " ennemi " à détruire.

Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas à détruire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement à reconnaître son illusion.
De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est " moi, je " donc l'ego lui-même ? Cela reviendrait à essayer de terrasser son ombre.

Plus on tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance.

Il s'agit d'être réaliste :nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire.
Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de résoudre les difficultés, cela les renforcerait ? mais de se réconcilier avec soi-même et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dépasser par la réalisation de sa nature.

Bien sûr, accepter l'ego et ses émotions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La réconciliation avec soi-même, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matière première du travail non violent, non agressif, qu'est la méditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre.

Les cinq constituants de l'ego

Le Bouddha a enseigné la formation de l'ego à partir de ses cinq constituants, " skandha ", en sanscrit. On peut les expliquer comme cinq étapes.

Avant la naissance de l'ego, au départ, l'esprit dans l'instant premier est le terrain fondamental de l'énergie pure non dualiste, sans connaisseur ni connu, ouvert et dégagé, sans centre, ni périphérie, comme l'espace.
La naissance de l'illusion est d'abord celle d'une différenciation : l'espace commence à être perçu, à exister comme quelque chose pour une observation qui le perçoit, une distinction naît. C'est le début de la scission sujet-objet, la naissance de la dualité. En fait, cette différenciation initiale peut se constituer par rapport à n'importe quel point de référence dans les domaines des différentes facultés sensorielles : visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile ou mentale. Cette référence première est appelée " forme ". C'est le premier stade de l'ego : le skandha de la forme.

Une forme visuelle est n'importe quelle représentation du domaine visuel, par exemple, l'espace indéfini mais distinct, ou un morceau d'espace délimité, un contour, une référence visible quelle qu'elle soit. Mais à ce niveau initial, c'est une expérience nue, dépouillée de concept et de tout jugement. C'est une vision toute simple et silencieuse. Une forme sonore serait une vibration avant que cette résonance ne soit reconnue, avant même que l'on ait pris par rapport à elle une position qualifiée, et avant qu'elle ait été nommée, identifiée, et qu'elle n'ait pris un sens particulier.

La seconde étape est ce qu'on appelle skandha de la sensation. Il s'agit d'une prise de position par rapport à l'expérience initiale de forme. Celle-ci est maintenant sentie comme positive, négative ou neutre. Il y a ainsi des sensations agréables, désagréables ou indifférentes. LA sensation est simplement ce positionnement, cette première impression.
La troisième étape fait intervenir l'identification. C'est-à-dire que la forme qui a été sentie est maintenant reconnue et un nom lui est donné : il y a " nomination " ou conceptualisation. La sensation prend alors un sens. C'est le skandha de la perception.

A la quatrième étape, il y a une réaction devant cet objet identifié, devenu porteur d'un sens qui est suggère une action ou une réaction. Il s'instaure une relation avec cette forme sentie et identifiée. Cette relation est conditionnée par différentes tendances ou " facteurs mentaux " latents qui sont les éléments animant volonté et impulsions. C'est le skandha des formations mentales ou de la motivation.
Il y a ainsi une situation en laquelle une forme a été sentie, nommée, a acquis un sens, par rapport auquel prend place une réaction ou une action.
L'observateur, le témoin de la situation qui s'est ainsi mise en place, s'est développé et structuré dans les quatre premiers skandhas.
Sa fixation sur cette situation comme étant " son " expérience, finit de le solidifier. Il s'approprie complètement l'expérience, il en résulte un état de conscience pleinement constitué. L'ego est, et vit, dans le monde particulier qui s'est ainsi constitué et qui est devenu un état de conscience complètement organisé. C'est la cinquième étape, le skandha de la conscience.
Cette structuration de l'ego par la formation des cinq skandhas : forme, sensation, perception, motivation, et conscience, se répète d'instant de conscience en instant de conscience.
Chacun de ces instants subsiste très brièvement puis disparaît, suivi par l'apparition d'un autre instant de conscience. A la fin de chacun de ces instants, il y a une sorte de dissolution ou de mort de l'ego et de ses constituants, et au début de chacun d'eux il y a agrégation, naissance de ceux-ci. Il y a ainsi en permanence agrégation et désagrégation de l'ego ; structuration, déstructuration et restructuration. Le phénomène se reproduit sans cesse. C'est ainsi que fonctionne l'ego. Et c'est ce processus de naissance et de mort qui constitue chaque instant de notre vie."


 

Lama Denys


 

-Extrait de l'ouvrage paru chez Albin Michel "Le Dharma et la vie".

Lama Denys: " C'est ainsi que fonctionne l'ego."
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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:15
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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:11

 

« Quand je vois que je ne suis rien, c’est la sagesse.

Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour.

Et entre les deux, ma vie s’écoule »

« En réalité, rien n’arrive. La destinée projette éternellement, sur le mental, ses images, souvenirs d’anciennes projections ; l’illusion, ainsi, se renouvelle constamment. Les images vont et viennent – lumière interceptée par l’ignorance.

Voyez la lumière et négligez le film.
Tant que vous attacherez de l’importance aux idées, les vôtres et celles des autres, vous connaîtrez le trouble. Mais si vous rejetez tous les enseignements, tous les livres, tout ce qui s’exprime en mots, si vous plongez profondément en vous-même et vous y trouvez, rien que cela résoudra tous vos problèmes et vous laissera la pleine maîtrise de toutes les situations, parce que vous ne serez plus dominé par les idées que vous avez de la situation. »

 

Nisargadatta Maharaj 

Nisargadatta Maharaj : "Voyez la lumière et négligez le film."
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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:10

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 11:08

 

"Tout comme la nature de l'eau est de s'écouler,

c'est la nature de l'esprit d'être libre."

 

Mooji

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                                                                                                                                                 Tony Parsons

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Le Paradis est déjà là !



"Nous prétendons que nous avons perdu la paradis seulement pour la joie de le retrouver à nouveau. Quand le paradis est retrouvé , il est réalisé qu' il n' avait jamais été perdu.
Mais aussi longtemps que nous cherchons le paradis, il est impossible de remarquer qu'il est déjà là."
                                                                                                                                         Richard Sylvester

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Relaxe toi, tu es déjà arrivé !

Vous imposez des limites à votre véritable nature d'être infini, puis vous vous désolez de n'être qu'une créature limitée, ensuite vous mettez en œuvre des pratiques spirituelles pour transcender ces limites inexistantes. Mais si votre pratique même implique l'existence de ces limites, comment pourraient-elles vous permettre de les transcender ?        

                                                                                                                                              Ramana

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